Prose:Angoisse.

Dans l’ombre de la nuit, l’angoisse me guette,
Comme une sombre brume qui m’envahit en tête.

Mon cœur bat la chamade, mes pensées s’emmêlent,
Dans ce tourbillon sombre où l’angoisse se révèle.

Des questions sans réponses envahissent mon esprit,
Et le doute insidieux se glisse dans mes nuits.

Quel est ce mal invisible qui me saisit ainsi ?
Une peur irrationnelle qui me poursuit sans répit.

Mon souffle se fait court, mes mains sont moites,
Je cherche désespérément une porte de sortie.

Mais l’angoisse est là, elle m’enlace de ses bras,
Comme une ombre persistante qui ne me lâche pas.

Je m’efforce de lutter, de trouver la lumière,
Dans cet abîme obscur où se perd ma prière.

Je cherche la force d’affronter cette épreuve,
De dompter ce démon qui me tient en laisse.

Dans la poésie, je trouve une échappatoire,
Un refuge où mon âme se libère de ses mors.

Les mots deviennent mes armes, ma voix qui résonne,
Pour exprimer mes tourments, mes peurs monotones.

Et dans chaque vers, j’exorcise ma douleur,
Je transforme mon angoisse en une fleur.

Une beauté fragile qui se dresse dans la nuit,
Un espoir qui murmure que tout ira bien, oui, tout ira bien.

Alors je m’accroche à ces mots, à cette poésie,
Qui me rappellent que l’angoisse est éphémère, qu’elle fuit.

Je me bats avec les armes de la créativité,
Pour vaincre l’angoisse et retrouver ma sérénité.

Car même dans les ténèbres, la lumière persiste,
L’angoisse n’est qu’une ombre qui se dissipe.

Et je suis plus forte que ces pensées oppressantes,
Je suis un poème vivant, une âme combattante.