Poème:« Personne Ne Meurt Avant L’heure »

[/B]
Si je vous disais que la vie ne fait pas de cadeau, que me répondriez-vous ? Plus d’un, peut-être s’apprêteraient à y acquiescer ou le réfuter n’est-ce pas ? Alors, peut importe le cas de figure, moi, je vous le réitère : la vie ne fait pas de cadeau.
De même que rien n’est fortuit, rien n’est gratuit, tout a un prix ; tout se paie, d’une manière ou d’une autre.
On nait et est, non pas parce qu’on est le plus doué, le plus célèbres, et le meilleur de tous ceux qui aient existe, ni encore moins parce qu’il nous a été par, je ne sais qui, la mission du salut de l’humanité assurée. On nait, parce qu’il a été quelque part décidé, par la réunion de toutes les conditions qu’il en soit un jour ainsi, pour ainsi notre entrée triomphale au monde effectuer.
La nature, dans sa sagesse, décide et détermine tout ; elle ne se trompe point du tout, et ne supporte pas, non seulement le vide et le déséquilibre, mais également l’injustice, la méchanceté, et tout ce qui, l’ordre de ce qu’elle a établit se propose, délibérément, de renverser.
Tout comme on ne nait pas par hasard, par voie de conséquence, on ne saurait ainsi mourir. Nos yeux ordinairement, sur ce qu’on résout d’ignorer ou qu’on refuse d’apprécier ou encore de faire, se ferment. Ils se ferment également, chaque jour ou au moment où le besoin se fait sentir d’un digne hommage au repos momentané du corps. Mais, il est prévu un moment où ils se fermeront définitivement, tout au moins pour ailleurs s’ouvrir, si à la théorie de la bible on peut s’en tenir, et ce, pour le repos, ou le tourment eternel de l’âme.
Quand, peut importe notre âge, notre âme s’avère fatiguée, abattue et dépourvue de toutes ses forces, sa vigueur et vitalité ; quand le poids de l’existence, sur terre, lui pèse trop lourdement dessus, ou tout simplement, qu’elle la réclame ou non, retraite lui est imposée. Tout est donc tranché. Contre son rappel, plus rien et surtout personne, n’y peut rien ; même pas les entités qui, à son origine en étaient, peut importe la dimension où elles se trouvent. Elles ne peuvent donc, que leur accord y donner. Et le corps, cette prison, dorée dans bien des cas, ne peut que d’engrais servir, dans tous les sens, au vaste champ patrimonial des souvenirs de la terre.
Alors, tant qu’il nous plaise et qu’il soit autorisé de continuer de vivre, il faut en jouir, le plus pleinement que possible. Ne cessons pas d’aspirer, de désirer, de projeter et de perspectiver où que l’on soit, quoiqu’il en soit et peu importe la manière qu’il soit ; dans le temps et dans l’espace.
Luttons pour nos idée, peut importe qu’elles ne servent que d’ornement à notre conscience et imagination. Un jour ou un autre, tout au moins dans notre tête, elles se feront réalité, même quand pour plus d’un elles paraissent des plus ridicules et absurdes. Ne cessons donc pas de lutter pour qu’il en soit ainsi. Ne nous laissons pas intimider ni épuiser par le lot de l’existence. Ne lâchons pas prise. En tout cas, gardons le sourire. Efforçons-nous de faire le bien. Animons-nous rien que de pensées positives. Choisissons le camp de la vie, tant dans pensée que dans nos actes. Respectons la vie, car elle est sacrée. Soyons des artisans de paix. Optons pour la vie, partout où l’on passe, pour que plus personne ne meure avant l’heure, ni toi, ni lui, ni vous, ni eux, ni nous ; ni moi qui ai bataille triomphalement livré contre la mort et le diable :
Je suis ce héro du destin final,
Sans qu’elle ne s’y attendit,
Le plan et les ruses de la mort
Pour s’accaparer de l’humanité,
Je les ai découverts.
Assoiffée de sang, mon sang,
Ce jour-la, à moi,
Elle voulait à tout prix s’en prendre.
Elle me guettait, de manière acharnée ;
Je le pressentais, et l’impression ’en avais,
En d’autres termes, je le savais.
Elle était avide de bon sens,
D’avoir de moi voulu se saisir ;
Lâchement et comme par surprise.
Des boules de feu lui sortaient
Par le nez et par la gueule
Et mon sang voulait.
Elle rodait autour de moi,
En compagnie de tous ses suppôts,
Et à tout bout de champ, mes pas suivait.
Je le savais, mais elle, l’ignorait.
A côté de moi, dans le bus où j’étais,
Ce Jeudi Saint, pour son festin,
Comme au dernier repas du Christ,
La veille de sa passion,
Mon corps en ferait le pain
Et mon sang le vain,
Pour la plus grande gloire
De ce pseudo ange de lumière.
Mais, ironie du sort,
Alors que tous me guettaient
J’étais déjà sous l’ombre du Christ,
Il m’a dit, de toi là haut,
Je n’ai pas encore besoin mon fils,
Ta mission ne fait que commencer ici-bas.
Il t’y reste encore plein de choses à faire.
Crois, aucune force du mal, ne prévaudra sur toi,
Même pas celles de l’enfer.
De mes mains, à mon image
Et à ma ressemblance je t’ai créé,
A moi tu reviendras au terme de ta mission.
10 milles tomberont à ta gauche
Et 100 milles à ta droite,
Je ne permettrai, tu as ma parole,
Que même un seul cheveu de ta tête s’arrache.
Dans les moments d’adversités, toujours j’enverrai
Avant même que les choses tournent mal,
Mes anges pour te venir en aide.
Le père à qui sur terre je t’avais confié,
Tu le sais autant que moi,
Il réjouit maintenant avec moi.
Je l’ai rappelé en vue de la récompense
Au bénéfice de laquelle il a si durement travaillé.
Il est maintenant, pour toi,
Mieux que quand sur terre il était,
Un ange protecteur, toujours il veille sur toi,
Je lui ai conféré plein pouvoir,
Car il a combattu le bon combat,
Maintenant, il est aves moi,
Il veille sur vous tous
Qui l’aimez tant et qu’il a tant aimés.
Sur lui, la mort n’a pas su prévaloir,
Pouvoir je lui ai donné de la vaincre.
Il n’est pas mort, il est avec moi.
Pour lui, ici, c’est le bonheur sans fin,
Ne vous inquiétez pas pour lui,
Réjouissez-vous, je sais que ce n’est pas facile,
Mais réjouissez-vous, pour que mes dons,
A travers lui puissent mieux sur vous se répandre.
On est tous des morts ambulants,
Dans l’attente de l’instant où notre âme,
Par ordre supérieur, soit de notre corps,
Cette putain de prison, décisivement détachée
Et ainsi vers son créateur s’envoler
En vue de pouvoir gloire,
Eternellement lui rendre.

La mort est la finalité même de la vie,
Mais, rien et surtout personne
N’est autorisé a sur son effectivité,
Pour rien au monde et sous aucun prétexte,
Même pas Satan le diable, sous celui du pèche,
Ou de la désobéissance, anticiper.
Désormais, de cette cuisante vérité
J’en suis plus que persuadé
Sur terre, rien ne se réalise
Si le ciel ne se l’autorise.

Camilingue