Prose:Les Mains Et Le Tournesol
La Prose
Epuisés de soleil, les tournesols se ratatinaient nostalgiques de leur éclat
passé que magnifiait le peintre.
Il en va ainsi de la vie, de nos vies lorsque le temps immuable, cynique,
creuse nos rides, vieillit nos os, flértit nos mains.
Tous nos petits bonheurs patiemment rassemblés s’étiolent au rythme
de nos tempêtes intérieures, de nos orages intimes.
Et je re garde mes mains.
Et je puise à la source de vos regards amis.
Et chaque matin, je sais qu’un nouveau jour m’est promis.
Et je veux, inlassablement, le partager avec vous.
Pas en une espérance béate mais dans la certitude que d’autres ivresses
nous attendent.
Et je regarde mes mains, elles sont mes petits soldats, les messagères de mes délires,
de mes envies.
Mes mains doublement armées d’une plume plantée à jamais au cœur de mes
émotions et de tous mes bouquets d’utopies.
Et je dis à mes mains d’écrire, d’écrire encore, de dire, de dire encore, de crier,
de crier encore.
De hurler sans cesse dans l’avalanche de tous les mots du possible.
Qui n’a jamais éprouvé la lassitude, l’envie soudaine de la résignation,
le sentiment d’être arrivé au bout d’un chemin ?
Alors je dis à mes mains : dessinez-moi l’au-delà de l’océan, ouvrez-moi les carrefours de
cent mille routes, traçez-moi tous les sentiers de l’amitié et de la connivence.
Mes mains écrivent alors les mots de l’infinité.
La nuit peut bien tomber, elle tombera sûrement.
Je regarde mes mains, elles écrivent encore : elles disent que j’ai bien résisté.
Mieux que les tournesols avides de lumière.
passé que magnifiait le peintre.
Il en va ainsi de la vie, de nos vies lorsque le temps immuable, cynique,
creuse nos rides, vieillit nos os, flértit nos mains.
Tous nos petits bonheurs patiemment rassemblés s’étiolent au rythme
de nos tempêtes intérieures, de nos orages intimes.
Et je re garde mes mains.
Et je puise à la source de vos regards amis.
Et chaque matin, je sais qu’un nouveau jour m’est promis.
Et je veux, inlassablement, le partager avec vous.
Pas en une espérance béate mais dans la certitude que d’autres ivresses
nous attendent.
Et je regarde mes mains, elles sont mes petits soldats, les messagères de mes délires,
de mes envies.
Mes mains doublement armées d’une plume plantée à jamais au cœur de mes
émotions et de tous mes bouquets d’utopies.
Et je dis à mes mains d’écrire, d’écrire encore, de dire, de dire encore, de crier,
de crier encore.
De hurler sans cesse dans l’avalanche de tous les mots du possible.
Qui n’a jamais éprouvé la lassitude, l’envie soudaine de la résignation,
le sentiment d’être arrivé au bout d’un chemin ?
Alors je dis à mes mains : dessinez-moi l’au-delà de l’océan, ouvrez-moi les carrefours de
cent mille routes, traçez-moi tous les sentiers de l’amitié et de la connivence.
Mes mains écrivent alors les mots de l’infinité.
La nuit peut bien tomber, elle tombera sûrement.
Je regarde mes mains, elles écrivent encore : elles disent que j’ai bien résisté.
Mieux que les tournesols avides de lumière.
Poète Halbran
Halbran a publié sur le site 107 écrits. Halbran est membre du site depuis l'année 2013.Lire le profil du poète HalbranSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Les Mains Et Le Tournesol
əpɥize də sɔlεj, lε tuʁnəzɔl sə ʁatatinε nɔstalʒik də lœʁ eklapase kə maɲifjε lə pɛ̃tʁə.
il ɑ̃ va ɛ̃si də la vi, də no vi lɔʁskə lə tɑ̃z- imɥablə, sɛ̃ikə,
kʁøzə no ʁidə, vjεji noz- os, fleʁti no mɛ̃.
tus no pəti bɔnœʁ pasjamɑ̃ ʁasɑ̃ble sesjɔle o ʁitmə
də no tɑ̃pεtəz- ɛ̃teʁjəʁə, də noz- ɔʁaʒəz- ɛ̃timə.
e ʒə ʁə ɡaʁdə mε mɛ̃.
e ʒə pɥizə a la suʁsə də vo ʁəɡaʁdz- ami.
e ʃakə matɛ̃, ʒə sε kœ̃ nuvo ʒuʁ mε pʁɔmi.
e ʒə vø, ɛ̃lasabləmɑ̃, lə paʁtaʒe avεk vu.
pa ɑ̃n- ynə εspeʁɑ̃sə beatə mε dɑ̃ la sεʁtitydə kə dotʁəz- ivʁesə
nuz- atɑ̃de.
e ʒə ʁəɡaʁdə mε mɛ̃, εllə sɔ̃ mε pəti sɔlda, lε mesaʒεʁə də mε deliʁə,
də mεz- ɑ̃vi.
mε mɛ̃ dubləmɑ̃ aʁme dynə plymə plɑ̃te a ʒamεz- o kœʁ də mε
emɔsjɔ̃z- e də tus mε bukε dytɔpi.
e ʒə di a mε mɛ̃ dekʁiʁə, dekʁiʁə ɑ̃kɔʁə, də diʁə, də diʁə ɑ̃kɔʁə, də kʁje,
də kʁje ɑ̃kɔʁə.
də yʁle sɑ̃ sεsə dɑ̃ lavalɑ̃ʃə də tus lε mo dy pɔsiblə.
ki na ʒamεz- epʁuve la lasitydə, lɑ̃vi sudεnə də la ʁeziɲasjɔ̃,
lə sɑ̃timɑ̃ dεtʁə aʁive o bu dœ̃ ʃəmɛ̃ ?
alɔʁ ʒə di a mε mɛ̃ : desine mwa lo dəla də lɔseɑ̃, uvʁe mwa lε kaʁəfuʁ də
sɑ̃ milə ʁutə, tʁase mwa tus lε sɑ̃tje də lamitje e də la kɔnivɑ̃sə.
mε mɛ̃z- ekʁive alɔʁ lε mo də lɛ̃finite.
la nɥi pø bjɛ̃ tɔ̃be, εllə tɔ̃bəʁa syʁəmɑ̃.
ʒə ʁəɡaʁdə mε mɛ̃, εlləz- ekʁive ɑ̃kɔʁə : εllə dize kə ʒε bjɛ̃ ʁeziste.
mjø kə lε tuʁnəzɔlz- avidə də lymjεʁə.
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
02/04/2013 17:24Mariepaul
très belle lecture... hommage des mains....
merci du partage..
cen’estqu’unaurevoir...
02/04/2013 22:08Eden33
très joli ressenti, gm !
merci pour ce partage ... gmlavie
03/11/2013 17:28Christine.Huser
Et vos mains écrivent ce très beau texte ! merci j’aime beaucoup
03/11/2013 18:27Halbran
Bonsoir Christine
Je vous remercie pour votre passage et votre gentil commentaire
Guy
Prose Main
Du 02/04/2013 17:12
L'écrit contient 278 mots qui sont répartis dans 1 strophes.