Poème:Cycles D’existence.

Au seuil, tout est lumière et enchantement,
Dans l’aube de nos jours, nous planons, émerveillés,
Sous un firmament clair, tout nous semble enchanté,
La vie nous caresse, en un doux mouvement.

Les heures s’écoulent, baignées de clarté,
Dans cette euphorie, nous sommes bercés,
Emportés loin, dans un monde de pureté,
Ignorant que le temps nous est compté.

Mais l’éclat s’obscurcit, la magie s’affaiblit,
Les douceurs d’antan, lentement, se dissipent,
Les rêves que l’on chérissait, on les oublie,
Les couleurs se fondent en une palette triste.

Les saisons changent, les feuilles des arbres chutent,
L’hiver s’empare du jardin de nos vies,
Ce qui brillait tant, maintenant s’écroule,
Et ce qui était tendre, désormais, blesse et pique.

Que reste-t-il alors de ces jours ensoleillés ?
Ne sommes-nous plus que des restes, à peine bons pour les chiens ?
Ces moments, autrefois si précieux, si vaillamment sauvegardés,
Se sont-ils effrités, laissés derrière nous, sans rien ?

Mais même dans cette décrépitude, une beauté subsiste,
Un espoir, un renouveau qui, sous les débris, invite,
Nous montrant que malgré les ombres, la vie insiste,
Et nous enseigne que tout, avec le temps, s’apaise et s’adoucit.

Dans le tourbillon de l’existence, tout se métamorphose,
Ce qui semblait perdu, peut à nouveau éclore,
Dans le cœur, un nouvel amour se propose,
Prouvant que tout est cyclique, et que la vie, encore, explore.

Ainsi se déroulent les cycles de notre être,
De la splendeur à l’ombre, puis vers une nouvelle lumière,
Nous passons, semblables à des feuilles, à la merci des tempêtes,
Mais toujours, la vie nous enseigne qu’elle est sincère.