Texte:Peindre La Nature

L’homme de sa voix tranquille
pointant du doigt l’horizon
poursuivit d’un long discours.

Regarde combien c’est magnifique,
regarde tout au loin l’horizon,
là juste à la limite
entre le ciel et la terre,
regarde les couleurs,
celle du ciel d’un bleu sans nuage,
regarde au plus loin les arbres
qui se dressent majestueusement
avides de lumière
et qui cache le village,
regarde au-devant des arbres
les rangs de vignes,
bientôt ce sera les vendanges,
ramène vert toi-même le regard.

D’une voix chaude Roger
dépeignait la nature
et tout ce qu’il pouvait voir
du point le plus éloigné
de la limite de l’horizon
en ramenant le regard
vers le plus proche de lui-même.

Je restais sans mot dire,
j’étais comme dans un rêve
écoutant Roger me parler
de cette beauté de la nature,
de cet instant présent
où en fait tout est à découvrir.