Univers de poésie d'un auteur

Prose:Derniers Vers

A Propos de cette Prose

Avant-dernière prose du recueil « Séjour en Enfer »

La Prose

Donc le poète est vraiment le savant des mots, le chercheur de nouveau passage. Quel beau mensonge, croyez-moi je pensais que mes vers, mes rimes, mes mots allaient pouvoir changer la face de la littérature, la renouveler, mais je me suis trompé. On ne peut rien changer, rien réinventer. J’étais persuadé que ma poésie allait m’amener là où personne n’est allé, là où personne n’a réussi à franchir les barrières, là où aucun être-vivant ne peut aller, là où les yeux ne peuvent voir, là où tous nos sens sont chamboulés, métamorphosés. Là où la lune n’a pas réussi a éclairé, là où la verdure et la nature sont encore à l’état primitif, là où les soleils luisants tombent en de petites pluies de perles, là où les rivières ne s’arrêtent jamais de couler, là où les volcans sont calmes et violents à la fois, là où les tempêtes, les cyclones, les tsunamis n’y sont pas, là où les émotions sont à l’état brut, à l’état pur sans artifice, là où la réalité est rêve, et rêve est réalité. On aurait pu admirer sans vertige toute l’étendue de mon innocence, l’explosion de mes émotions comme un grand feu d’artifice dans le ciel, ma peau douce sans la moindre petite goutte de sang qui coule et qui la pourrie. Pensais-je à l’orient, Jérusalem, au lointain, moi occidentaux ? Ai-je rêvé ? Oui, sûrement. Il faut se remettre au forçat, au bagne, à la réalité dure et cruelle. Vita saeva ! Suis-je bête ? ! Il faut continuer la marche, aller jusqu’à l’épuisement, sans retourner à d’autres rêves moins brutaux. Et c’est sans regrets que j’écris ces derniers vers, d’une poésie impossible, inatteignable, intangible, et infernale.



J’adorais me moquer de la poussiéreuse et vieille poésie classique avec ses règles.

Fille de vénus

Allongé dans l’herbe, tout près des violettes,
Tous les deux nus encor parfumé de l’amour
Et nos deux corps flattés par les rayons du jour
Se souviennent de nos belles pirouettes.

Que d’amour sublime mes nuits d’étés sont faites,
Chargées aussi de joie, de beauté et de fleur,
Jolie rose fanée qui renaît dans mon cœur,
Extase de bonheurs, de splendeurs et de fêtes.

Sa voix ensoleillée, son visage vermeil ;
Ô ces amours d’été, quelles soient blonde ou brune
Sont toujours chaleureux et doux comme la lune.

Quelles sont splendides ces muses du soleil
Ô fille de vénus à la beauté rebelle
Pénètre ma chair où tu es encor plus belle.



J’écrivais des histoires bêtes aux énormes vertiges

L’oiseau bleu

C’est l’oiseau aux plumages bleus,
Frêle, splendide et magnifique
Aux couleurs de la mer magique
Qui danse sous l’éclair odieux.

Ce petit et beau oisillon
Berce de sa voix si sublime
L’ océan bleu, le noir abîme,
Et le dernier grand papillon.

Mon enfant va vers l’horizon
Dans la grande nuit fraîche et brune
Sous le regard clair de la lune
Vole, c’est ta seule oraison.

Petit oiseau bleuté fait voile,
Prend le large dans l’air brumeux
Au-dessus des flots écumeux
Envole-toi vers ton étoile

Prends ton essor, aigle frivole,
Monte très haut dans les grands cieux
Ton chétif cœur mange le feu,
Pour assouvir sa faim si folle.



Je faisais les louanges interdites de choses malsaines

Les veilleurs

Et encore un long soir où dans son ombre boivent,
Quelques chaleureux cœurs qui chantonnent en chœur
Les chansons des grands soirs des hivers qui perçoivent,
L’odeur de l’ivresse hanter les rues de bonheur

Ô sacré feu du cœur qui se tord, qui se plie,
Les yeux heureux parmi tant de joies vagabondes,
Libre et ivre à travers le soir qui s’affaiblit,
Rien n’est aussi oisif que les nuits de ce monde.

Que leurs corps se glacent et que leurs âmes bouillent
Au fond du temple de Bacchus, ressuscitant.
Ô frénésie nocturne aux grands verres qui rouillent
Par les vives couleurs du beau soleil levant.



J’adorais écrire tous mes rêves.

Je rêve…

Je rêve d’une île qui remonte des eaux,
Je rêve d’un bateau combattant la tempête,
Je rêve de voler comme les grands oiseaux,
Je rêve de voir les morts et leur folle fête,

Je rêve d’un château consumé par les flammes,
Je rêve d’écumer toutes les vastes mers,
Je rêve d’être en sang par la faute des lames,
Je rêve de brûler tous les cieux et enfers,

Je rêve de voir en éruption un volcan
Je rêve d’heurter les maelströms et les écumes
Je rêve de marcher sur le nimbus flottant
Je rêve de bâtir des grands portails de brumes,

Je rêve de savoir où dort le cœur vermeil,
Je rêve le lieu où tous nos sens s’élèvent
Je rêve de courir de la lune au soleil
Je rêve de faire le sublime et vrai rêve.



Et j’illustrais aussi mes rêves du lointain.

Partir

Partir, partir, partir, encore et pour toujours
Ô tempête, ô courant, ô illumination,
Ô volcan, ô mirage, ô hallucination,
Je partirai vous voir tous sous mes plus beaux jours

Levez l’encre il est temps, abaissez tous les mâts
A bâbord, à tribord toute, prenons la mer,
Éloignons-nous des côtes, j’ai le mal de terre !
Admirons le forçat des vagues, des climats.

Voyons les bêtes d’eau, la mer et sa colère
Qui a tout asservie, bout de terre, récifs,
Rochers, plages, algues, grands requins blancs massifs,
Même l’île de feu, même le froid polaire.

Son immense violence et son goût très amer
Enivre lentement d’une mauvaise ivresse
Les gestes et les cris des hommes en détresse
Jetant des bouteilles de verres à la mer.

Le vent emporte leurs hurlements et leurs larmes
Qui s’éteignent petit à petit dans les airs
Entre tous ses SOS et ses cœurs ouverts
Ô doux océan que tu as un cruel charme.



J’essayais d’écrire un nouveau langage, des nouveaux mots, de faire des connections, des nouveaux liens dans ce monde, une nouvelle poésie, mais c’est impossible.

Élévation et fusion

La source d’eau ancienne coule là-bas
Il faut trouver un nouveau passage
Pour que tous nos cœurs et nos âmes y croisent
Et se perdent dans ce paysage.

Coule à nouveau le vrai sang pur
Il faut retrouver et reperdre tous nos sens
Pour que l’odeur de la verdure
Se mêle à eux tous et au son de leurs naissances

L’élévation de toutes choses
Se fait par un long et souffrant chemin
Stopper par de petites pauses
Pour mieux reprendre la peine demain

J’ai suspendu des fils d’étoiles en étoiles
J’ai débroussé de nouveaux cieux dans les nuages
J’ai cousu des tissus pour l’or des soirs en toile
J’ai placé des ponts entre les astres sauvages

J’ai relié les mers aux douleurs de mon corps
J’ai lié des routes entre tous les vrais cœurs
J’ai relié des voies par le sang, les remords
J’ai relié d’étroits chemins entre les fleurs

J’ai affaissé des grands tsunamis par les larmes
J’ai connecté entre eux les sons et les parfums
J’ai vu les sanglantes tueries rouges des armes
J’ai rencontré les orcs, les elfes et les nains

J’ai étendu des draps de colline en colline
J’ai mélangé l’argent, l’or, le bronze et le fer
J’ai parlé aux oiseaux, aux poissons, aux félines
J’ai assemblé le saint Paradis et l’Enfer.

Et pourtant rien
Pas d’élévation
De source ancienne retrouvée,
Ni de fusion, ni de sang pur…
Rien !

___

Mais tous ceci est encré et pourri dans le passé, je peux maintenant admirer le vrai monde tel qu’il est et dans toute sa splendeur.
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Poeme de Guillaume Racidet

Poète Guillaume Racidet

Guillaume Racidet a publié sur le site 141 écrits. Guillaume Racidet est membre du site depuis l'année 2017.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Derniers Versdɔ̃k lə pɔεtə ε vʁεmɑ̃ lə savɑ̃ dε mo, lə ʃεʁʃœʁ də nuvo pasaʒə. kεl bo mɑ̃sɔ̃ʒə, kʁwaje mwa ʒə pɑ̃sε kə mε vεʁ, mε ʁimə, mε moz- alε puvwaʁ ʃɑ̃ʒe la fasə də la liteʁatyʁə, la ʁənuvəle, mε ʒə mə sɥi tʁɔ̃pe. ɔ̃ nə pø ʁjɛ̃ ʃɑ̃ʒe, ʁjɛ̃ ʁeɛ̃vɑ̃te. ʒetε pεʁsɥade kə ma pɔezi alε maməne la u pεʁsɔnə nεt- ale, la u pεʁsɔnə na ʁeysi a fʁɑ̃ʃiʁ lε baʁjεʁə, la u okœ̃ εtʁə vivɑ̃ nə pø ale, la u lεz- iø nə pəve vwaʁ, la u tus no sɑ̃s sɔ̃ ʃɑ̃bule, metamɔʁfoze. la u la lynə na pa ʁeysi a eklεʁe, la u la vεʁdyʁə e la natyʁə sɔ̃t- ɑ̃kɔʁə a leta pʁimitif, la u lε sɔlεj lɥizɑ̃ tɔ̃be ɑ̃ də pətitə plɥi də pεʁlə, la u lε ʁivjεʁə nə saʁεte ʒamε də kule, la u lε vɔlkɑ̃ sɔ̃ kalməz- e vjɔlɑ̃z- a la fwa, la u lε tɑ̃pεtə, lε siklɔnə, lε tsynami ni sɔ̃ pa, la u lεz- emɔsjɔ̃ sɔ̃t- a leta bʁyt, a leta pyʁ sɑ̃z- aʁtifisə, la u la ʁealite ε ʁεvə, e ʁεvə ε ʁealite. ɔ̃n- oʁε py admiʁe sɑ̃ vεʁtiʒə tutə letɑ̃dɥ də mɔ̃n- inɔsɑ̃sə, lεksplozjɔ̃ də mεz- emɔsjɔ̃ kɔmə œ̃ ɡʁɑ̃ fø daʁtifisə dɑ̃ lə sjεl, ma po dusə sɑ̃ la mwɛ̃dʁə pətitə ɡutə də sɑ̃ ki kulə e ki la puʁʁi. pɑ̃sε ʒə a lɔʁje, ʒeʁyzalεm, o lwɛ̃tɛ̃, mwa ɔksidɑ̃to ? ε ʒə ʁεve ? ui, syʁəmɑ̃. il fo sə ʁəmεtʁə o fɔʁsa, o baɲə, a la ʁealite dyʁə e kʁyεllə. vita saeva ! sɥi ʒə bεtə ? ! il fo kɔ̃tinɥe la maʁʃə, ale ʒyska lepɥizəmɑ̃, sɑ̃ ʁətuʁne a dotʁə- ʁεvə mwɛ̃ bʁyto. e sε sɑ̃ ʁəɡʁε kə ʒekʁi sε dεʁnje vεʁ, dynə pɔezi ɛ̃pɔsiblə, inatεɲablə, ɛ̃tɑ̃ʒiblə, e ɛ̃fεʁnalə.

suliɲe suliɲe suliɲe

ʒadɔʁε mə mɔke də la pusjeʁøzə e vjεjə pɔezi klasikə avεk sε ʁεɡlə.

fijə də venys

alɔ̃ʒe dɑ̃ lεʁbə, tu pʁε dε vjɔlεtə,
tus lε dø nys ɑ̃kɔʁ paʁfyme də lamuʁ
e no dø kɔʁ flate paʁ lε ʁεjɔ̃ dy ʒuʁ
sə suvjεne də no bεllə piʁuεtə.

kə damuʁ syblimə mε nɥi dete sɔ̃ fεtə,
ʃaʁʒez- osi də ʒwa, də bote e də flœʁ,
ʒɔli ʁozə fane ki ʁənε dɑ̃ mɔ̃ kœʁ,
εkstazə də bɔnœʁ, də splɑ̃dœʁz- e də fεtə.

sa vwa ɑ̃sɔlεje, sɔ̃ vizaʒə vεʁmεj,
o sεz- amuʁ dete, kεllə swae blɔ̃də u bʁynə
sɔ̃ tuʒuʁ ʃaləʁøz- e du kɔmə la lynə.

kεllə sɔ̃ splɑ̃didə sε myzə dy sɔlεj
o fijə də venysz- a la bote ʁəbεllə
penεtʁə ma ʃεʁ u ty ε ɑ̃kɔʁ plys bεllə.

suliɲe suliɲe suliɲe

ʒekʁivε dεz- istwaʁə bεtəz- oz- enɔʁmə- vεʁtiʒə

lwazo blø

sε lwazo o plymaʒə bløs,
fʁεlə, splɑ̃didə e maɲifikə
o kulœʁ də la mεʁ maʒikə
ki dɑ̃sə su leklεʁ ɔdjø.

sə pəti e bo wazijɔ̃
bεʁsə də sa vwa si syblimə
lɔseɑ̃ blø, lə nwaʁ abimə,
e lə dεʁnje ɡʁɑ̃ papijɔ̃.

mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃ va vεʁ lɔʁizɔ̃
dɑ̃ la ɡʁɑ̃də nɥi fʁεʃə e bʁynə
su lə ʁəɡaʁ klεʁ də la lynə
vɔlə, sε ta sələ ɔʁεzɔ̃.

pəti wazo bløte fε vwalə,
pʁɑ̃ lə laʁʒə dɑ̃ lεʁ bʁymø
o dəsy dε floz- ekymø
ɑ̃vɔlə twa vεʁ tɔ̃n- etwalə

pʁɑ̃ tɔ̃n- esɔʁ, εɡlə fʁivɔlə,
mɔ̃tə tʁε-o dɑ̃ lε ɡʁɑ̃ sjø
tɔ̃ ʃetif kœʁ mɑ̃ʒə lə fø,
puʁ asuviʁ sa fɛ̃ si fɔlə.

suliɲe suliɲe suliɲe

ʒə fəzε lε lwɑ̃ʒəz- ɛ̃tεʁditə də ʃozə malsεnə

lε vεjœʁ

e ɑ̃kɔʁə œ̃ lɔ̃ swaʁ u dɑ̃ sɔ̃n- ɔ̃bʁə bwave,
kεlk ʃaləʁø kœʁ ki ʃɑ̃tɔne ɑ̃ ʃœʁ
lε ʃɑ̃sɔ̃ dε ɡʁɑ̃ swaʁ dεz- ivεʁ ki pεʁswave,
lɔdœʁ də livʁεsə-ɑ̃te lε ʁy də bɔnœʁ

o sakʁe fø dy kœʁ ki sə tɔʁ, ki sə pli,
lεz- iø œʁø paʁmi tɑ̃ də ʒwa vaɡabɔ̃də,
libʁə e ivʁə a tʁavεʁ lə swaʁ ki safεbli,
ʁjɛ̃ nεt- osi wazif kə lε nɥi də sə mɔ̃də.

kə lœʁ kɔʁ sə ɡlase e kə lœʁz- amə buje
o fɔ̃ dy tɑ̃plə də bakys, ʁesysitɑ̃.
o fʁenezi nɔktyʁnə o ɡʁɑ̃ veʁə- ki ʁuje
paʁ lε vivə kulœʁ dy bo sɔlεj ləvɑ̃.

suliɲe suliɲe suliɲe

ʒadɔʁεz- ekʁiʁə tus mε ʁεvə.

ʒə ʁεvə…

ʒə ʁεvə dynə ilə ki ʁəmɔ̃tə dεz- o,
ʒə ʁεvə dœ̃ bato kɔ̃batɑ̃ la tɑ̃pεtə,
ʒə ʁεvə də vɔle kɔmə lε ɡʁɑ̃z- wazo,
ʒə ʁεvə də vwaʁ lε mɔʁz- e lœʁ fɔlə fεtə,

ʒə ʁεvə dœ̃ ʃato kɔ̃syme paʁ lε flamə,
ʒə ʁεvə dekyme tutə lε vastə mεʁ,
ʒə ʁεvə dεtʁə ɑ̃ sɑ̃ paʁ la fotə dε lamə,
ʒə ʁεvə də bʁyle tus lε sjøz- e ɑ̃fe,

ʒə ʁεvə də vwaʁ ɑ̃n- eʁypsjɔ̃ œ̃ vɔlkɑ̃
ʒə ʁεvə dœʁte lε maelstʁɔmz- e lεz- ekymə
ʒə ʁεvə də maʁʃe syʁ lə nɛ̃bys flɔtɑ̃
ʒə ʁεvə də batiʁ dε ɡʁɑ̃ pɔʁtaj də bʁymə,

ʒə ʁεvə də savwaʁ u dɔʁ lə kœʁ vεʁmεj,
ʒə ʁεvə lə ljø u tus no sɑ̃s selεve
ʒə ʁεvə də kuʁiʁ də la lynə o sɔlεj
ʒə ʁεvə də fεʁə lə syblimə e vʁε ʁεvə.

suliɲe suliɲe suliɲe

e ʒilystʁεz- osi mε ʁεvə dy lwɛ̃tɛ̃.

paʁtiʁ

paʁtiʁ, paʁtiʁ, paʁtiʁ, ɑ̃kɔʁə e puʁ tuʒuʁ
o tɑ̃pεtə, o kuʁɑ̃, o ilyminasjɔ̃,
o vɔlkɑ̃, o miʁaʒə, o-alysinasjɔ̃,
ʒə paʁtiʁε vu vwaʁ tus su mε plys bo ʒuʁ

ləve lɑ̃kʁə il ε tɑ̃, abεse tus lε mat
a babɔʁ, a tʁibɔʁ tutə, pʁənɔ̃ la mεʁ,
elwaɲɔ̃ nu dε kotə, ʒε lə mal də teʁə !
admiʁɔ̃ lə fɔʁsa dε vaɡ, dε klima.

vwajɔ̃ lε bεtə do, la mεʁ e sa kɔlεʁə
ki a tut- asεʁvi, bu də teʁə, ʁesif,
ʁoʃe, plaʒə, alɡ, ɡʁɑ̃ ʁəkɛ̃ blɑ̃ masif,
mεmə lilə də fø, mεmə lə fʁwa pɔlεʁə.

sɔ̃n- imɑ̃sə vjɔlɑ̃sə e sɔ̃ ɡu tʁεz- ame
ɑ̃nivʁə lɑ̃təmɑ̃ dynə movεzə ivʁεsə
lε ʒεstəz- e lε kʁi dεz- ɔməz- ɑ̃ detʁεsə
ʒətɑ̃ dε butεjə də veʁəz- a la mεʁ.

lə vɑ̃ ɑ̃pɔʁtə lœʁz- yʁləmɑ̃z- e lœʁ laʁmə
ki setεɲe pəti a pəti dɑ̃ lεz- εʁ
ɑ̃tʁə tus sε sos e sε kœʁz- uvεʁ
o duz- ɔseɑ̃ kə ty a œ̃ kʁyεl ʃaʁmə.

suliɲe suliɲe suliɲe

ʒesεjε dekʁiʁə œ̃ nuvo lɑ̃ɡaʒə, dε nuvo mo, də fεʁə dε kɔnεksjɔ̃, dε nuvo ljɛ̃ dɑ̃ sə mɔ̃də, ynə nuvεllə pɔezi, mε sεt- ɛ̃pɔsiblə.

elevasjɔ̃ e fyzjɔ̃

la suʁsə do ɑ̃sjεnə kulə la ba
il fo tʁuve œ̃ nuvo pasaʒə
puʁ kə tus no kœʁz- e noz- aməz- i kʁwaze
e sə pεʁde dɑ̃ sə pεizaʒə.

kulə a nuvo lə vʁε sɑ̃ pyʁ
il fo ʁətʁuve e ʁəpεʁdʁə tus no sɑ̃s
puʁ kə lɔdœʁ də la vεʁdyʁə
sə mεlə a ø tusz- e o sɔ̃ də lœʁ nεsɑ̃sə

lelevasjɔ̃ də tutə ʃozə
sə fε paʁ œ̃ lɔ̃ e sufʁɑ̃ ʃəmɛ̃
stɔpe paʁ də pətitə pozə
puʁ mjø ʁəpʁɑ̃dʁə la pεnə dəmɛ̃

ʒε syspɑ̃dy dε fis detwaləz- ɑ̃n- etwalə
ʒε debʁuse də nuvo sjø dɑ̃ lε nɥaʒə
ʒε kuzy dε tisys puʁ lɔʁ dε swaʁz- ɑ̃ twalə
ʒε plase dε pɔ̃z- ɑ̃tʁə lεz- astʁə- sovaʒə

ʒε ʁəlje lε mεʁz- o dulœʁ də mɔ̃ kɔʁ
ʒε lje dε ʁutəz- ɑ̃tʁə tus lε vʁε kœʁ
ʒε ʁəlje dε vwa paʁ lə sɑ̃, lε ʁəmɔʁd
ʒε ʁəlje detʁwa ʃəmɛ̃z- ɑ̃tʁə lε flœʁ

ʒε afεse dε ɡʁɑ̃ tsynami paʁ lε laʁmə
ʒε kɔnεkte ɑ̃tʁə ø lε sɔ̃z- e lε paʁfœ̃
ʒε vy lε sɑ̃ɡlɑ̃tə tɥəʁi ʁuʒə dεz- aʁmə
ʒε ʁɑ̃kɔ̃tʁe lεz- ɔʁk, lεz- εlfəz- e lε nɛ̃

ʒε etɑ̃dy dε dʁa də kɔlinə ɑ̃ kɔlinə
ʒε melɑ̃ʒe laʁʒe, lɔʁ, lə bʁɔ̃zə e lə fεʁ
ʒε paʁle oz- wazo, o pwasɔ̃, o felinə
ʒε asɑ̃ble lə sɛ̃ paʁadiz- e lɑ̃fe.

e puʁtɑ̃ ʁjɛ̃
pa delevasjɔ̃
də suʁsə ɑ̃sjεnə ʁətʁuve,
ni də fyzjɔ̃, ni də sɑ̃ pyʁ…
ʁjɛ̃ !

suliɲe suliɲe suliɲe

mε tus səsi εt- ɑ̃kʁe e puʁʁi dɑ̃ lə pase, ʒə pø mɛ̃tənɑ̃ admiʁe lə vʁε mɔ̃də tεl kil εt- e dɑ̃ tutə sa splɑ̃dœʁ.

Historique des Modifications

26/09/2017 22:27
05/08/2017 11:57
29/07/2017 20:11

Récompense

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
28/07/2017 23:47Sétarcos L'Hérétique

Très beau poème...j’ai adoré deux plus particulièrement " Fille de Vénus " et "Je rêve"... Merci du partage...

Prose Poésie
Du 28/07/2017 10:01

L'écrit contient 1323 mots qui sont répartis dans 57 strophes.