Poème:Adieux

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L’orage gronde au sommet de ma colline
Songes d’un être tourmenté et fatigué
Que se passe-t-il ? pourquoi j’ai tout oublié ?
Qui je suis ? Toi là bas, aide moi à retrouver ma mine

Viens auprés de moi déjà te reposer,
Attendons que ton orage soit calmé,
Tes tourments tu dois les laisser de côté,
Restes avec moi je vais t’aider !

Je pose ma tête au creux de tes bras, les larmes descendent
Illusion d’une vie de maigre et de gras, mourrir je scande
La règle du jeu, la faiblesse m’empare
Comme la lumière des cieux, la noirceur traverse mes remparts

Tes larmes je vais les sécher, laisses toi juste guider…
La mort pour toi je combattrai, avec moi je veux te garder…
La noiceur en toi me fait peur,
J’essaierai de la vraincre avec mon cœur !

La vie est pour les géants, moi je n’ai pas la volonté
On bâtissait des cathédrales, on baptisait des enfants
Recherche ce saint Graal, tu es d’une grande bonté
Je voudrais me cacher au creux des étangs, me noyer dans mon sang

Je t’autorise à te noyer mais uniquement dans mes yeux,
Regardes les au plus profonds d’eux,
Tu y découvriras que la vie est ton unique choix,
Sinon tu m’enmèneras, n’importe où avec toi ! …

Tu as ta famille, ne la gâche pas pour un ingrat
Tu ne dois pas voyager à mes côtés, sur les chemins de la liberté
Avec mes rêves et mes idées, à toi mon bel amour je penserais
La mort est une île, c’est l’appel du trépas

Ma famille, elle n’est déjà plus à moi désolée,
Ma soit disant meilleure « amie » m’a déjà tout volée…
Mon cœur, ma tête ne sont déjà plus depuis longtemps…
Si tu pars sur ton île enmènes moi pour moi aussi il est grand temps…

Tu as donné naissance à 2 gamins, ne fait pas d’eux des orphelins
Moi je n’ai plus aucun rattachement, à mon cœur tous les jours je ments
Je ne ressens ni désir, ni envie, ni plaisir, même sur ma séxualité me fait trembler !
Bientôt je serais parti, il faudra t’y résigner !

C’est vrai j’ai 2 supers gamins qui préfèrent tous les deux leur belle-mère,
Non qu’ils n’aiment pas leur mère mais elle est bien trop sévère…
Les cimetières sont remplis de gens indispensables tu le sais aussi…
Et vivre sans moi je les en sais tout à fait capables, je les ai éduqués ainsi…

C’est l’âge qui veut ça, ne t’inquiète pas, ils grandiront ce sont juste des garçons.
Je suis un faible, la partie est perdue d’avance
Venge moi ma chérie, profite de la vie avec insistance
Tu verras, ils grandiront et de plus en plus t’aimeront !

Non moi aussi j’en peux vraiment plus,
Tout ne cesse de me tomber dessus,
Ils seront bien mieux sans moi je le sais,
Pour le faire je vais avoir tout l’été, ils ne seront plus à mes côtés…