Poème:Cette Nuit, Elles T’observent Encore.

Chaque nuit, tu appelles Morphée à l’aide.
Tu cherches le remède,
Celui qui te permettra d’atteindre celui qui t’obsède.
En vain, car l’insomnie te possède.

Elle fait partis de ta nuit, elle la représente,
Broie toutes tes rêveries indécentes.
Elle n’est pas clémente.
Tes envies de sommeil revitalisant,
Elle y est indifférente.

L’insomnie, c’est elle qui est la cause,
Une fois dans ton lit, de toutes tes psychoses.
Hanté par tes étranges désespérances.
Valsant tels des feuilles mortes avec le vent automnal.
Et elles dansent, elles chantes en toutes incohérence.
Elles se hissent dans ta vie, deviennent ton confessionnal.

Alors seul, la nuit, dans ton lit,
Tu ris, tu pleurs, tu cris.
Mais tu ne vis pas la nuit.
Non, tu la subis.
Elles se jouent de toi.
Dans un coin de ta chambre, dans l’armoire, derrière la porte,
Elles te voient.
Et sans t’en rendre compte, avec elles, elles t’emportent.

Elles t’emmènent loin,
Sans un seul témoin.
Au finale, tu l’auras trouvé,
Ce sommeil tant recherché.
Un sommeil charnel et éternel.
Ton dernier souffle s’est envolé,
Comme toi par la fenêtre horrifié.
Derrière toi tu a juste laissé un papier froissé d’excuses artificielles.