Poème:Sida
Le Poème
Kate n’était plus elle-même. Déjà 2 jours auparavant, elle s’était découvert quelque chose de nouveau en elle, qui n’avait pas existé dans son passé. Elle changeait. Physiquement, sa ne se voyait pas. Mais moralement sa clochait. Des idées noires prenaient place en elle et elle ne pouvait les chasser. Kate eut peur. D’elle d’abord. Jusqu’ou pouvait-elle aller ? ses pensées l’effrayaient. Ces temps-ci elle pensait trop, sa vie, son avenir, rien de cela n’était important. Depuis que David l’avait quitté, elle était devenue ainsi. Elle ne comprenait rien. David l’avait quittée pour une autre femme, plus femme que Kate. Etait-ce la vraie explication ? sa tête lui faisait mal et son cœur battait plus fort. Elle eut encore peur. Peur de la mort. Quand David lui avait annoncé sa rupture, elle l’avait pris en souriant et voilà qu’a présent elle regrettait.
_ Merde ! on a quand même passé de bons moments ensemble.
Elle cherchait des excuses mais tout ça sonnait faux et mal. Kate était tellement mal dans sa peau qu’elle crut sincèrement qu’elle allait en finir : se tuer, se détruire.
Elle ne pouvait pas continuer ainsi. Sa torpeur, sa peur, ses longues nuits d’insomnie. Elle entreprit d’écrire a David, d’essayer de lui expliquer ce qui la rongeait et qui sournoisement la mettait hors d’elle, hors du temps qui passait. La lettre était longue, pleine de clichés, de tendresse, de désespoir et d’amertume. Elle y avait tout mis. Sa peur de la vie, sa crainte face a la mort, qu’elle accusait de venir injustement la chercher avant l’heure. Kate se décida a envoyer la lettre. Le lendemain il la lirait, il viendrait la voir. Elle ne voulait plus de la vie commune mais essayer de l’approcher. De se confier a la seule personne qu’elle possédait. Il ne pouvait pas la laisser tomber sinon elle allait sombrer dans la dépression et elle savait ce que sa impliquait. Les longues journées et les nuits interminables, a tourner et retourner jusqu’à ce que le sommeil la terrasse et la laisse épuisée et désemparée. Les jours passaient, longs et taciturnes. David n’avait pas écrit ; et n’écrirait plus. Kate le savait, elle lui pardonnait, elle ne l’aimait plus et se demandait même si elle l’avait aimé un jour. 2 nuits auparavant quelque chose de nouveau était entré en elle et la rongeait. Un soir, des bourdonnements d’oreille apparurent et elle en ignorait la cause. Le bruit était la, permanent et l’angoissait. Elle avait vu un docteur qui avait prescrit des fortifiants. Mais le mal était en elle et durait depuis 2 mois maintenant sans qu’il ne cesse de grandir. Elle ne pensait pourtant qu’a eux, jour et nuit. Incroyablement seule, Kate se sentait lasse.
En 4 mois, elle avait vu 4 docteurs. Elle n’avait rien. Puis vint l’électrocardiogramme, l’encéphalogramme, tous lui prescrivaient des traitements d’un mois. Le mal était en place. Mais n’empirait pas pour autant. Alors Kate pensa plus profondément a la mort. Elle n’était plus un être vivant mais une demie-morte.
10 mois passèrent ainsi, 20 docteurs différents et tous avaient répondu par la négative. Aucun ne savait.
10 Avril 1985
La situation devient angoissante. Je crois qu’il n’y a plus rien a faire. Mais l’espoir sommeille en moi. C’est trop con, je suis en train de gâcher une partie de mon existence pour quelque chose que j’arrive pas a contrôler. Mon moi.
25 Avril 1985
Ai pas dormi de la nuit. Je jure sue j’en arrive a être au bout du rouleau et que je vis très difficilement cette situation. Mon Dieu, aidez-moi !
5 Mai 1985
Ai vu David, il a une maladie bizarre lui aussi. Les docteurs viennent de la découvrir et disent que c’est peut-être lui qui me l’a filée. SIDA.
_ Merde ! on a quand même passé de bons moments ensemble.
Elle cherchait des excuses mais tout ça sonnait faux et mal. Kate était tellement mal dans sa peau qu’elle crut sincèrement qu’elle allait en finir : se tuer, se détruire.
Elle ne pouvait pas continuer ainsi. Sa torpeur, sa peur, ses longues nuits d’insomnie. Elle entreprit d’écrire a David, d’essayer de lui expliquer ce qui la rongeait et qui sournoisement la mettait hors d’elle, hors du temps qui passait. La lettre était longue, pleine de clichés, de tendresse, de désespoir et d’amertume. Elle y avait tout mis. Sa peur de la vie, sa crainte face a la mort, qu’elle accusait de venir injustement la chercher avant l’heure. Kate se décida a envoyer la lettre. Le lendemain il la lirait, il viendrait la voir. Elle ne voulait plus de la vie commune mais essayer de l’approcher. De se confier a la seule personne qu’elle possédait. Il ne pouvait pas la laisser tomber sinon elle allait sombrer dans la dépression et elle savait ce que sa impliquait. Les longues journées et les nuits interminables, a tourner et retourner jusqu’à ce que le sommeil la terrasse et la laisse épuisée et désemparée. Les jours passaient, longs et taciturnes. David n’avait pas écrit ; et n’écrirait plus. Kate le savait, elle lui pardonnait, elle ne l’aimait plus et se demandait même si elle l’avait aimé un jour. 2 nuits auparavant quelque chose de nouveau était entré en elle et la rongeait. Un soir, des bourdonnements d’oreille apparurent et elle en ignorait la cause. Le bruit était la, permanent et l’angoissait. Elle avait vu un docteur qui avait prescrit des fortifiants. Mais le mal était en elle et durait depuis 2 mois maintenant sans qu’il ne cesse de grandir. Elle ne pensait pourtant qu’a eux, jour et nuit. Incroyablement seule, Kate se sentait lasse.
En 4 mois, elle avait vu 4 docteurs. Elle n’avait rien. Puis vint l’électrocardiogramme, l’encéphalogramme, tous lui prescrivaient des traitements d’un mois. Le mal était en place. Mais n’empirait pas pour autant. Alors Kate pensa plus profondément a la mort. Elle n’était plus un être vivant mais une demie-morte.
10 mois passèrent ainsi, 20 docteurs différents et tous avaient répondu par la négative. Aucun ne savait.
10 Avril 1985
La situation devient angoissante. Je crois qu’il n’y a plus rien a faire. Mais l’espoir sommeille en moi. C’est trop con, je suis en train de gâcher une partie de mon existence pour quelque chose que j’arrive pas a contrôler. Mon moi.
25 Avril 1985
Ai pas dormi de la nuit. Je jure sue j’en arrive a être au bout du rouleau et que je vis très difficilement cette situation. Mon Dieu, aidez-moi !
5 Mai 1985
Ai vu David, il a une maladie bizarre lui aussi. Les docteurs viennent de la découvrir et disent que c’est peut-être lui qui me l’a filée. SIDA.
PostScriptum
C’est pas un texte moralisateur ou un truc comme ca mais bon j’ai eu de l’inspiration hier…
Poète Gwenn
Gwenn a publié sur le site 8 écrits. Gwenn est membre du site depuis l'année 2005.Lire le profil du poète GwennSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Sida
kate=né=tait=plus=el=le=mê=me=dé=jà=deux=jours=au=pa=ra=vant=el=le=sé=tait=dé=cou=vert=quel=que=cho=se=de=nou=veau=en=el=le=qui=na=vait=pas=exis=té=dans=son=pas=sé=el=le=chan=geait=phy=si=que=ment=sa=ne=se=vo=yait=pas=mais=mo=ra=le=ment=sa=clo=chait=des=i=dées=noi=res=pre=naient=pla=ce=en=el=le=et=el=le=ne=pou=vait=les=chas=ser=ka=te=eut=peur=del=le=da=bord=jus=quou=pou=vait=tel=le=al=ler=ses=pen=sées=lef=frayaient=ces=temps=ci=el=le=pen=sait=trop=sa=vie=son=a=ve=nir=rien=de=ce=la=né=tait=im=por=tant=de=puis=que=da=vid=la=vait=quit=té=el=le=é=tait=de=ve=nue=ain=si=el=le=ne=com=pre=nait=rien=da=vid=la=vait=quit=tée=pour=u=ne=au=tre=fem=me=plus=fem=me=que=kate=etait=ce=la=vraie=ex=pli=ca=tion=sa=tê=te=lui=fai=sait=mal=et=son=cœur=bat=tait=plus=fort=el=le=eut=en=co=re=peur=peur=de=la=mort=quand=da=vid=lui=a=vait=an=non=cé=sa=rup=tu=re=el=le=la=vait=pris=en=sou=riant=et=voi=là=qua=pré=sent=el=le=re=gret=tait 238sou=li=gné=mer=de=on=a=quand=mê=me=pas=sé=de=bons=mo=ments=en=semble 18
el=le=cher=chait=des=ex=cu=ses=mais=tout=ça=son=nait=faux=et=mal=ka=te=é=tait=tel=le=ment=mal=dans=sa=peau=quel=le=crut=sin=cè=re=ment=quel=le=al=lait=en=fi=nir=se=tuer=se=dé=trui=re 47
elle=ne=pou=vait=pas=con=ti=nuer=ain=si=sa=tor=peur=sa=peur=ses=lon=gues=nuits=din=som=nie=el=leentre=prit=dé=cri=re=a=da=vid=des=sayer=de=lui=ex=pli=quer=ce=qui=la=ron=geait=et=qui=sour=noi=se=ment=la=met=tait=hors=del=le=hors=du=temps=qui=pas=sait=la=let=tre=é=tait=lon=gue=plei=ne=de=cli=chés=de=ten=dres=se=de=dé=ses=poir=et=da=mer=tume=el=le=y=a=vait=tout=mis=sa=peur=de=la=vie=sa=crain=te=fa=ce=a=la=mort=quel=le=ac=cu=sait=de=ve=nir=in=jus=te=ment=la=cher=cher=a=vant=lheu=re=ka=te=se=dé=ci=da=a=en=voyer=la=lettre=le=len=de=main=il=la=li=rait=il=vien=drait=la=voir=el=le=ne=vou=lait=plus=de=la=vie=com=mu=ne=mais=es=sayer=de=lap=pro=cher=de=se=con=fier=a=la=seu=le=per=son=ne=quel=le=pos=sé=dait=il=ne=pou=vait=pas=la=lais=ser=tom=ber=si=non=el=le=al=lait=som=brer=dans=la=dé=pres=sion=et=el=le=sa=vait=ce=que=sa=im=pli=quait=les=lon=gues=jour=nées=et=les=nuits=in=ter=mi=na=bles=a=tour=ner=et=re=tour=ner=jus=quà=ce=que=le=som=meil=la=ter=ras=se=et=la=lais=se=é=pui=sée=et=dé=sem=pa=rée=les=jours=pas=saient=longs=et=ta=ci=turnes=da=vid=na=vait=pas=é=crit=et=né=cri=rait=plus=ka=te=le=sa=vait=el=le=lui=par=don=nait=el=le=ne=lai=mait=plus=et=se=de=man=dait=mê=me=si=el=le=la=vait=ai=mé=un=jour=point=deux=nuits=au=pa=ra=vant=quel=que=cho=se=de=nou=veau=é=tait=en=tré=en=el=le=et=la=ron=geait=un=soir=des=bour=don=ne=ments=do=rei=lle=ap=pa=ru=rent=et=el=le=en=i=gno=rait=la=cause=le=bruit=é=tait=la=per=ma=nent=et=lan=gois=sait=el=le=a=vait=vu=un=doc=teur=qui=a=vait=pres=crit=des=for=ti=fiants=mais=le=mal=é=tait=en=el=le=et=du=rait=de=puis=deux=mois=main=te=nant=sans=quil=ne=ces=se=de=gran=dir=el=le=ne=pen=sait=pour=tant=qua=eux=jour=et=nuit=in=croya=ble=ment=seu=le=ka=te=se=sen=tait=lasse 441
en=qua=tre=mois=el=le=a=vait=vu=qua=tre=doc=teurs=el=le=na=vait=rien=puis=vint=l=élec=tro=car=di=o=gram=me=len=cé=pha=lo=gram=me=tous=lui=pres=cri=vaient=des=trai=te=ments=dun=mois=le=mal=é=tait=en=pla=ce=mais=nem=pi=rait=pas=pour=au=tant=alors=ka=te=pen=sa=plus=pro=fon=dé=ment=a=la=mort=el=le=né=tait=plus=un=ê=tre=vi=vant=mais=u=ne=de=mie=mor=te 90
dix=mois=pas=sè=rent=ain=si=vir=gu=le=vingt=doc=teurs=dif=fé=rents=et=tous=a=vaient=ré=pon=du=par=la=né=ga=ti=ve=au=cun=ne=sa=vait 34
dix=a=vril=mil=le=neuf=cent=qua=tre=vingt=cin=q 12
la=si=tua=ti=on=de=vient=an=gois=san=te=je=crois=quil=ny=a=plus=rien=a=faire=mais=les=poir=som=mei=lle=en=moi=cest=trop=con=je=suis=en=train=de=gâ=cher=u=ne=par=tie=de=mon=exis=ten=ce=pour=quel=que=cho=se=que=jar=ri=ve=pas=a=con=trô=ler=mon=moi 63
vingt=cinq=a=vril=mil=le=neuf=cent=qua=tre=vingt=cin=q 13
ai=pas=dor=mi=de=la=nuit=je=ju=re=sue=jen=ar=ri=ve=a=ê=tre=au=bout=du=rou=leau=et=que=je=vis=très=dif=fi=ci=le=ment=cet=te=si=tua=ti=on=mon=dieu=ai=dez=moi 44
cinq=mai=mil=le=neuf=cent=qua=tre=vingt=cin=q 11
ai=vu=da=vid=il=a=u=ne=ma=la=die=bi=zar=re=lui=aus=si=les=doc=teurs=vien=nent=de=la=dé=cou=vrir=et=di=sent=que=cest=peut=tê=tre=lui=qui=me=la=fi=lée=si=da 43
Phonétique : Sida
katə netε plysz- εllə mεmə. deʒa dø ʒuʁz- opaʁavɑ̃, εllə setε dekuvεʁ kεlkə ʃozə də nuvo ɑ̃n- εllə, ki navε pa εɡziste dɑ̃ sɔ̃ pase. εllə ʃɑ̃ʒε. fizikəmɑ̃, sa nə sə vwajε pa. mε mɔʁaləmɑ̃ sa kloʃε. dεz- ide nwaʁə pʁənε plasə ɑ̃n- εllə e εllə nə puvε lε ʃase. katə y pœʁ. dεllə dabɔʁ. ʒysku puvε tεllə ale ? sε pɑ̃se lefʁεjε. sε tɑ̃ si εllə pɑ̃sε tʁo, sa vi, sɔ̃n- avəniʁ, ʁjɛ̃ də səla netε ɛ̃pɔʁtɑ̃. dəpɥi kə david lavε kite, εllə etε dəvənɥ ɛ̃si. εllə nə kɔ̃pʁənε ʁjɛ̃. david lavε kite puʁ ynə otʁə famə, plys famə kə katə. ətε sə la vʁε εksplikasjɔ̃ ? sa tεtə lɥi fəzε mal e sɔ̃ kœʁ batε plys fɔʁ. εllə y ɑ̃kɔʁə pœʁ. pœʁ də la mɔʁ. kɑ̃ david lɥi avε anɔ̃se sa ʁyptyʁə, εllə lavε pʁiz- ɑ̃ suʁjɑ̃ e vwala ka pʁezɑ̃ εllə ʁəɡʁεtε.suliɲe mεʁdə ! ɔ̃n- a kɑ̃ mεmə pase də bɔ̃ mɔmɑ̃z- ɑ̃sɑ̃blə.
εllə ʃεʁʃε dεz- εkskyzə mε tu sa sɔnε foz- e mal. katə etε tεllmɑ̃ mal dɑ̃ sa po kεllə kʁy sɛ̃sεʁəmɑ̃ kεllə alε ɑ̃ finiʁ : sə tɥe, sə detʁɥiʁə.
εllə nə puvε pa kɔ̃tinɥe ɛ̃si. sa tɔʁpœʁ, sa pœʁ, sε lɔ̃ɡ nɥi dɛ̃sɔmni. εllə ɑ̃tʁəpʁi dekʁiʁə a david, desεje də lɥi εksplike sə ki la ʁɔ̃ʒε e ki suʁnwazəmɑ̃ la mεtε ɔʁ dεllə, ɔʁ dy tɑ̃ ki pasε. la lεtʁə etε lɔ̃ɡ, plεnə də kliʃe, də tɑ̃dʁεsə, də dezεspwaʁ e damεʁtymə. εllə i avε tu mi. sa pœʁ də la vi, sa kʁɛ̃tə fasə a la mɔʁ, kεllə akyzε də vəniʁ ɛ̃ʒystəmɑ̃ la ʃεʁʃe avɑ̃ lœʁ. katə sə desida a ɑ̃vwaje la lεtʁə. lə lɑ̃dəmɛ̃ il la liʁε, il vjɛ̃dʁε la vwaʁ. εllə nə vulε plys də la vi kɔmynə mεz- esεje də lapʁoʃe. də sə kɔ̃fje a la sələ pεʁsɔnə kεllə pɔsedε. il nə puvε pa la lεse tɔ̃be sinɔ̃ εllə alε sɔ̃bʁe dɑ̃ la depʁesjɔ̃ e εllə savε sə kə sa ɛ̃plikε. lε lɔ̃ɡ ʒuʁnez- e lε nɥiz- ɛ̃tεʁminablə, a tuʁne e ʁətuʁne ʒyska sə kə lə sɔmεj la teʁasə e la lεsə epɥize e dezɑ̃paʁe. lε ʒuʁ pasε, lɔ̃ɡz- e tasityʁnə. david navε pa ekʁi, e nekʁiʁε plys. katə lə savε, εllə lɥi paʁdɔnε, εllə nə lεmε plysz- e sə dəmɑ̃dε mεmə si εllə lavε εme œ̃ ʒuʁ pwɛ̃ dø nɥiz- opaʁavɑ̃ kεlkə ʃozə də nuvo etε ɑ̃tʁe ɑ̃n- εllə e la ʁɔ̃ʒε. œ̃ swaʁ, dε buʁdɔnəmɑ̃ dɔʁεjə apaʁyʁe e εllə ɑ̃n- iɲɔʁε la kozə. lə bʁɥi etε la, pεʁmane e lɑ̃ɡwasε. εllə avε vy œ̃ dɔktœʁ ki avε pʁεskʁi dε fɔʁtifjɑ̃. mε lə mal etε ɑ̃n- εllə e dyʁε dəpɥi dø mwa mɛ̃tənɑ̃ sɑ̃ kil nə sεsə də ɡʁɑ̃diʁ. εllə nə pɑ̃sε puʁtɑ̃ ka ø, ʒuʁ e nɥi. ɛ̃kʁwajabləmɑ̃ sələ, katə sə sɑ̃tε lasə.
ɑ̃ katʁə mwa, εllə avε vy katʁə dɔktœʁ. εllə navε ʁjɛ̃. pɥi vɛ̃ lelεktʁɔkaʁdjɔɡʁamə, lɑ̃sefalɔɡʁamə, tus lɥi pʁεskʁivε dε tʁεtəmɑ̃ dœ̃ mwa. lə mal etε ɑ̃ plasə. mε nɑ̃piʁε pa puʁ otɑ̃. alɔʁ katə pɑ̃sa plys pʁɔfɔ̃demɑ̃ a la mɔʁ. εllə netε plysz- œ̃n- εtʁə vivɑ̃ mεz- ynə dəmi mɔʁtə.
di- mwa pasεʁe ɛ̃si viʁɡylə vɛ̃ dɔktœʁ difeʁɑ̃z- e tusz- avε ʁepɔ̃dy paʁ la neɡativə. okœ̃ nə savε.
diz- avʁil milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- sɛ̃k
la sitɥasjɔ̃ dəvjɛ̃ ɑ̃ɡwasɑ̃tə. ʒə kʁwa kil ni a plys ʁjɛ̃ a fεʁə. mε lεspwaʁ sɔmεjə ɑ̃ mwa. sε tʁo kɔ̃, ʒə sɥiz- ɑ̃ tʁɛ̃ də ɡaʃe ynə paʁti də mɔ̃n- εɡzistɑ̃sə puʁ kεlkə ʃozə kə ʒaʁivə pa a kɔ̃tʁole. mɔ̃ mwa.
vɛ̃t- sɛ̃k avʁil milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- sɛ̃k
ε pa dɔʁmi də la nɥi. ʒə ʒyʁə sɥ ʒɑ̃n- aʁivə a εtʁə o bu dy ʁulo e kə ʒə vis tʁε difisiləmɑ̃ sεtə sitɥasjɔ̃. mɔ̃ djø, εde mwa !
sɛ̃k mε milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- sɛ̃k
ε vy david, il a ynə maladi bizaʁə lɥi osi. lε dɔktœʁ vjεne də la dekuvʁiʁ e dize kə sε pø tεtʁə lɥi ki mə la file. sida.
Syllabes Phonétique : Sida
ka=tə=ne=tε=plys=zεl=lə=mε=mə=de=ʒa=dø=ʒuʁ=zo=pa=ʁa=vɑ̃=εl=lə=se=tε=de=ku=vεʁ=kεl=kə=ʃo=zə=də=nu=vo=ɑ̃=nεl=lə=ki=na=vε=pa=εɡ=zis=te=dɑ̃=sɔ̃=pa=se=εl=lə=ʃɑ̃=ʒε=fi=zi=kə=mɑ̃=sa=nə=sə=vwa=jε=pa=mε=mɔ=ʁa=lə=mɑ̃=sa=klo=ʃε=dε=zi=de=nwa=ʁə=pʁə=nε=pla=sə=ɑ̃=nεl=lə=e=εl=lə=nə=pu=vε=lε=ʃa=se=ka=tə=y=pœʁ=dεl=lə=da=bɔʁ=ʒys=ku=pu=vε=tεl=lə=a=le=sε=pɑ̃=se=le=fʁε=jε=sε=tɑ̃=si=εl=lə=pɑ̃=sε=tʁo=sa=vi=sɔ̃=na=və=niʁ=ʁjɛ̃=də=sə=la=ne=tε=ɛ̃=pɔʁ=tɑ̃=dəp=ɥi=kə=da=vid=la=vε=ki=te=εl=lə=e=tε=də=vənɥ=ɛ̃=si=εl=lə=nə=kɔ̃=pʁə=nε=ʁjɛ̃=da=vid=la=vε=ki=te=puʁ=y=nə=o=tʁə=fa=mə=plys=fa=mə=kə=ka=tə=ə=tε=sə=la=vʁε=εk=spli=ka=sjɔ̃=sa=tε=tə=lɥi=fə=zε=mal=e=sɔ̃=kœʁ=ba=tε=plys=fɔʁ=εl=lə=y=ɑ̃=kɔ=ʁə=pœʁ=pœʁ=də=la=mɔʁ=kɑ̃=da=vid=lɥi=a=vε=a=nɔ̃=se=sa=ʁyp=ty=ʁə=εl=lə=la=vε=pʁi=zɑ̃=su=ʁjɑ̃=e=vwa=la=ka=pʁe=zɑ̃=εl=lə=ʁə=ɡʁε=tε 242su=li=ɲe=mεʁ=də=ɔ̃=na=kɑ̃=mε=mə=pa=se=də=bɔ̃=mɔ=mɑ̃=zɑ̃=sɑ̃=blə 19
εl=lə=ʃεʁ=ʃε=dε=zεk=sky=zə=mε=tu=sa=sɔ=nε=fo=ze=mal=ka=tə=e=tε=tεl=lmɑ̃=mal=dɑ̃=sa=po=kεl=lə=kʁy=sɛ̃=sε=ʁə=mɑ̃=kεl=lə=a=lε=ɑ̃=fi=ni=ʁ=sə=tɥe=sə=det=ʁɥi=ʁə 47
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Poesie sans commentaire

02/05/2025Poeme-France
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Poème Relation intime
Du 15/11/2005 00:00
L'écrit contient 671 mots qui sont répartis dans 4 strophes.