Poeme : À L’immolé
À L’immolé
Jouvenceaux, nous dénouons nos incertitudes,
Les tâtonnements faisant prendre de l’amplitude.
D’esculentes gnoses, acheminant vers la lucidité.
Une des réponses s’est retenue sur cette sommité
Qui mit à jour son agapè, me rendant redevable.
Te concevoir au calvaire m’était abominable ;
Remué, j’aimerais déclarer que je t’adopterai
Parmi tous les nouvellistes et leurs succès.
Si tu étais naufragé en l’abîme des flots,
Je te secourrais du léviathan et de Céto.
Si tu étais clivé par quelques fouets,
Je t’habillerais du plus coriace gilet.
Si tu culbutais en libre chute,
Je te rattraperais en parachute.
Si tu étais gravement souffreteux,
Je te livrerais aux médecins scrupuleux.
Si tu gisais presque assommé, accidenté,
J’amènerais les ambulances de toutes localités.
Si tu étais soudainement attaqué,
Je foncerais avec tes myriades d’anges batailler.
Si tu étais dans un feu de brousse,
Je désaxerais les affluents pour qu’ils l’éclaboussent.
Si tu étais bassement blasphémé,
J’intercèderais afin de te disculper.
Si tu étais séquestré à huis clos,
Tes oppresseurs seraient pris d’assaut.
Si tu étais touché par les irradiations,
Je te ferais des greffes et transfusions.
Mais je ne parle là qu’avec l’émotion :
Pour pouvoir rédimer les populations,
Il t’incombait le supplice à cette croix.
Les réfractaires, tu pouvais les sarcler ;
En substitut de ça, ils furent réinsérés ;
Procréateur d’une ligue faisant ta joie.
Les tâtonnements faisant prendre de l’amplitude.
D’esculentes gnoses, acheminant vers la lucidité.
Une des réponses s’est retenue sur cette sommité
Qui mit à jour son agapè, me rendant redevable.
Te concevoir au calvaire m’était abominable ;
Remué, j’aimerais déclarer que je t’adopterai
Parmi tous les nouvellistes et leurs succès.
Si tu étais naufragé en l’abîme des flots,
Je te secourrais du léviathan et de Céto.
Si tu étais clivé par quelques fouets,
Je t’habillerais du plus coriace gilet.
Si tu culbutais en libre chute,
Je te rattraperais en parachute.
Si tu étais gravement souffreteux,
Je te livrerais aux médecins scrupuleux.
Si tu gisais presque assommé, accidenté,
J’amènerais les ambulances de toutes localités.
Si tu étais soudainement attaqué,
Je foncerais avec tes myriades d’anges batailler.
Si tu étais dans un feu de brousse,
Je désaxerais les affluents pour qu’ils l’éclaboussent.
Si tu étais bassement blasphémé,
J’intercèderais afin de te disculper.
Si tu étais séquestré à huis clos,
Tes oppresseurs seraient pris d’assaut.
Si tu étais touché par les irradiations,
Je te ferais des greffes et transfusions.
Mais je ne parle là qu’avec l’émotion :
Pour pouvoir rédimer les populations,
Il t’incombait le supplice à cette croix.
Les réfractaires, tu pouvais les sarcler ;
En substitut de ça, ils furent réinsérés ;
Procréateur d’une ligue faisant ta joie.
Hassan Hyjazi
PostScriptum
Marc 2 : 17 « Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : ceux qui sont en santé n’ont pas besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je ne suis point venu appeler à la repentance les justes, mais les pécheurs. »
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Poème en Phonétique
ʒuvɑ̃so, nu denuɔ̃ noz- ɛ̃sεʁtitydə,
lε tatɔnəmɑ̃ fəzɑ̃ pʁɑ̃dʁə də lɑ̃plitydə.
dεskylɑ̃tə ɲozə, aʃəminɑ̃ vεʁ la lysidite.
ynə dε ʁepɔ̃sə sε ʁətənɥ syʁ sεtə sɔmite
ki mit a ʒuʁ sɔ̃n- aɡapε, mə ʁɑ̃dɑ̃ ʁədəvablə.
tə kɔ̃səvwaʁ o kalvεʁə metε abɔminablə,
ʁəmye, ʒεməʁε deklaʁe kə ʒə tadɔptəʁε
paʁmi tus lε nuvεllistəz- e lœʁ syksε.
si ty etε nofʁaʒe ɑ̃ labimə dε flo,
ʒə tə səkuʁʁε dy levjatɑ̃ e də seto.
si ty etε klive paʁ kεlk fuε,
ʒə tabijʁε dy plys kɔʁjasə ʒilε.
si ty kylbytεz- ɑ̃ libʁə ʃytə,
ʒə tə ʁatʁapəʁεz- ɑ̃ paʁaʃytə.
si ty etε ɡʁavəmɑ̃ sufʁətø,
ʒə tə livʁəʁεz- o medəsɛ̃ skʁypylø.
si ty ʒizε pʁεskə asɔme, aksidɑ̃te,
ʒamεnəʁε lεz- ɑ̃bylɑ̃sə də tutə lɔkalite.
si ty etε sudεnəmɑ̃ atake,
ʒə fɔ̃səʁεz- avεk tε miʁjadə dɑ̃ʒə bataje.
si ty etε dɑ̃z- œ̃ fø də bʁusə,
ʒə dezaksəʁε lεz- aflɥɑ̃ puʁ kil leklabuse.
si ty etε basəmɑ̃ blasfeme,
ʒɛ̃tεʁsεdəʁεz- afɛ̃ də tə diskylpe.
si ty etε sekεstʁe a ɥi klo,
tεz- ɔpʁesœʁ səʁε pʁi daso.
si ty etε tuʃe paʁ lεz- iʁadjasjɔ̃,
ʒə tə fəʁε dε ɡʁefəz- e tʁɑ̃sfyzjɔ̃.
mε ʒə nə paʁlə la kavεk lemɔsjɔ̃ :
puʁ puvwaʁ ʁedime lε pɔpylasjɔ̃,
il tɛ̃kɔ̃bε lə syplisə a sεtə kʁwa.
lε ʁefʁaktεʁə, ty puvε lε saʁkle,
ɑ̃ sybstity də sa, il fyʁe ʁeɛ̃seʁe,
pʁɔkʁeatœʁ dynə liɡ fəzɑ̃ ta ʒwa.
lε tatɔnəmɑ̃ fəzɑ̃ pʁɑ̃dʁə də lɑ̃plitydə.
dεskylɑ̃tə ɲozə, aʃəminɑ̃ vεʁ la lysidite.
ynə dε ʁepɔ̃sə sε ʁətənɥ syʁ sεtə sɔmite
ki mit a ʒuʁ sɔ̃n- aɡapε, mə ʁɑ̃dɑ̃ ʁədəvablə.
tə kɔ̃səvwaʁ o kalvεʁə metε abɔminablə,
ʁəmye, ʒεməʁε deklaʁe kə ʒə tadɔptəʁε
paʁmi tus lε nuvεllistəz- e lœʁ syksε.
si ty etε nofʁaʒe ɑ̃ labimə dε flo,
ʒə tə səkuʁʁε dy levjatɑ̃ e də seto.
si ty etε klive paʁ kεlk fuε,
ʒə tabijʁε dy plys kɔʁjasə ʒilε.
si ty kylbytεz- ɑ̃ libʁə ʃytə,
ʒə tə ʁatʁapəʁεz- ɑ̃ paʁaʃytə.
si ty etε ɡʁavəmɑ̃ sufʁətø,
ʒə tə livʁəʁεz- o medəsɛ̃ skʁypylø.
si ty ʒizε pʁεskə asɔme, aksidɑ̃te,
ʒamεnəʁε lεz- ɑ̃bylɑ̃sə də tutə lɔkalite.
si ty etε sudεnəmɑ̃ atake,
ʒə fɔ̃səʁεz- avεk tε miʁjadə dɑ̃ʒə bataje.
si ty etε dɑ̃z- œ̃ fø də bʁusə,
ʒə dezaksəʁε lεz- aflɥɑ̃ puʁ kil leklabuse.
si ty etε basəmɑ̃ blasfeme,
ʒɛ̃tεʁsεdəʁεz- afɛ̃ də tə diskylpe.
si ty etε sekεstʁe a ɥi klo,
tεz- ɔpʁesœʁ səʁε pʁi daso.
si ty etε tuʃe paʁ lεz- iʁadjasjɔ̃,
ʒə tə fəʁε dε ɡʁefəz- e tʁɑ̃sfyzjɔ̃.
mε ʒə nə paʁlə la kavεk lemɔsjɔ̃ :
puʁ puvwaʁ ʁedime lε pɔpylasjɔ̃,
il tɛ̃kɔ̃bε lə syplisə a sεtə kʁwa.
lε ʁefʁaktεʁə, ty puvε lε saʁkle,
ɑ̃ sybstity də sa, il fyʁe ʁeɛ̃seʁe,
pʁɔkʁeatœʁ dynə liɡ fəzɑ̃ ta ʒwa.