Univers de poésie d'un auteur

Texte:Bleu Blanc Jaune

Le Texte

Mes souvenirs se brisent sur des rochers sournois
Leurs échos me parviennent timides
Quand à bout de souffle et de courage
J’agite encore les bras pour tenir en surface.
Je n’ai pas de regrets
Même si le fardeau des peines et son poids
M’attirent vers le fond où dorment les chimères.

Entends ma voix mon fils, malgré le bruit des vagues,
Sois fort avec ou sans repère,
Sois fier même si tu t’y perds,
Continue sans faillir à ourler ton sillage
Envers et contre tout ce qui te met en rage.
Ne renonce jamais à l’île de ton rêve,
Qui mouille bien ancrée au plus profond de toi.
Ton port d’attache c’est ta vie et ce que tu en fais
N’oublie pas d’où tu viens ni où tu veux aller…

A chaque jour perdu suffit son lot de peine,
A chaque amour gâché suffit sa part de haine,
A chaque vie volée suffit son flot de sang…

La nuit montre parfois des jeux d’effets glaçants,
Elle peut tout tenir dans ses voiles tendues,
Quand pris dans ses filets aux mailles inquiétantes
Scintillent jusqu’à l’aube des grains étincelants ;

Si l’on sait regarder, chacun sous la surface
Laisse un point lumineux, un petit caillou blanc
Que les oiseaux du ciel ne peuvent pas atteindre.
En émergeant des eaux, ces lucioles sans nombre,
Dessinent à grands traits de reflets ondulants
Les colonnes d’un temple de pur velours liquide
Où chacun peut entrer si son cœur y consent,
Puis y trouver l’ilot, d’où reprendre son cap.

Reste droit et fidèle à tes premiers émois ;
Ne fais pas comme ceux qui, forts de leur départ,
Laissent battre le foc aux vents indifférents
Et s’éveillent hagards quand survient le naufrage.

Si le doute te prend au large de tes peurs,
Tu peux l’apprivoiser avec un seul sourire,
Sans jamais renoncer à regarder devant.
Qui n’a jamais connu l’horizon des mirages,
Les rêves merveilleux de plages accueillantes,
Avec au point du jour un réveil décevant ? . .
L’esprit entre deux eaux, le flot des habitudes,
y a-t-il du nouveau vraiment sous le soleil ?

Les jours suivent les nuits malgré le bruit des bombes,
Notre terre meurtrie par des crimes sans nombre
Frémit sous les décombres où dorment ses enfants.
Avec perte et fracas, nous laissons sur sa peau
Les cicatrices de nos maux en y creusant leurs tombes.

Sur la plage endormie, de sable et d’or mêlés
A la venue du jour, la lumière dévoile
De sombres graffitis, couleur de sang séché.
Les bruits sourds de la ville viennent y échouer,
Sans peur d’y dévoiler des miroirs indécents…
Chacun s’y débat comme il peut
Pour y faire sa place, à grands coups de dénis et de renoncements ;

Confus et honteux, d’autres vont simplement
Renoncer à regarder la mer et ses rouleaux tenaces.
Troupeau bêlant et sans histoire, ils sont prêts pour la tonte.
De faux pasteurs improvisés, sans âme ni conscience
Se chargent de leur sort pour quelque écu sonnant,
Nus devant leurs bourreaux fébriles et tremblants,
ces malheureux n’ont plus ni force ni courage,
Ils ne voient même plus les barreaux de leurs cages
Et pour s’y attaquer n’ont plus que quelques dents…

A l’appel du berger, ils sont en rang serré,
Parés pour l’holocauste sous l’œil des maquignons,
Misérables banquiers et marchands de canons
Qui leur servent le foin pour l’ultime voyage.

Ces fieffés imposteurs les toisent méprisants
Du haut de tours d’ivoire, piètres stèles médiatiques,
D’où ils se reconnaissent, Se congratulent et sèment,
Pour mieux les asservir, leur poison bien pensant…

Indignes toi mon fils face à ces marionnettes creuses,
Les illusions qui les agitent ne sont que vanité et poursuite du vent.

Des dragons de papier, devant les pyramides,
En n’agitant les bras et en vociférant,
N’ébranlent pas leurs fondements
Et leurs petits profits d’illusionnistes habiles,
face à l’éternité se perdent dans le vide…
Leurs molles accolades étreignent le néant,
Les pieds dans l’océan, ces marins de fortune
Croient pouvoir le vider avec des épuisettes,
Mus par le noir dessein d’y capturer la lune.

Témoins de ces ébats malgré eux sous les dunes,
A l’ombre de croix uniformes dorment des innocents
Sacrifiés trop tôt pour d’infâmes mensonges.
Pourtant même ce sommeil-là ne les attriste pas,
Et c’est, parés de rutilants costumes, qu’ils peuvent deux fois l’an
Vomir gerbes de fleurs coupées et homélies posthumes.
Ils viennent encore par leurs discours immondes
Insulter des héros happés à fleur de vie par un luxe indécent.

Dormez en paix soldats, malgré ces turpitudes,
Les sillons qui vous ont engloutis portent le témoignage
Qui seul peut les confondre.
Loin des langues de bois et leurs effets de manche,
Le silence de vos humbles sépultures
Est de loin préférable au monde où se répandent ces éclats.
Le futur aura raison de leur ton méprisant,
De leurs airs supérieurs et leur tiédeur putride.

Ils peuvent s’affubler de noms de dieux romains
Les arrogants roquets aux airs jupitériens
Seront déboulonnés de leurs socles fragiles.

Les peuples ont souvent les princes qu’ils méritent ;
Heureux sont ceux qui savent reconnaître
Au-delà du paraître la grandeur et les vertus dignes d’un capitaine.

Des zombies rivés à leurs smartphones
Déambulent hagards à la porte des villes.
La société civile émule ses fleurons
A grands coups de slogans et de pamphlets stériles,
C’est le règne du tout connecté,
Big-Brother sculpte des géants aux pieds d’argile
Posés sur des parterres de vases communicants…

Pourtant, même balloté par la houle,
On voit poindre le jour qui toujours nous surprend
Si un seul, parait-il, regarde le soleil en face
Il fait fondre la glace et renaitre un printemps…

Enfants du monde, indignez-vous
Les fusils et les sabres sont trop lourds pour vos âmes légères,
Quels que soient les motifs et leurs bannières,
Ils ne valent pas les trésors de vos cœurs innocents ;
Donnez vous la main à cent lieux à la ronde,
Votre cercle assez grand fera le tour du monde.

La planète prend soin de tous ses occupants
Pour peu qu’ils en perçoivent le murmure,
Sans jamais le confondre avec le tumulte grinçant
D’autres chants belliqueux
Portés par des fanfares aux accords dissonants.

Bâtissez de vos mains une cité radieuse,
Loin des vacarmes incessants,
Soyez le vin nouveau dans les outres nouvelles,
Ceux qui restent debout et ceux qui ne sont plus
S’uniront fraternels, diaprés de vos couleurs…
Plus de ciels menaçants ni de pâles froideurs,
Car des jours meilleurs, impatients, vous attendent,
Sous des nuages doux et le regard des anges.

A ceux qui ne sont Rien…
octobre 2018
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PostScriptum

La messe est dite .

Poeme de Jeanlebon

Écrivain Jeanlebon

Jeanlebon a publié sur le site 2 écrits. Jeanlebon est membre du site depuis l'année 2018.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Bleu Blanc Jaunemε suvəniʁ sə bʁize syʁ dε ʁoʃe suʁnwa
lœʁz- eʃo mə paʁvjεne timidə
kɑ̃t- a bu də suflə e də kuʁaʒə
ʒaʒitə ɑ̃kɔʁə lε bʁa puʁ təniʁ ɑ̃ syʁfasə.
ʒə nε pa də ʁəɡʁε
mεmə si lə faʁdo dε pεnəz- e sɔ̃ pwa
matiʁe vεʁ lə fɔ̃t- u dɔʁme lε ʃimεʁə.

ɑ̃tɑ̃ ma vwa mɔ̃ fis, malɡʁe lə bʁɥi dε vaɡ,
swa fɔʁ avεk u sɑ̃ ʁəpεʁə,
swa fje mεmə si ty ti pεʁd,
kɔ̃tinɥ sɑ̃ fajiʁ a uʁle tɔ̃ sijaʒə
ɑ̃vεʁz- e kɔ̃tʁə tu sə ki tə mεt ɑ̃ ʁaʒə.
nə ʁənɔ̃sə ʒamεz- a lilə də tɔ̃ ʁεvə,
ki mujə bjɛ̃ ɑ̃kʁe o plys pʁɔfɔ̃ də twa.
tɔ̃ pɔʁ dataʃə sε ta vi e sə kə ty ɑ̃ fε
nubli pa du ty vjɛ̃ ni u ty vøz- ale…

a ʃakə ʒuʁ pεʁdy syfi sɔ̃ lo də pεnə,
a ʃakə amuʁ ɡaʃe syfi sa paʁ də-εnə,
a ʃakə vi vɔle syfi sɔ̃ flo də sɑ̃…

la nɥi mɔ̃tʁə paʁfwa dε ʒø defε ɡlasɑ̃,
εllə pø tu təniʁ dɑ̃ sε vwalə tɑ̃dɥ,
kɑ̃ pʁi dɑ̃ sε filεz- o majəz- ɛ̃kjetɑ̃tə
sɛ̃tije ʒyska lobə dε ɡʁɛ̃z- etɛ̃səlɑ̃,

si lɔ̃ sε ʁəɡaʁde, ʃakœ̃ su la syʁfasə
lεsə œ̃ pwɛ̃ lyminø, œ̃ pəti kaju blɑ̃
kə lεz- wazo dy sjεl nə pəve pa atɛ̃dʁə.
ɑ̃n- emεʁʒɑ̃ dεz- o, sε lysjɔlə sɑ̃ nɔ̃bʁə,
desine a ɡʁɑ̃ tʁε də ʁəflεz- ɔ̃dylɑ̃
lε kɔlɔnə dœ̃ tɑ̃plə də pyʁ vəluʁ likidə
u ʃakœ̃ pø ɑ̃tʁe si sɔ̃ kœʁ i kɔ̃se,
pɥiz- i tʁuve lilo, du ʁəpʁɑ̃dʁə sɔ̃ kap.

ʁεstə dʁwa e fidεlə a tε pʁəmjez- emwa,
nə fε pa kɔmə sø ki, fɔʁ də lœʁ depaʁ,
lεse batʁə lə fɔk o vɑ̃z- ɛ̃difeʁɑ̃
e sevεje-aɡaʁd kɑ̃ syʁvjɛ̃ lə nofʁaʒə.

si lə dutə tə pʁɑ̃t- o laʁʒə də tε pœʁ,
ty pø lapʁivwaze avεk œ̃ səl suʁiʁə,
sɑ̃ ʒamε ʁənɔ̃se a ʁəɡaʁde dəvɑ̃.
ki na ʒamε kɔny lɔʁizɔ̃ dε miʁaʒə,
lε ʁεvə mεʁvεjø də plaʒəz- akœjɑ̃tə,
avεk o pwɛ̃ dy ʒuʁ œ̃ ʁevεj desəvɑ̃ ? .
lεspʁi ɑ̃tʁə døz- o, lə flo dεz- abitydə,
i a til dy nuvo vʁεmɑ̃ su lə sɔlεj ?

lε ʒuʁ sɥive lε nɥi malɡʁe lə bʁɥi dε bɔ̃bə,
nɔtʁə teʁə məʁtʁi paʁ dε kʁimə sɑ̃ nɔ̃bʁə
fʁemi su lε dekɔ̃bʁəz- u dɔʁme sεz- ɑ̃fɑ̃.
avεk pεʁtə e fʁaka, nu lεsɔ̃ syʁ sa po
lε sikatʁisə də no moz- ɑ̃n- i kʁøzɑ̃ lœʁ tɔ̃bə.

syʁ la plaʒə ɑ̃dɔʁmi, də sablə e dɔʁ mεle
a la vənɥ dy ʒuʁ, la lymjεʁə devwalə
də sɔ̃bʁə- ɡʁafiti, kulœʁ də sɑ̃ seʃe.
lε bʁɥi suʁd də la vilə vjεne i eʃue,
sɑ̃ pœʁ di devwale dε miʁwaʁz- ɛ̃desɑ̃…
ʃakœ̃ si deba kɔmə il pø
puʁ i fεʁə sa plasə, a ɡʁɑ̃ ku də deniz- e də ʁənɔ̃səmɑ̃,

kɔ̃fyz- e ɔ̃tø, dotʁə- vɔ̃ sɛ̃pləmɑ̃
ʁənɔ̃se a ʁəɡaʁde la mεʁ e sε ʁulo tənasə.
tʁupo bεlɑ̃ e sɑ̃z- istwaʁə, il sɔ̃ pʁε puʁ la tɔ̃tə.
də fo pastœʁz- ɛ̃pʁɔvize, sɑ̃z- amə ni kɔ̃sjɑ̃sə
sə ʃaʁʒe də lœʁ sɔʁ puʁ kεlkə eky sɔnɑ̃,
nys dəvɑ̃ lœʁ buʁʁo febʁiləz- e tʁɑ̃blɑ̃,
sε maləʁø nɔ̃ plys ni fɔʁsə ni kuʁaʒə,
il nə vwae mεmə plys lε baʁo də lœʁ kaʒə
e puʁ si atake nɔ̃ plys kə kεlk dɑ̃…

a lapεl dy bεʁʒe, il sɔ̃t- ɑ̃ ʁɑ̃ seʁe,
paʁe puʁ lɔlɔkostə su lœj dε makiɲɔ̃,
mizeʁablə bɑ̃kjez- e maʁʃɑ̃ də kanɔ̃
ki lœʁ sεʁve lə fwɛ̃ puʁ lyltimə vwajaʒə.

sε fjefez- ɛ̃pɔstœʁ lε twaze mepʁizɑ̃
dy-o də tuʁ divwaʁə, pjεtʁə- stεlə medjatik,
du il sə ʁəkɔnεse, sə kɔ̃ɡʁatyle e sεme,
puʁ mjø lεz- asεʁviʁ, lœʁ pwazɔ̃ bjɛ̃ pɑ̃sɑ̃…

ɛ̃diɲə twa mɔ̃ fis fasə a sε maʁjɔnεtə kʁøzə,
lεz- ilyzjɔ̃ ki lεz- aʒite nə sɔ̃ kə vanite e puʁsɥitə dy vɑ̃.

dε dʁaɡɔ̃ də papje, dəvɑ̃ lε piʁamidə,
ɑ̃ naʒitɑ̃ lε bʁaz- e ɑ̃ vɔsifeʁɑ̃,
nebʁɑ̃le pa lœʁ fɔ̃dəmɑ̃
e lœʁ pəti pʁɔfi dilyzjɔnistə-abilə,
fasə a letεʁnite sə pεʁde dɑ̃ lə vidə…
lœʁ mɔləz- akɔladəz- etʁεɲe lə neɑ̃,
lε pje dɑ̃ lɔseɑ̃, sε maʁɛ̃ də fɔʁtynə
kʁwae puvwaʁ lə vide avεk dεz- epɥizεtə,
mys paʁ lə nwaʁ desɛ̃ di kaptyʁe la lynə.

temwɛ̃ də sεz- eba malɡʁe ø su lε dynə,
a lɔ̃bʁə də kʁwa ynifɔʁmə- dɔʁme dεz- inɔsɑ̃
sakʁifje tʁo to puʁ dɛ̃famə mɑ̃sɔ̃ʒə.
puʁtɑ̃ mεmə sə sɔmεj la nə lεz- atʁistə pa,
e sε, paʁe də ʁytilɑ̃ kɔstymə, kil pəve dø fwa lɑ̃
vɔmiʁ ʒεʁbə- də flœʁ kupez- e ɔmeli pɔstymə.
il vjεne ɑ̃kɔʁə paʁ lœʁ diskuʁz- imɔ̃də
ɛ̃sylte dεz- eʁo-apez- a flœʁ də vi paʁ œ̃ lyksə ɛ̃desɑ̃.

dɔʁmez- ɑ̃ pε sɔlda, malɡʁe sε tyʁpitydə,
lε sijɔ̃ ki vuz- ɔ̃ ɑ̃ɡluti pɔʁte lə temwaɲaʒə
ki səl pø lε kɔ̃fɔ̃dʁə.
lwɛ̃ dε lɑ̃ɡ də bwaz- e lœʁz- efε də mɑ̃ʃə,
lə silɑ̃sə də vo œ̃blə sepyltyʁə
ε də lwɛ̃ pʁefeʁablə o mɔ̃də u sə ʁepɑ̃de sεz- ekla.
lə fytyʁ oʁa ʁεzɔ̃ də lœʁ tɔ̃ mepʁizɑ̃,
də lœʁz- εʁ sypeʁjœʁz- e lœʁ tjedœʁ pytʁidə.

il pəve safyble də nɔ̃ də djø ʁɔmɛ̃
lεz- aʁɔɡɑ̃ ʁɔkεz- oz- εʁ ʒypiteʁjɛ̃
səʁɔ̃ debulɔne də lœʁ sɔklə fʁaʒilə.

lε pəpləz- ɔ̃ suvɑ̃ lε pʁɛ̃sə kil meʁite,
œʁø sɔ̃ sø ki save ʁəkɔnεtʁə
o dəla dy paʁεtʁə la ɡʁɑ̃dœʁ e lε vεʁtys diɲə dœ̃ kapitεnə.

dε zɔ̃bi ʁivez- a lœʁ smaʁtfɔnə
deɑ̃byle-aɡaʁdz- a la pɔʁtə dε vilə.
la sɔsjete sivilə emylə sε fləʁɔ̃
a ɡʁɑ̃ ku də slɔɡɑ̃z- e də pɑ̃flε steʁilə,
sε lə ʁεɲə dy tu kɔnεkte,
biɡ bʁɔtœʁ skylptə dε ʒeɑ̃z- o pje daʁʒilə
poze syʁ dε paʁteʁə- də vazə kɔmynikɑ̃…

puʁtɑ̃, mεmə balɔte paʁ la ulə,
ɔ̃ vwa pwɛ̃dʁə lə ʒuʁ ki tuʒuʁ nu syʁpʁɑ̃
si œ̃ səl, paʁε til, ʁəɡaʁdə lə sɔlεj ɑ̃ fasə
il fε fɔ̃dʁə la ɡlasə e ʁənεtʁə œ̃ pʁɛ̃tɑ̃…

ɑ̃fɑ̃ dy mɔ̃də, ɛ̃diɲe vu
lε fyzilz- e lε sabʁə- sɔ̃ tʁo luʁd puʁ voz- amə leʒεʁə,
kεl kə swae lε mɔtifz- e lœʁ banjεʁə,
il nə valɑ̃ pa lε tʁezɔʁ də vo kœʁz- inɔsɑ̃,
dɔne vu la mɛ̃ a sɑ̃ ljøz- a la ʁɔ̃də,
vɔtʁə sεʁklə ase ɡʁɑ̃ fəʁa lə tuʁ dy mɔ̃də.

la planεtə pʁɑ̃ swɛ̃ də tus sεz- ɔkypɑ̃
puʁ pø kilz- ɑ̃ pεʁswave lə myʁmyʁə,
sɑ̃ ʒamε lə kɔ̃fɔ̃dʁə avεk lə tymyltə ɡʁɛ̃sɑ̃
dotʁə- ʃɑ̃ bεllikø
pɔʁte paʁ dε fɑ̃faʁəz- oz- akɔʁd disɔnɑ̃.

batise də vo mɛ̃z- ynə site ʁadjøzə,
lwɛ̃ dε vakaʁməz- ɛ̃sesɑ̃,
swaje lə vɛ̃ nuvo dɑ̃ lεz- utʁə- nuvεllə,
sø ki ʁεste dəbu e sø ki nə sɔ̃ plys
syniʁɔ̃ fʁatεʁnεl, djapʁe də vo kulœʁ…
plys də sjεl mənasɑ̃ ni də palə fʁwadœʁ,
kaʁ dε ʒuʁ mεjœʁ, ɛ̃pasjɑ̃, vuz- atɑ̃de,
su dε nɥaʒə duz- e lə ʁəɡaʁ dεz- ɑ̃ʒə.

a sø ki nə sɔ̃ ʁjɛ̃…
ɔktɔbʁə dø milə diz- ɥit

Historique des Modifications

27/01/2019 10:14
24/01/2019 15:04
20/01/2019 09:56
17/01/2019 16:44
09/01/2019 19:30

Récompense

Coup de coeur: 2
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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
28/12/2018 23:54Nadette

Extraordinaire! Ce serait plus facile à lire si vous pouviez mettre vos idées
en deux ou trois écrits. BRAVO!

Auteur de Poésie
22/01/2019 07:29Madgirl

C’est puissant et beau

Texte Société
Du 27/12/2018 20:01

L'écrit contient 1141 mots qui sont répartis dans 24 strophes.