Univers de poésie d'un auteur

Poème:Chaque Age Saccage Sa Cage

Le Poème

Faire semblant. Comme à chaque rentrée. Comme si cette année n’allait pas être qu’une abominable répétition de l’année passée. Je travaillerai mieux, les profs seront moins cons, ma vie trouvera sens là où je n’en vois pas.
Ma vie, comme si elle m’appartenait ! Et l’avenir qu’on nous a promis et qu’on attend encore ! Et puis il y a ce putain de sentiment flottant qui ne nous lâche pas : mais qu’est-ce que je fous là en fait ? A force de vouloir de trouver la réponse, on oublie la question et c’est là que se trouve le fond du problème. On m’a dit un jour que je devais aller à l’école, que c’était le seul espoir de trouve un job qui paye bien dans la société capitaliste dans laquelle nous nous mouvons difficilement. Depuis, j’y vais tous les jours ; je traîne mes idéaux loin derrière moi et je les oublie car ce n’est pas la chose que l’on attend de moi. Alors j’ingurgite du soma à forte dose mais ce n’est toujours pas le Meilleur des mondes, toujours pas le monde d’Huxley. Et dans ces moments de faiblesse, d’horreur et de haine de soi, ces moments où je n’en peux plus, le seul refuge qu’on m’offre c’est toujours celui du silence et de la fameuse phrase abhorrée du « demain tout ira mieux ». Faire ce que me dicte mon agenda et c’est pour ton bien. Un bien étonnament vide, un confort incroyablement creux, une joie infiniment triste, dans lesquels au fond, je me déteste.
Je me déteste de voir les autres, les adultes si satisfaits de la vie qu’ils pensent avoir construite à leur gré, alors qu’elle n’est que diktat. Je me déteste de voir les autres, mes copains, aimer le masque dont je me pare pour ne pas être taxée de marginale. Je me déteste de perdre mon temps à sourire alors que je n’en ai pas envie, alors je fais la gueule mais ce n’est pas mieux. Je me déteste d’être ici alors que je voudrais être ailleurs.
En fait, je me déteste de me regarder vivre, manger, dormir et d’en avoir conscience. J’ai cette impression étrange que tout ce que je voulais vivre est déjà passé et qu’il est désormais trop tard.

Alors je me gave d’émissions télévisuelles où la connerie humaine a atteint des sommets mais le pire est sans doute de s’y reconnaître et de plébisciter ça puisqu’au fond, on s’y reconnaît.
Faire semblant comme à chaque nouvelle aurore qui apparaît. Faire comme si. Je n’en peux plus. Angoisse de ne pas savoir où je vais, de ne pas comprendre pourquoi je ris ou pourquoi je pleure. Angoisse de me sentir pion coincé sur l’échiquier de la vie, de cette mascarade monstrueuse. Le monde part à sa perte car érigé sur des failles, il ne tiendra pas longtemps. Nous sommes morts avant même d’avoir compris que nous vivions, morts d’être les architectes d’un univers or ou plutôt plaqué or, morts de n’être qu’images artificielles et vitrines titanesques. Je voudrais déserter de cette place qui m’est attribuée, de cette place où nous attendent les parents, les profs, les amours passagères et surtout nous-même en somme. Si tu brises toi aussi ton miroir aux alouettes, le pas vers la liberté sera presque entamé. On peut s’épauler : à deux c’est plus facile que seul. Et les consciences se réveillent. Nous sommes plus nombreux de jour en jour et il est bon de vivre soudain. Et le béton de notre civilisation qui se juge moderne tremble déjà de disparaître.
Et puis, il y a les rencontres. De celles qui déterminent nos vies, qui nous font trouver un point d’amarrage à notre Bateau ivre qui chavire. Il y a toujours des rencontres à faire, des amitiés à trouver et à sauvegarder. Nous avons presque tous une « bande » de potes avec qui passer le temps, construire de nouveaux idéaux, fumer des clopes, faire du sport, matter un film ou sortir en boîte… Une bande de potes qui nous connaît, avec laquelle on partage des passions tristes car réduites à pas grand chose. Une bande qui nous rassure quand rien ne va, qui nous réunit et nous donne du divertissement et nus sauve de l’endormissement. Je suis perdue de me retrouver là-dedans alors que tout ce qui est à trouver est ailleurs.
Certaines nuits, dans un mélange d’obscurité et de fumée de clope, nouS nous réveillons : les paupières encore lourdes d’un sommeil qui a déserté alors qu’on l’attendait. Il y a comme l’illumination tout à coup que le chaos de la rue ne s’est pas tu, que tout est encore grouillant autour de nos âmes éreintées. Effrayés, on se replonge dans notre coma létarghique afin d’oublier. Je me sens dans ces moments là, comme un rat de laboratoire, enfermé dans sa cage, à tourner en rond pour apercevoir un peu de lumière au fond de ses yeux d’albinos. Une cage avec encore ses propres règles, ses propres lois, ses propres pièges et ennuis. Ses codes, ses attitudes, ses abnégations qui sans cesse nous contiennent. Ou presque. Y en aura toujours un pour oser se révolter mais c’est faire acte de résistance et c’est pas donné à tout le monde.
Mais il m’arrive de sentir parfois comme des étincelles dans la noirceur de notre quotidien. Et puis y a ceux qui préfereront toujours se taire et marcher dans les clous comme un troupeau de moutons. C’est peut-être grâce à eux qu’on se rend compte que la société dans laquelle nous nous vivons est une course effrénée après la thune, la jolie voiture garée au-devant d’une maison tout aussi jolie mais factice.
Et puis, souvent, je me dis que c’est peut-être à cause de moi, de nous tous, planqués dans notre confort ennuyeux que nous continuons à vivre dans une société de merde. Parce que je pense trop au nouvel Ipod que je pourrai m’acheter et où je mettrai plus de 4000chansons que je n’écouterai jamais. ou parce que je pense trop à ce nouveau portable qui n’est plus vraiment un car téléphoner n’est plus la chose qui nous pousse à l’acquérir. Oui, mais au moins, je pourrai crâner, devant les copains, dans la cour de récré. Parce que nous pensons trop à ce que nous voudrions acheter et plus assez à nos rêves que nous avons relégués au second plan. Pas ces rêves de consommation que nous voyons, les yeux rivés à l’écran plasma mais ces désirs profondément enterrés dans les mondes que nous créons qu’on on se retrouve seuls. Ceux que personne ne connaît parce que je ne trouve pas les mots pour les faire partager. On nous vend du rêve et je cours en plein dedans, quitte à m’en écorcher les genoux.
J’ai mal de voir mes parents vouloir mon bien en répétant juste les banalités que notre société engendre. C’est maintenant que je suis triste mais ils continuent à me promettre un bonheur à venir, à me dire que j’accomplirai ma quête personnelle comme mes frangins avant moialors que tout semble bouché. Qu’on soit à l’école et on nous parle de l’université, à l’université on nous parle du travail, au travail on nous parle de la retraite et un jour, on se retrouve à la retraite sans n’avoir vraiment rien accompli, pour attendre une mort tranquille comme l’a été notre vie. Et pourtant, tout était amorcé dès notre naissance. C’est dans ces moments là que je voudrais crier à l’injustice mais j’ai la gorge serrée et le mutisme en ligne de mire. On nous apprend à vivre au futur simple. « L’année prochaine tu verras » ; « Bientôt tu comprendras… » Oui, je veux bien mais s’il n’y a rien à voir et plus rien à comprendre ?
Nos parents nous exhortent à sortir de l’impasse, de leurs impasses : tristes enfants qui n’ont pas eu cette chance. Et si nous ne saississons pas cette chance, la descendance s’en chargera. Peut-être. Survivre d’une meilleure façon qu’eux l’ont fait : minimiser au mieux les cernes, la nicotine, l’alcool et les psychotropes. Gagner assez d’argent pour ne pas se faire happer par Dame Consommation en précisant tout de même, d’un ton faussement enjoué, « que l’argent ne fait pas le bonheur ». Un bonheur à venir, méthadone de nos vies trop droites, trop exigues : un bonheur pour la construction de nos êtres.
Mais nos parents sont-ils vraiment heureux ? N’y a t’il pas de la tristesse dans les yeux de ma mère quand elle reçoit les putains de factures ou d’échéances rejetées pour la jolie bagnole qui n’est plus assurée ? N’y a t’il pas le gouffre qui s’ouvre sous ses pas ? Et mon père, qui se tue à la tâche, juste pour nourrir sa petite famille. Sans extras bien sûr. Voilà la vie qu’on nous a promis, celle pour laquelle nous allons à l’école et qu’on fait nos devoirs. Juste dans l’espoir de rendre Papa-Maman fiers de nous, quelle foutaise ! Le mur menace de s’écrouler, il n’y a plus aucune raison de mettre du ciment pour reboucher les trous. Non, nous ne voulons pas bâtir sur des failles, nous voulons reconstruire. Non, nous ne voulons pas avoir l’air de pions lobotomisés, nous jetons les truelles abîmées dès maintenant. Mais nous continuerons la lutte et qu’importe s’il y a chute !
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Poeme de L'eau

Poète L'eau

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Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Chaque Age Saccage Sa Cagefai=re=sem=blant=com=me=à=cha=que=ren=trée=com=me=si=cet=te=an=née=nal=lait=pas=ê=tre=quu=ne=a=bo=mi=na=ble=ré=pé=ti=ti=on=de=lan=née=pas=sée=je=tra=vail=le=rai=mieux=les=profs=se=ront=moins=cons=ma=vie=trou=ve=ra=sens=là=où=je=nen=vois=pas 64
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jai=mal=de=voir=mes=parents=vou=loir=mon=bien=en=ré=pé=tant=jus=te=les=ba=na=li=tés=que=no=tre=so=cié=té=en=gendre=cest=main=te=nant=que=je=suis=tris=te=mais=ils=con=ti=nuent=à=me=pro=met=treun=bon=heur=à=ve=nir=à=me=di=re=que=jac=com=pli=rai=ma=quê=te=per=son=nel=le=com=me=mes=fran=gins=a=vant=moia=lors=que=tout=sem=ble=bou=ché=quon=soit=à=lé=co=le=et=on=nous=par=le=de=lu=ni=ver=si=té=à=lu=ni=ver=si=té=on=nous=par=le=du=tra=vail=au=tra=vail=on=nous=par=le=de=la=re=trai=te=et=un=jour=on=se=re=trou=ve=à=la=re=trai=te=sans=na=voir=vrai=ment=rien=ac=com=pli=pour=at=ten=dre=u=ne=mort=tran=quille=com=me=la=é=té=no=tre=vie=et=pour=tant=tout=é=tait=a=mor=cé=dès=no=tre=nais=sance=cest=dans=ces=mo=ments=là=que=je=vou=drais=crier=à=lin=jus=ti=ce=mais=jai=la=gor=ge=ser=rée=et=le=mu=tis=me=en=li=gne=de=mire=on=nous=ap=prend=à=vi=vre=au=fu=tur=simple=lan=née=pro=chai=ne=tu=ver=ras=bien=tôt=tu=com=pren=dras=oui=je=veux=bien=mais=sil=ny=a=rien=à=voir=et=plus=rien=à=com=prendre 254
nos=parents=nous=ex=hor=tent=à=sor=tir=de=lim=pas=se=de=leurs=im=pas=ses=tris=tes=en=fants=qui=nont=pas=eu=cet=te=chance=et=si=nous=ne=sais=sis=sons=pas=cet=te=chan=ce=la=des=cen=dan=ce=sen=char=ge=ra=peut=têtre=sur=vi=vre=du=ne=meilleu=re=fa=çon=queux=lont=fait=mi=ni=mi=ser=au=mieux=les=cer=nes=la=ni=co=ti=ne=lal=cool=et=les=psy=cho=tropes=ga=gner=as=sez=dar=gent=pour=ne=pas=se=fai=re=hap=per=par=da=me=con=som=ma=tion=en=pré=ci=sant=tout=de=mê=me=dun=ton=faus=se=ment=en=joué=que=lar=gent=ne=fait=pas=le=bon=heur=un=bon=heur=à=ve=nir=mé=tha=do=ne=de=nos=vies=trop=droi=tes=trop=exi=gues=un=bon=heur=pour=la=cons=truc=ti=on=de=nos=êtres 161
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Phonétique : Chaque Age Saccage Sa Cagefεʁə sɑ̃blɑ̃. kɔmə a ʃakə ʁɑ̃tʁe. kɔmə si sεtə ane nalε pa εtʁə kynə abɔminablə ʁepetisjɔ̃ də lane pase. ʒə tʁavajʁε mjø, lε pʁɔf səʁɔ̃ mwɛ̃ kɔ̃, ma vi tʁuvəʁa sɑ̃s la u ʒə nɑ̃ vwa pa.
ma vi, kɔmə si εllə mapaʁtənε ! e lavəniʁ kɔ̃ nuz- a pʁɔmiz- e kɔ̃n- atɑ̃t- ɑ̃kɔʁə ! e pɥiz- il i a sə pytɛ̃ də sɑ̃timɑ̃ flɔtɑ̃ ki nə nu laʃə pa : mε kε sə kə ʒə fus la ɑ̃ fε ? a fɔʁsə də vulwaʁ də tʁuve la ʁepɔ̃sə, ɔ̃n- ubli la kεstjɔ̃ e sε la kə sə tʁuvə lə fɔ̃ dy pʁɔblεmə. ɔ̃ ma di œ̃ ʒuʁ kə ʒə dəvεz- ale a lekɔlə, kə setε lə səl εspwaʁ də tʁuvə œ̃ ʒɔb ki pεj bjɛ̃ dɑ̃ la sɔsjete kapitalistə dɑ̃ lakεllə nu nu muvɔ̃ difisiləmɑ̃. dəpɥi, ʒi vε tus lε ʒuʁ, ʒə tʁεnə mεz- ideo lwɛ̃ dəʁjεʁə mwa e ʒə lεz- ubli kaʁ sə nε pa la ʃozə kə lɔ̃n- atɑ̃ də mwa. alɔʁ ʒɛ̃ɡyʁʒitə dy sɔma a fɔʁtə dozə mε sə nε tuʒuʁ pa lə mεjœʁ dε mɔ̃də, tuʒuʁ pa lə mɔ̃də dyksle. e dɑ̃ sε mɔmɑ̃ də fεblεsə, dɔʁœʁ e də-εnə də swa, sε mɔmɑ̃z- u ʒə nɑ̃ pø plys, lə səl ʁəfyʒə kɔ̃ mɔfʁə sε tuʒuʁ səlɥi dy silɑ̃sə e də la famøzə fʁazə abɔʁe dy « dəmɛ̃ tut- iʁa mjøks ». fεʁə sə kə mə diktə mɔ̃n- aʒɑ̃da e sε puʁ tɔ̃ bjɛ̃. œ̃ bjɛ̃ etɔname vidə, œ̃ kɔ̃fɔʁ ɛ̃kʁwajabləmɑ̃ kʁø, ynə ʒwa ɛ̃finime tʁistə, dɑ̃ lekεlz- o fɔ̃, ʒə mə detεstə.
ʒə mə detεstə də vwaʁ lεz- otʁə, lεz- adyltə si satisfε də la vi kil pɑ̃se avwaʁ kɔ̃stʁɥitə a lœʁ ɡʁe, alɔʁ kεllə nε kə dikta. ʒə mə detεstə də vwaʁ lεz- otʁə, mε kɔpɛ̃, εme lə maskə dɔ̃ ʒə mə paʁə puʁ nə pa εtʁə takse də maʁʒinalə. ʒə mə detεstə də pεʁdʁə mɔ̃ tɑ̃z- a suʁiʁə alɔʁ kə ʒə nɑ̃n- ε pa ɑ̃vi, alɔʁ ʒə fε la ɡələ mε sə nε pa mjø. ʒə mə detεstə dεtʁə isi alɔʁ kə ʒə vudʁεz- εtʁə ajœʁ.
ɑ̃ fε, ʒə mə detεstə də mə ʁəɡaʁde vivʁə, mɑ̃ʒe, dɔʁmiʁ e dɑ̃n- avwaʁ kɔ̃sjɑ̃sə. ʒε sεtə ɛ̃pʁesjɔ̃ etʁɑ̃ʒə kə tu sə kə ʒə vulε vivʁə ε deʒa pase e kil ε dezɔʁmε tʁo taʁ.

alɔʁ ʒə mə ɡavə demisjɔ̃ televizɥεlləz- u la kɔnəʁi ymεnə a atɛ̃ dε sɔmε mε lə piʁə ε sɑ̃ dutə də si ʁəkɔnεtʁə e də plebisite sa pɥisko fɔ̃, ɔ̃ si ʁəkɔnε.
fεʁə sɑ̃blɑ̃ kɔmə a ʃakə nuvεllə oʁɔʁə ki apaʁε. fεʁə kɔmə si. ʒə nɑ̃ pø plys. ɑ̃ɡwasə də nə pa savwaʁ u ʒə vε, də nə pa kɔ̃pʁɑ̃dʁə puʁkwa ʒə ʁis u puʁkwa ʒə plœʁə. ɑ̃ɡwasə də mə sɑ̃tiʁ pjɔ̃ kwɛ̃se syʁ leʃikje də la vi, də sεtə maskaʁadə mɔ̃stʁyøzə. lə mɔ̃də paʁ a sa pεʁtə kaʁ eʁiʒe syʁ dε fajə, il nə tjɛ̃dʁa pa lɔ̃tɑ̃. nu sɔmə mɔʁz- avɑ̃ mεmə davwaʁ kɔ̃pʁi kə nu vivjɔ̃, mɔʁ dεtʁə lεz- aʁʃitεktə dœ̃n- ynivez- ɔʁ u plyto plake ɔʁ, mɔʁ də nεtʁə kimaʒəz- aʁtifisjεlləz- e vitʁinə titanεsk. ʒə vudʁε dezεʁte də sεtə plasə ki mεt- atʁibye, də sεtə plasə u nuz- atɑ̃de lε paʁɑ̃, lε pʁɔf, lεz- amuʁ pasaʒεʁəz- e syʁtu nu mεmə ɑ̃ sɔmə. si ty bʁizə twa osi tɔ̃ miʁwaʁ oz- aluεtə, lə pa vεʁ la libεʁte səʁa pʁεskə ɑ̃tame. ɔ̃ pø sepole : a dø sε plys fasilə kə səl. e lε kɔ̃sjɑ̃sə sə ʁevεje. nu sɔmə plys nɔ̃bʁø də ʒuʁ ɑ̃ ʒuʁ e il ε bɔ̃ də vivʁə sudɛ̃. e lə betɔ̃ də nɔtʁə sivilizasjɔ̃ ki sə ʒyʒə mɔdεʁnə tʁɑ̃blə deʒa də dispaʁεtʁə.
e pɥi, il i a lε ʁɑ̃kɔ̃tʁə. də sεllə ki detεʁmine no vi, ki nu fɔ̃ tʁuve œ̃ pwɛ̃ damaʁaʒə a nɔtʁə bato ivʁə ki ʃaviʁə. il i a tuʒuʁ dε ʁɑ̃kɔ̃tʁəz- a fεʁə, dεz- amitjez- a tʁuve e a sovɡaʁde. nuz- avɔ̃ pʁεskə tusz- ynə « bɑ̃də » də pɔtəz- avεk ki pase lə tɑ̃, kɔ̃stʁɥiʁə də nuvoz- ideo, fyme dε klɔpə, fεʁə dy spɔʁ, mate œ̃ film u sɔʁtiʁ ɑ̃ bwatə… ynə bɑ̃də də pɔtə ki nu kɔnε, avεk lakεllə ɔ̃ paʁtaʒə dε pasjɔ̃ tʁistə kaʁ ʁedɥitəz- a pa ɡʁɑ̃ ʃozə. ynə bɑ̃də ki nu ʁasyʁə kɑ̃ ʁjɛ̃ nə va, ki nu ʁeyni e nu dɔnə dy divεʁtisəmɑ̃ e nys sovə də lɑ̃dɔʁmisəmɑ̃. ʒə sɥi pεʁdɥ də mə ʁətʁuve la dədɑ̃z- alɔʁ kə tu sə ki εt- a tʁuve εt- ajœʁ.
sεʁtεnə nɥi, dɑ̃z- œ̃ melɑ̃ʒə dɔpskyʁite e də fyme də klɔpə, nu nu ʁevεjɔ̃ : lε popjεʁəz- ɑ̃kɔʁə luʁdə- dœ̃ sɔmεj ki a dezεʁte alɔʁ kɔ̃ latɑ̃dε. il i a kɔmə lilyminasjɔ̃ tut- a ku kə lə ʃao də la ʁy nə sε pa ty, kə tut- εt- ɑ̃kɔʁə ɡʁujɑ̃ otuʁ də noz- aməz- eʁɛ̃te. efʁεje, ɔ̃ sə ʁəplɔ̃ʒə dɑ̃ nɔtʁə kɔma letaʁɡikə afɛ̃ dublje. ʒə mə sɑ̃s dɑ̃ sε mɔmɑ̃ la, kɔmə œ̃ ʁa də labɔʁatwaʁə, ɑ̃fεʁme dɑ̃ sa kaʒə, a tuʁne ɑ̃ ʁɔ̃ puʁ apεʁsəvwaʁ œ̃ pø də lymjεʁə o fɔ̃ də sεz- iø dalbino. ynə kaʒə avεk ɑ̃kɔʁə sε pʁɔpʁə- ʁεɡlə, sε pʁɔpʁə- lwa, sε pʁɔpʁə- pjεʒəz- e ɑ̃nɥi. sε kɔdə, sεz- atitydə, sεz- abneɡasjɔ̃ ki sɑ̃ sεsə nu kɔ̃tjεne. u pʁεskə. i ɑ̃n- oʁa tuʒuʁz- œ̃ puʁ oze sə ʁevɔlte mε sε fεʁə aktə də ʁezistɑ̃sə e sε pa dɔne a tu lə mɔ̃də.
mεz- il maʁivə də sɑ̃tiʁ paʁfwa kɔmə dεz- etɛ̃sεllə dɑ̃ la nwaʁsœʁ də nɔtʁə kɔtidjɛ̃. e pɥiz- i a sø ki pʁefəʁəʁɔ̃ tuʒuʁ sə tεʁə e maʁʃe dɑ̃ lε klus kɔmə œ̃ tʁupo də mutɔ̃. sε pø tεtʁə ɡʁasə a ø kɔ̃ sə ʁɑ̃ kɔ̃tə kə la sɔsjete dɑ̃ lakεllə nu nu vivɔ̃z- εt- ynə kuʁsə efʁene apʁε la tynə, la ʒɔli vwatyʁə ɡaʁe o dəvɑ̃ dynə mεzɔ̃ tut- osi ʒɔli mε faktisə.
e pɥi, suvɑ̃, ʒə mə di kə sε pø tεtʁə a kozə də mwa, də nu tus, plɑ̃ke dɑ̃ nɔtʁə kɔ̃fɔʁ ɑ̃nyiø kə nu kɔ̃tinyɔ̃z- a vivʁə dɑ̃z- ynə sɔsjete də mεʁdə. paʁsə kə ʒə pɑ̃sə tʁo o nuvεl ipɔd kə ʒə puʁʁε maʃəte e u ʒə mεtʁε plys də katʁə milə ʃɑ̃sɔ̃ kə ʒə nekutəʁε ʒamε. u paʁsə kə ʒə pɑ̃sə tʁo a sə nuvo pɔʁtablə ki nε plys vʁεmɑ̃ œ̃ kaʁ telefɔne nε plys la ʃozə ki nu pusə a lakeʁiʁ. ui, mεz- o mwɛ̃, ʒə puʁʁε kʁane, dəvɑ̃ lε kɔpɛ̃, dɑ̃ la kuʁ də ʁekʁe. paʁsə kə nu pɑ̃sɔ̃ tʁo a sə kə nu vudʁjɔ̃z- aʃəte e plysz- asez- a no ʁεvə kə nuz- avɔ̃ ʁəleɡez- o səɡɔ̃ plɑ̃. pa sε ʁεvə də kɔ̃sɔmasjɔ̃ kə nu vwajɔ̃, lεz- iø ʁivez- a lekʁɑ̃ plasma mε sε deziʁ pʁɔfɔ̃demɑ̃ ɑ̃teʁe dɑ̃ lε mɔ̃də kə nu kʁeɔ̃ kɔ̃n- ɔ̃ sə ʁətʁuvə səl. sø kə pεʁsɔnə nə kɔnε paʁsə kə ʒə nə tʁuvə pa lε mo puʁ lε fεʁə paʁtaʒe. ɔ̃ nu vɑ̃ dy ʁεvə e ʒə kuʁz- ɑ̃ plɛ̃ dədɑ̃, kitə a mɑ̃n- ekɔʁʃe lε ʒənu.
ʒε mal də vwaʁ mε paʁɑ̃ vulwaʁ mɔ̃ bjɛ̃ ɑ̃ ʁepetɑ̃ ʒystə lε banalite kə nɔtʁə sɔsjete ɑ̃ʒɑ̃dʁə. sε mɛ̃tənɑ̃ kə ʒə sɥi tʁistə mεz- il kɔ̃tinɥe a mə pʁɔmεtʁə œ̃ bɔnœʁ a vəniʁ, a mə diʁə kə ʒakɔ̃pliʁε ma kεtə pεʁsɔnεllə kɔmə mε fʁɑ̃ʒɛ̃z- avɑ̃ mwaalɔʁ kə tu sɑ̃blə buʃe. kɔ̃ swa a lekɔlə e ɔ̃ nu paʁlə də lynivεʁsite, a lynivεʁsite ɔ̃ nu paʁlə dy tʁavaj, o tʁavaj ɔ̃ nu paʁlə də la ʁətʁεtə e œ̃ ʒuʁ, ɔ̃ sə ʁətʁuvə a la ʁətʁεtə sɑ̃ navwaʁ vʁεmɑ̃ ʁjɛ̃ akɔ̃pli, puʁ atɑ̃dʁə ynə mɔʁ tʁɑ̃kjə kɔmə la ete nɔtʁə vi. e puʁtɑ̃, tut- etε amɔʁse dε nɔtʁə nεsɑ̃sə. sε dɑ̃ sε mɔmɑ̃ la kə ʒə vudʁε kʁje a lɛ̃ʒystisə mε ʒε la ɡɔʁʒə seʁe e lə mytismə ɑ̃ liɲə də miʁə. ɔ̃ nuz- apʁɑ̃t- a vivʁə o fytyʁ sɛ̃plə. « lane pʁoʃεnə ty veʁas », « bjɛ̃to ty kɔ̃pʁɑ̃dʁa… » ui, ʒə vø bjɛ̃ mε sil ni a ʁjɛ̃ a vwaʁ e plys ʁjɛ̃ a kɔ̃pʁɑ̃dʁə ?
no paʁɑ̃ nuz- εɡzɔʁte a sɔʁtiʁ də lɛ̃pasə, də lœʁz- ɛ̃pasə : tʁistəz- ɑ̃fɑ̃ ki nɔ̃ pa y sεtə ʃɑ̃sə. e si nu nə sεsisɔ̃ pa sεtə ʃɑ̃sə, la desɑ̃dɑ̃sə sɑ̃ ʃaʁʒəʁa. pø tεtʁə. syʁvivʁə dynə mεjəʁə fasɔ̃ kø lɔ̃ fε : minimize o mjø lε sεʁnə, la nikɔtinə, lalkɔl e lε psikɔtʁɔpə. ɡaɲe ase daʁʒe puʁ nə pa sə fεʁə-ape paʁ damə kɔ̃sɔmasjɔ̃ ɑ̃ pʁesizɑ̃ tu də mεmə, dœ̃ tɔ̃ fosəmɑ̃ ɑ̃ʒue, « kə laʁʒe nə fε pa lə bɔnəʁ ». œ̃ bɔnœʁ a vəniʁ, metadɔnə də no vi tʁo dʁwatə, tʁo εɡziɡ : œ̃ bɔnœʁ puʁ la kɔ̃stʁyksjɔ̃ də noz- εtʁə.
mε no paʁɑ̃ sɔ̃ til vʁεmɑ̃ œʁø ? ni a til pa də la tʁistεsə dɑ̃ lεz- iø də ma mεʁə kɑ̃t- εllə ʁəswa lε pytɛ̃ də faktyʁəz- u deʃeɑ̃sə ʁəʒəte puʁ la ʒɔli baɲɔlə ki nε plysz- asyʁe ? ni a til pa lə ɡufʁə ki suvʁə su sε pa ? e mɔ̃ pεʁə, ki sə tɥ a la taʃə, ʒystə puʁ nuʁʁiʁ sa pətitə famijə. sɑ̃z- εkstʁa bjɛ̃ syʁ. vwala la vi kɔ̃ nuz- a pʁɔmi, sεllə puʁ lakεllə nuz- alɔ̃z- a lekɔlə e kɔ̃ fε no dəvwaʁ. ʒystə dɑ̃ lεspwaʁ də ʁɑ̃dʁə papa mamɑ̃ fje də nu, kεllə futεzə ! lə myʁ mənasə də sekʁule, il ni a plysz- okynə ʁεzɔ̃ də mεtʁə dy sime puʁ ʁəbuʃe lε tʁus. nɔ̃, nu nə vulɔ̃ pa batiʁ syʁ dε fajə, nu vulɔ̃ ʁəkɔ̃stʁɥiʁə. nɔ̃, nu nə vulɔ̃ pa avwaʁ lεʁ də pjɔ̃ lɔbɔtɔmize, nu ʒətɔ̃ lε tʁyεlləz- abime dε mɛ̃tənɑ̃. mε nu kɔ̃tinɥəʁɔ̃ la lytə e kɛ̃pɔʁtə sil i a ʃytə !
Syllabes Phonétique : Chaque Age Saccage Sa Cagefε=ʁə=sɑ̃=blɑ̃=kɔ=mə=a=ʃa=kə=ʁɑ̃=tʁe=kɔ=mə=si=sε=tə=a=ne=na=lε=pa=ε=tʁə=ky=nə=a=bɔ=mi=na=blə=ʁe=pe=ti=sjɔ̃=də=la=ne=pa=se=ʒə=tʁa=vaj=ʁε=mjø=lε=pʁɔf=sə=ʁɔ̃=mwɛ̃=kɔ̃=ma=vi=tʁu=və=ʁa=sɑ̃s=la=u=ʒə=nɑ̃=vwa=pa 62
ma=vi=kɔmə=si=εllə=ma=paʁ=tə=nε=e=la=və=niʁ=kɔ̃=nu=za=pʁɔ=mi=ze=kɔ̃=na=tɑ̃=tɑ̃=kɔ=ʁə=e=pɥi=zil=i=a=sə=py=tɛ̃=də=sɑ̃=ti=mɑ̃=flɔ=tɑ̃=ki=nə=nu=la=ʃə=pa=mε=kε=sə=kə=ʒə=fus=la=ɑ̃=fε=a=fɔʁ=sə=də=vu=lwaʁ=də=tʁu=ve=la=ʁe=pɔ̃=sə=ɔ̃=nu=bli=la=kεs=tjɔ̃=e=sε=la=kə=sə=tʁu=və=lə=fɔ̃=dy=pʁɔ=blε=mə=ɔ̃=ma=di=œ̃=ʒuʁ=kə=ʒə=də=vε=za=le=a=le=kɔ=lə=kə=se=tε=lə=səl=εs=pwaʁ=də=tʁu=vəœ̃=ʒɔb=ki=pεj=bjɛ̃=dɑ̃=la=sɔ=sje=te=ka=pi=ta=lis=tə=dɑ̃=la=kεl=lə=nu=nu=mu=vɔ̃=di=fi=si=lə=mɑ̃=dəp=ɥi=ʒi=vε=tus=lε=ʒuʁ=ʒə=tʁε=nə=mε=zi=de=o=lwɛ̃=də=ʁjε=ʁə=mwa=e=ʒə=lε=zu=bli=kaʁ=sə=nε=pa=la=ʃo=zə=kə=lɔ̃=na=tɑ̃=də=mwa=a=lɔʁ=ʒɛ̃=ɡyʁ=ʒi=tə=dy=sɔ=ma=a=fɔʁ=tə=do=zə=mε=sə=nε=tu=ʒuʁ=pa=lə=mε=jœʁ=dε=mɔ̃=də=tu=ʒuʁ=pa=lə=mɔ̃=də=dyk=sle=e=dɑ̃=sε=mɔ=mɑ̃=də=fε=blε=sə=dɔ=ʁœʁ=e=də-ε=nə=də=swa=sε=mɔ=mɑ̃=zu=ʒə=nɑ̃=pø=plys=lə=səl=ʁə=fy=ʒə=kɔ̃=mɔ=fʁə=sε=tu=ʒuʁ=səl=ɥi=dy=si=lɑ̃=sə=e=də=la=fa=mø=zə=fʁa=zə=a=bɔ=ʁe=dy=də=mɛ̃=tu=ti=ʁa=mjøks=fε=ʁə=sə=kə=mə=dik=tə=mɔ̃=na=ʒɑ̃=da=e=sε=puʁ=tɔ̃=bjɛ̃=œ̃=bjɛ̃=e=tɔ=na=me=vi=də=œ̃=kɔ̃=fɔʁ=ɛ̃=kʁwa=ja=blə=mɑ̃=kʁø=y=nə=ʒwa=ɛ̃=fi=ni=me=tʁis=tə=dɑ̃=le=kεl=zo=fɔ̃=ʒə=mə=de=tεstə 320
ʒə=mə=de=tεstə=də=vwaʁ=lε=zo=tʁə=lε=za=dyl=tə=si=sa=tis=fε=də=la=vi=kil=pɑ̃=se=a=vwaʁ=kɔ̃s=tʁɥi=təa=lœʁ=ɡʁe=a=lɔʁ=kεllə=nε=kə=dik=ta=ʒə=mə=de=tεs=tə=də=vwaʁ=lε=zo=tʁə=mε=kɔ=pɛ̃=ε=me=lə=mas=kə=dɔ̃=ʒə=mə=pa=ʁə=puʁ=nə=pa=ε=tʁə=tak=se=də=maʁ=ʒi=na=lə=ʒə=mə=de=tεs=tə=də=pεʁ=dʁə=mɔ̃=tɑ̃=za=su=ʁi=ʁə=a=lɔʁ=kə=ʒə=nɑ̃=nε=pa=ɑ̃=vi=a=lɔʁ=ʒə=fε=la=ɡə=lə=mε=sə=nε=pa=mjø=ʒə=mə=de=tεs=tə=dε=tʁə=i=si=a=lɔʁ=kə=ʒə=vu=dʁε=zε=tʁə=a=jœʁ 126
ɑ̃=fε=ʒə=mə=de=tεs=tə=də=mə=ʁə=ɡaʁ=de=vi=vʁə=mɑ̃=ʒe=dɔʁ=miʁ=e=dɑ̃=na=vwaʁ=kɔ̃=sj=ɑ̃=sə=ʒε=sε=tə=ɛ̃=pʁe=sj=ɔ̃=e=tʁɑ̃=ʒə=kə=tu=sə=kə=ʒə=vu=lε=vi=vʁə=ε=de=ʒa=pa=se=e=kil=ε=de=zɔʁ=mε=tʁo=taʁ 58

a=lɔʁ=ʒə=mə=ɡa=və=de=mi=sj=ɔ̃=te=le=viz=ɥεl=lə=zu=la=kɔ=nə=ʁi=y=mε=nə=a=a=tɛ̃=dε=sɔ=mε=mε=lə=pi=ʁə=ε=sɑ̃=du=tə=də=si=ʁə=kɔ=nε=tʁə=e=də=ple=bi=si=te=sa=pɥis=ko=fɔ̃=ɔ̃=si=ʁə=kɔ=nε 58
fεʁə=sɑ̃=blɑ̃=kɔ=məa=ʃa=kə=nu=vεllə=o=ʁɔ=ʁə=ki=a=pa=ʁε=fε=ʁə=kɔ=mə=si=ʒə=nɑ̃=pø=plys=ɑ̃=ɡwa=sə=də=nə=pa=sa=vwaʁ=u=ʒə=vε=də=nə=pa=kɔ̃=pʁɑ̃=dʁə=puʁ=kwa=ʒə=ʁis=u=puʁ=kwa=ʒə=plœ=ʁə=ɑ̃=ɡwa=sə=də=mə=sɑ̃=tiʁ=pjɔ̃=kwɛ̃=se=syʁ=le=ʃi=kje=də=la=vi=də=sε=tə=mas=ka=ʁa=də=mɔ̃s=tʁy=ø=zə=lə=mɔ̃=də=paʁ=a=sa=pεʁ=tə=kaʁ=e=ʁi=ʒe=syʁ=dε=fajə=il=nə=tjɛ̃=dʁa=pa=lɔ̃=tɑ̃=nu=sɔ=mə=mɔʁ=za=vɑ̃=mε=mə=da=vwaʁ=kɔ̃=pʁi=kə=nu=vi=vjɔ̃=mɔʁ=dε=tʁə=lε=zaʁ=ʃi=tεk=tə=dœ̃=ny=ni=ve=zɔʁ=u=ply=to=pla=ke=ɔʁ=mɔʁ=də=nε=tʁə=ki=ma=ʒə=zaʁ=ti=fi=sjεl=lə=ze=vi=tʁi=nə=ti=ta=nεsk=ʒə=vu=dʁε=de=zεʁ=te=də=sε=tə=pla=sə=ki=mε=ta=tʁi=by=e=də=sε=tə=pla=sə=u=nu=za=tɑ̃=de=lε=pa=ʁɑ̃=lε=pʁɔf=lε=za=muʁ=pa=sa=ʒε=ʁə=ze=syʁ=tu=nu=mε=mə=ɑ̃=sɔ=mə=si=ty=bʁi=zə=twa=o=si=tɔ̃=mi=ʁwaʁ=o=za=lu=ε=tə=lə=pa=vεʁ=la=li=bεʁ=te=sə=ʁa=pʁεs=kə=ɑ̃=ta=me=ɔ̃=pø=se=po=le=a=dø=sε=plys=fa=si=lə=kə=səl=e=lε=kɔ̃=sjɑ̃=sə=sə=ʁe=vε=je=nu=sɔ=mə=plys=nɔ̃=bʁø=də=ʒuʁ=ɑ̃=ʒuʁ=e=il=ε=bɔ̃=də=vi=vʁə=su=dɛ̃=e=lə=be=tɔ̃=də=nɔ=tʁə=si=vi=li=za=sjɔ̃=ki=sə=ʒy=ʒə=mɔ=dεʁ=nə=tʁɑ̃=blə=de=ʒa=də=dis=pa=ʁεtʁə 302
e=pɥi=il=i=a=lε=ʁɑ̃=kɔ̃tʁə=də=sεllə=ki=de=tεʁ=mi=ne=no=vi=ki=nu=fɔ̃=tʁu=ve=œ̃=pwɛ̃=da=ma=ʁa=ʒəa=nɔ=tʁə=ba=to=i=vʁə=ki=ʃa=vi=ʁə=il=i=a=tu=ʒuʁ=dε=ʁɑ̃=kɔ̃=tʁə=za=fε=ʁə=dε=za=mi=tje=za=tʁu=ve=e=a=sov=ɡaʁ=de=nu=za=vɔ̃=pʁεs=kə=tus=zy=nə=bɑ̃=də=də=pɔ=tə=za=vεk=ki=pa=se=lə=tɑ̃=kɔ̃s=tʁɥi=ʁə=də=nu=vo=zi=de=o=fy=me=dε=klɔ=pə=fε=ʁə=dy=spɔʁ=ma=te=œ̃=film=u=sɔʁ=tiʁ=ɑ̃=bwa=tə=y=nə=bɑ̃=də=də=pɔ=tə=ki=nu=kɔ=nε=a=vεk=la=kεl=lə=ɔ̃=paʁ=ta=ʒə=dε=pa=sjɔ̃=tʁis=tə=kaʁ=ʁed=ɥi=tə=za=pa=ɡʁɑ̃=ʃo=zə=y=nə=bɑ̃=də=ki=nu=ʁa=sy=ʁə=kɑ̃=ʁjɛ̃=nə=va=ki=nu=ʁe=y=ni=e=nu=dɔ=nə=dy=di=vεʁ=ti=sə=mɑ̃=e=nys=so=və=də=lɑ̃=dɔʁ=mi=sə=mɑ̃=ʒə=sɥi=pεʁdɥ=də=mə=ʁə=tʁu=ve=la=də=dɑ̃=za=lɔʁ=kə=tu=sə=ki=ε=ta=tʁu=ve=ε=ta=jœʁ 206
sεʁ=tεnə=nɥi=dɑ̃=zœ̃=me=lɑ̃=ʒə=dɔp=sky=ʁi=te=e=də=fy=me=də=klɔ=pə=nu=nu=ʁe=vε=jɔ̃=lε=po=pjε=ʁə=zɑ̃=kɔ=ʁə=luʁ=də=dœ̃=sɔ=mεj=ki=a=de=zεʁ=te=a=lɔʁ=kɔ̃=la=tɑ̃=dε=il=i=a=kɔ=mə=li=ly=mi=na=sjɔ̃=tu=ta=ku=kə=lə=ʃa=o=də=la=ʁy=nə=sε=pa=ty=kə=tu=tε=tɑ̃=kɔ=ʁə=ɡʁu=jɑ̃=o=tuʁ=də=no=za=mə=ze=ʁɛ̃=te=e=fʁε=je=ɔ̃=sə=ʁə=plɔ̃=ʒə=dɑ̃=nɔ=tʁə=kɔ=ma=le=taʁ=ɡi=kəa=fɛ̃=du=blje=ʒə=mə=sɑ̃s=dɑ̃=sε=mɔ=mɑ̃=la=kɔ=mə=œ̃=ʁa=də=la=bɔ=ʁa=twa=ʁə=ɑ̃=fεʁ=me=dɑ̃=sa=ka=ʒə=a=tuʁ=ne=ɑ̃=ʁɔ̃=puʁ=a=pεʁ=sə=vwaʁ=œ̃=pø=də=ly=mjε=ʁə=o=fɔ̃=də=sε=ziø=dal=bi=no=y=nə=ka=ʒə=a=vεk=ɑ̃=kɔ=ʁə=sε=pʁɔ=pʁə=ʁε=ɡlə=sε=pʁɔ=pʁə=lwa=sε=pʁɔ=pʁə=pjε=ʒə=ze=ɑ̃n=ɥi=sε=kɔ=də=sε=za=ti=ty=də=sε=zab=ne=ɡa=sjɔ̃=ki=sɑ̃=sε=sə=nu=kɔ̃=tjε=ne=u=pʁεs=kə=i=ɑ̃=no=ʁa=tu=ʒuʁ=zœ̃=puʁ=o=ze=sə=ʁe=vɔl=te=mε=sε=fε=ʁə=ak=tə=də=ʁe=zis=tɑ̃=sə=e=sε=pa=dɔ=ne=a=tu=lə=mɔ̃də 241
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no=pa=ʁɑ̃=nu=zεɡ=zɔʁ=te=a=sɔʁ=tiʁ=də=lɛ̃=pasə=də=lœʁ=zɛ̃=pa=sə=tʁis=tə=zɑ̃=fɑ̃=ki=nɔ̃=pa=y=sε=tə=ʃɑ̃=sə=e=si=nu=nə=sε=si=sɔ̃=pa=sε=tə=ʃɑ̃=sə=la=de=sɑ̃=dɑ̃=sə=sɑ̃=ʃaʁ=ʒə=ʁa=pø=tε=tʁə=syʁ=vi=vʁə=dy=nə=mεjə=ʁə=fa=sɔ̃=kø=lɔ̃=fε=mi=ni=mi=ze=o=mjø=lε=sεʁ=nə=la=ni=kɔ=ti=nə=lal=kɔl=e=lε=psi=kɔ=tʁɔ=pə=ɡa=ɲe=a=se=daʁ=ʒe=puʁ=nə=pa=sə=fε=ʁə-a=pe=paʁ=da=mə=kɔ̃=sɔ=ma=sjɔ̃=ɑ̃=pʁe=si=zɑ̃=tu=də=mε=mə=dœ̃=tɔ̃=fo=sə=mɑ̃=ɑ̃=ʒu=e=kə=laʁ=ʒe=nə=fε=pa=lə=bɔ=nəʁ=œ̃=bɔ=nœʁ=a=və=niʁ=me=ta=dɔ=nə=də=no=vi=tʁo=dʁwa=tə=tʁo=εɡ=ziɡ=œ̃=bɔ=nœʁ=puʁ=la=kɔ̃s=tʁyk=sjɔ̃=də=no=zεtʁə 164
mε=no=pa=ʁɑ̃=sɔ̃=til=vʁε=mɑ̃=œ=ʁø=ni=a=til=padə=la=tʁis=tε=sə=dɑ̃=lε=ziø=də=ma=mε=ʁə=kɑ̃=tεllə=ʁə=swa=lε=py=tɛ̃=də=fak=ty=ʁə=zu=de=ʃe=ɑ̃=sə=ʁə=ʒə=te=puʁ=la=ʒɔ=li=ba=ɲɔ=lə=ki=nε=plys=za=sy=ʁe=ni=a=til=pa=lə=ɡu=fʁə=ki=su=vʁə=su=sε=pa=e=mɔ̃=pε=ʁə=ki=sə=tɥ=a=la=ta=ʃə=ʒys=tə=puʁ=nuʁ=ʁiʁ=sa=pə=ti=tə=fa=mi=jə=sɑ̃=zεk=stʁa=bjɛ̃=syʁ=vwa=la=la=vi=kɔ̃=nu=za=pʁɔ=mi=sεl=lə=puʁ=la=kεl=lə=nu=za=lɔ̃=za=le=kɔ=ləe=kɔ̃=fε=no=də=vwaʁ=ʒys=tə=dɑ̃=lεs=pwaʁ=də=ʁɑ̃=dʁə=pa=pa=ma=mɑ̃=fje=də=nu=kεl=lə=fu=tε=zə=lə=myʁ=mə=na=sə=də=se=kʁu=le=il=ni=a=plys=zo=ky=nə=ʁε=zɔ̃=də=mε=tʁə=dy=si=me=puʁ=ʁə=bu=ʃe=lε=tʁus=nɔ̃=nu=nə=vu=lɔ̃=pa=ba=tiʁ=syʁ=dε=fajə=nu=vu=lɔ̃=ʁə=kɔ̃s=tʁɥi=ʁə=nɔ̃=nu=nə=vu=lɔ̃=pa=a=vwaʁ=lεʁ=də=pjɔ̃=lɔ=bɔ=tɔ=mi=ze=nu=ʒə=tɔ̃=lε=tʁy=εl=lə=za=bi=me=dε=mɛ̃=tə=nɑ̃=mε=nu=kɔ̃=tin=ɥə=ʁɔ̃=la=ly=tə=e=kɛ̃=pɔʁ=tə=sil=i=a=ʃytə 240

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
25/04/2024Poeme-France
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Poème - Sans Thème -
Du 01/08/2012 22:01

L'écrit contient 1657 mots qui sont répartis dans 2 strophes.