Poème:Ich Werde Leicht, Immer Leichter
Le Poème
La nuit s’allume.
L’halogène débranché va reprendre vie et ses couleurs comme des pâtisseries vont faire danser les murs. Bleu, vert, rouge, orange… Ca tourne, ça valse, ça laisse de grandes traces derrière les volets clos. Chacun a sa rengaine, son petit rituel quand vient le soir. D’ailleurs, le soir surprend toujours. Il s’était installé en sourdine et on n’avait rien vu, rien entendu, trop affairés dans notre petite bulle. Il est comme l’assassin traquant sa proie.
Elle pivota sa tête à demi sur l’oreiller. Il put enfin voir son visage, noyé de larmes. C’était beau, c’était fort, comme il y a longtemps quand il lui disait je t’aime. Bien sûr, elle avait peur. Le ciel s’était à présent distendu et d’énormes gouttes lavaient la ville de ses péchés.
Tout le monde allait être lavé : le clochard et son chien, les filles de sortie, une bavaria à la main, le jeune homme paumé, trompé, humilié, la vieille de qui la beauté s’était enfuie. Elle. Lui.
Il ne l’avait jamais vue ainsi : le corps fatigué, les yeux rougis, l’âme pourrie.
On n’entendait que le roulis de la pluie dégringolant sur les toits de Paris. Ce soir il la haïssait. Il avait gâché trois ans de sa vie pour cette nénette qui n’était belle qu’allongée sur le flanc. Il voulut partir, elle le retint. C’était toujours les mêmes recommencements, les mêmes jérémiades, « les je t’aime, je ne suis rien sans toi », et il en avait assez.
Elle et ses montagnes de problèmes. Il aurait voulu prendre son cou, faire mine de la bercer et serrer très fort. Il se sentait écartelé entre son idéal et sa fange.
Alors, il se dirigea dans la cuisine qui sentait encore les restes d’un repas ingurgité sans plaisir, ouvrit une bière bon marché et s’assit sur le sol. Il n’en pouvait plus, il ne savait y faire. Mentir pour l’épargner, c’était se mentir à lui-même.
Ce soir, il se sentait vidé mais léger. Il allait s’enfuir, la laisser là. Ce soir, il allait fuir, devenir égoïste.
Doucement il referma la porte sur l’appartement empli de larmes et de rimmel dégoulinant. Et pour la première fois de sa vie, il prit une décision : devenir homme, s’affranchir de toutes ces femmes qu’il avait aimées, qu’il avait prises avec envie puis dégout. Marie, Jeanne, Charlotte… Tous ces noms ne formaient dans sa tête qu’une entité morcelée. Une abominable entité qu’il fallait à tout prix éradiquer.
Il prononça cette phrase, seul souvenir de ses cours d’allemand au lycée : « Ich werde leicht, immer leichter ». (Je me sens léger, de plus en plus léger)
L’halogène débranché va reprendre vie et ses couleurs comme des pâtisseries vont faire danser les murs. Bleu, vert, rouge, orange… Ca tourne, ça valse, ça laisse de grandes traces derrière les volets clos. Chacun a sa rengaine, son petit rituel quand vient le soir. D’ailleurs, le soir surprend toujours. Il s’était installé en sourdine et on n’avait rien vu, rien entendu, trop affairés dans notre petite bulle. Il est comme l’assassin traquant sa proie.
Elle pivota sa tête à demi sur l’oreiller. Il put enfin voir son visage, noyé de larmes. C’était beau, c’était fort, comme il y a longtemps quand il lui disait je t’aime. Bien sûr, elle avait peur. Le ciel s’était à présent distendu et d’énormes gouttes lavaient la ville de ses péchés.
Tout le monde allait être lavé : le clochard et son chien, les filles de sortie, une bavaria à la main, le jeune homme paumé, trompé, humilié, la vieille de qui la beauté s’était enfuie. Elle. Lui.
Il ne l’avait jamais vue ainsi : le corps fatigué, les yeux rougis, l’âme pourrie.
On n’entendait que le roulis de la pluie dégringolant sur les toits de Paris. Ce soir il la haïssait. Il avait gâché trois ans de sa vie pour cette nénette qui n’était belle qu’allongée sur le flanc. Il voulut partir, elle le retint. C’était toujours les mêmes recommencements, les mêmes jérémiades, « les je t’aime, je ne suis rien sans toi », et il en avait assez.
Elle et ses montagnes de problèmes. Il aurait voulu prendre son cou, faire mine de la bercer et serrer très fort. Il se sentait écartelé entre son idéal et sa fange.
Alors, il se dirigea dans la cuisine qui sentait encore les restes d’un repas ingurgité sans plaisir, ouvrit une bière bon marché et s’assit sur le sol. Il n’en pouvait plus, il ne savait y faire. Mentir pour l’épargner, c’était se mentir à lui-même.
Ce soir, il se sentait vidé mais léger. Il allait s’enfuir, la laisser là. Ce soir, il allait fuir, devenir égoïste.
Doucement il referma la porte sur l’appartement empli de larmes et de rimmel dégoulinant. Et pour la première fois de sa vie, il prit une décision : devenir homme, s’affranchir de toutes ces femmes qu’il avait aimées, qu’il avait prises avec envie puis dégout. Marie, Jeanne, Charlotte… Tous ces noms ne formaient dans sa tête qu’une entité morcelée. Une abominable entité qu’il fallait à tout prix éradiquer.
Il prononça cette phrase, seul souvenir de ses cours d’allemand au lycée : « Ich werde leicht, immer leichter ». (Je me sens léger, de plus en plus léger)
Poète L'eau
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Syllabes Hyphénique: Ich Werde Leicht, Immer Leichter
la=nuit=sal=lume 4lha=lo=gène=dé=bran=ché=va=re=pren=dre=vieet=ses=cou=leurs=com=me=des=pâ=tis=se=ries=vont=fai=re=dan=ser=les=murs=bleu=vert=rou=ge=o=ran=ge=ca=tour=ne=ça=val=se=ça=lais=se=de=gran=des=tra=ces=der=riè=re=les=vo=lets=clos=cha=cun=a=sa=ren=gai=ne=son=pe=tit=ri=tuel=quand=vient=le=soir=dailleurs=le=soir=sur=prend=tou=jours=il=sé=tait=ins=tal=lé=en=sour=di=ne=et=on=na=vait=rien=vu=rien=en=ten=du=trop=af=fai=rés=dans=no=tre=pe=ti=te=bulle=il=est=com=me=las=sas=sin=tra=quant=sa=proie 121
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tout=le=mondeal=lait=ê=tre=la=vé=le=clo=chard=et=son=chien=les=filles=de=sor=tie=u=ne=ba=va=ria=à=la=main=le=jeu=ne=hom=me=pau=mé=trom=pé=hu=mi=lié=la=viei=lle=de=qui=la=beau=té=sé=tait=en=fuie=elle=lui 53
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on=nenten=dait=que=le=rou=lis=de=la=pluie=dé=grin=go=lant=sur=les=toits=de=pa=ris=ce=soir=il=la=haïs=sait=il=a=vait=gâ=ché=trois=ans=de=sa=vie=pour=cet=te=né=net=te=qui=né=tait=bel=le=qual=lon=gée=sur=le=flanc=il=vou=lut=par=tir=el=le=le=re=tint=cé=tait=tou=jours=les=mê=mes=re=com=men=ce=ments=les=mê=mes=jé=ré=mia=des=les=je=tai=me=je=ne=suis=rien=sans=toi=et=il=en=a=vait=as=sez 99
elleet=ses=mon=tagnes=de=pro=blèmes=il=au=rait=vou=lu=pren=dre=son=cou=fai=re=mi=ne=de=la=ber=cer=et=ser=rer=très=fort=il=se=sen=tait=é=car=te=lé=en=tre=son=i=dé=al=et=sa=fange 46
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Phonétique : Ich Werde Leicht, Immer Leichter
la nɥi salymə.lalɔʒεnə debʁɑ̃ʃe va ʁəpʁɑ̃dʁə vi e sε kulœʁ kɔmə dε patisəʁi vɔ̃ fεʁə dɑ̃se lε myʁ. blø, vεʁ, ʁuʒə, ɔʁɑ̃ʒə… ka tuʁnə, sa valsə, sa lεsə də ɡʁɑ̃də tʁasə dəʁjεʁə lε vɔlε klo. ʃakœ̃ a sa ʁɑ̃ɡεnə, sɔ̃ pəti ʁitɥεl kɑ̃ vjɛ̃ lə swaʁ. dajœʁ, lə swaʁ syʁpʁɑ̃ tuʒuʁ. il setε ɛ̃stale ɑ̃ suʁdinə e ɔ̃ navε ʁjɛ̃ vy, ʁjɛ̃ ɑ̃tɑ̃dy, tʁo afεʁe dɑ̃ nɔtʁə pətitə bylə. il ε kɔmə lasasɛ̃ tʁakɑ̃ sa pʁwa.
εllə pivɔta sa tεtə a dəmi syʁ lɔʁεje. il pyt ɑ̃fɛ̃ vwaʁ sɔ̃ vizaʒə, nwaje də laʁmə. setε bo, setε fɔʁ, kɔmə il i a lɔ̃tɑ̃ kɑ̃t- il lɥi dizε ʒə tεmə. bjɛ̃ syʁ, εllə avε pœʁ. lə sjεl setε a pʁezɑ̃ distɑ̃dy e denɔʁmə- ɡutə lavε la vilə də sε peʃe.
tu lə mɔ̃də alε εtʁə lave : lə kloʃaʁ e sɔ̃ ʃjɛ̃, lε fijə də sɔʁti, ynə bavaʁja a la mɛ̃, lə ʒənə ɔmə pome, tʁɔ̃pe, ymilje, la vjεjə də ki la bote setε ɑ̃fɥi. εllə. lɥi.
il nə lavε ʒamε vɥ ɛ̃si : lə kɔʁ fatiɡe, lεz- iø ʁuʒi, lamə puʁʁi.
ɔ̃ nɑ̃tɑ̃dε kə lə ʁuli də la plɥi deɡʁɛ̃ɡɔlɑ̃ syʁ lε twa də paʁi. sə swaʁ il la-ajsε. il avε ɡaʃe tʁwaz- ɑ̃ də sa vi puʁ sεtə nenεtə ki netε bεllə kalɔ̃ʒe syʁ lə flɑ̃k. il vuly paʁtiʁ, εllə lə ʁətɛ̃. setε tuʒuʁ lε mεmə ʁəkɔmɑ̃səmɑ̃, lε mεmə ʒeʁemjadə, « ləs ʒə tεmə, ʒə nə sɥi ʁjɛ̃ sɑ̃ twa », e il ɑ̃n- avε ase.
εllə e sε mɔ̃taɲə də pʁɔblεmə. il oʁε vuly pʁɑ̃dʁə sɔ̃ ku, fεʁə minə də la bεʁse e seʁe tʁε fɔʁ. il sə sɑ̃tε ekaʁtəle ɑ̃tʁə sɔ̃n- ideal e sa fɑ̃ʒə.
alɔʁ, il sə diʁiʒa dɑ̃ la kɥizinə ki sɑ̃tε ɑ̃kɔʁə lε ʁεstə dœ̃ ʁəpaz- ɛ̃ɡyʁʒite sɑ̃ plεziʁ, uvʁi ynə bjεʁə bɔ̃ maʁʃe e sasi syʁ lə sɔl. il nɑ̃ puvε plys, il nə savε i fεʁə. mɑ̃tiʁ puʁ lepaʁɲe, setε sə mɑ̃tiʁ a lɥi mεmə.
sə swaʁ, il sə sɑ̃tε vide mε leʒe. il alε sɑ̃fɥiʁ, la lεse la. sə swaʁ, il alε fɥiʁ, dəvəniʁ eɡɔistə.
dusəmɑ̃ il ʁəfεʁma la pɔʁtə syʁ lapaʁtəmɑ̃ ɑ̃pli də laʁməz- e də ʁimεl deɡulinɑ̃. e puʁ la pʁəmjεʁə fwa də sa vi, il pʁi ynə desizjɔ̃ : dəvəniʁ ɔmə, safʁɑ̃ʃiʁ də tutə sε famə kil avε εme, kil avε pʁizəz- avεk ɑ̃vi pɥi deɡu. maʁi, ʒanə, ʃaʁlɔtə… tus sε nɔ̃ nə fɔʁmε dɑ̃ sa tεtə kynə ɑ̃tite mɔʁsəle. ynə abɔminablə ɑ̃tite kil falε a tu pʁi eʁadike.
il pʁonɔ̃sa sεtə fʁazə, səl suvəniʁ də sε kuʁ dalmɑ̃t- o lise : « ik wεʁdə lεkt, ime lεktəʁ ». (ʒə mə sɑ̃s leʒe, də plysz- ɑ̃ plys leʒəʁ)
Syllabes Phonétique : Ich Werde Leicht, Immer Leichter
la=nɥi=sa=ly=mə 5la=lɔ=ʒεnə=de=bʁɑ̃=ʃe=va=ʁə=pʁɑ̃=dʁə=vi=e=sε=ku=lœʁ=kɔ=mə=dε=pa=ti=sə=ʁi=vɔ̃=fε=ʁə=dɑ̃=se=lε=myʁ=blø=vεʁ=ʁu=ʒə=ɔ=ʁɑ̃=ʒə=ka=tuʁ=nə=sa=val=sə=sa=lε=sə=də=ɡʁɑ̃=də=tʁa=sə=də=ʁjε=ʁə=lε=vɔ=lε=klo=ʃa=kœ̃=a=sa=ʁɑ̃=ɡε=nə=sɔ̃=pə=ti=ʁit=ɥεl=kɑ̃=vjɛ̃=lə=swaʁ=da=jœʁ=lə=swaʁ=syʁ=pʁɑ̃=tu=ʒuʁ=il=se=tε=ɛ̃s=ta=le=ɑ̃=suʁ=di=nə=e=ɔ̃=na=vε=ʁjɛ̃=vy=ʁjɛ̃=ɑ̃=tɑ̃=dy=tʁo=a=fε=ʁe=dɑ̃=nɔ=tʁə=pə=ti=tə=by=lə=il=ε=kɔ=mə=la=sa=sɛ̃=tʁa=kɑ̃=sa=pʁwa 124
εl=lə=pi=vɔ=ta=sa=tε=tə=a=də=mi=syʁ=lɔ=ʁε=j=e=il=pyt=ɑ̃=fɛ̃=vwaʁ=sɔ̃=vi=za=ʒə=nwa=je=də=laʁ=mə=se=tε=bo=se=tε=fɔʁ=kɔ=mə=il=i=a=lɔ̃=tɑ̃=kɑ̃=til=lɥi=di=zε=ʒə=tε=mə=bj=ɛ̃=syʁ=εl=lə=a=vε=pœ=ʁə=lə=sjεl=se=tε=a=pʁe=zɑ̃=dis=tɑ̃=dy=e=de=nɔʁ=mə=ɡu=tə=la=vε=la=vi=lə=də=sε=pe=ʃe 85
tu=lə=mɔ̃=də=a=lε=ε=tʁə=la=ve=lə=klo=ʃaʁ=e=sɔ̃=ʃj=ɛ̃=lε=fi=jə=də=sɔʁ=ti=y=nə=ba=va=ʁja=a=la=mɛ̃=lə=ʒə=nə=ɔ=mə=po=me=tʁɔ̃=pe=y=mi=lj=e=la=vjε=jə=də=ki=la=bo=te=se=tε=ɑ̃f=ɥi=εl=lə=lɥi 59
il=nə=la=vε=ʒa=mε=vɥ=ɛ̃=si=lə=kɔʁ=fa=ti=ɡe=lε=zi=ø=ʁu=ʒi=la=mə=puʁ=ʁi 23
ɔ̃=nɑ̃=tɑ̃=dε=kə=lə=ʁu=li=də=la=plɥi=de=ɡʁɛ̃=ɡɔ=lɑ̃=syʁ=lε=twa=də=pa=ʁi=sə=swaʁ=il=la-aj=sε=il=a=vε=ɡa=ʃe=tʁwa=zɑ̃=də=sa=vi=puʁ=sε=tə=ne=nε=tə=ki=ne=tε=bεl=lə=ka=lɔ̃=ʒe=syʁ=lə=flɑ̃k=il=vu=ly=paʁ=tiʁ=εl=lə=lə=ʁə=tɛ̃=se=tε=tu=ʒuʁ=lε=mε=mə=ʁə=kɔ=mɑ̃=sə=mɑ̃=lε=mε=mə=ʒe=ʁe=mj=a=də=ləs=ʒə=tε=mə=ʒə=nə=sɥi=ʁjɛ̃=sɑ̃=twa=e=il=ɑ̃=na=vε=a=se 101
εl=lə=e=sε=mɔ̃=ta=ɲə=də=pʁɔ=blε=mə=il=o=ʁε=vu=ly=pʁɑ̃=dʁə=sɔ̃=ku=fε=ʁə=mi=nə=də=la=bεʁ=se=e=se=ʁe=tʁε=fɔʁ=il=sə=sɑ̃=tε=e=kaʁ=tə=le=ɑ̃=tʁə=sɔ̃=ni=de=al=e=sa=fɑ̃=ʒə 51
a=lɔʁ=il=sə=di=ʁi=ʒa=dɑ̃=la=kɥi=zi=nə=ki=sɑ̃=tε=ɑ̃=kɔ=ʁə=lε=ʁεs=tə=dœ̃=ʁə=pa=zɛ̃=ɡyʁ=ʒi=te=sɑ̃=plε=ziʁ=u=vʁi=y=nə=bj=ε=ʁə=bɔ̃=maʁ=ʃe=e=sa=si=syʁ=lə=sɔl=il=nɑ̃=pu=vε=plys=il=nə=sa=vε=i=fε=ʁə=mɑ̃=tiʁ=puʁ=le=pa=ʁɲe=se=tε=sə=mɑ̃=tiʁ=a=lɥi=mε=mə 74
sə=swaʁ=il=sə=sɑ̃=tε=vi=de=mε=le=ʒe=il=a=lε=sɑ̃f=ɥiʁ=la=lε=se=la=sə=swaʁ=il=a=lε=fɥ=iʁ=də=və=niʁ=e=ɡɔ=is=tə 34
du=sə=mɑ̃=il=ʁə=fεʁ=ma=la=pɔʁ=tə=syʁ=la=paʁ=tə=mɑ̃=ɑ̃=pli=də=laʁ=mə=ze=də=ʁi=mεl=de=ɡu=li=nɑ̃=e=puʁ=la=pʁə=mj=ε=ʁə=fwa=də=sa=vi=il=pʁi=y=nə=de=si=zj=ɔ̃=də=və=niʁ=ɔ=mə=sa=fʁɑ̃=ʃiʁ=də=tu=tə=sε=fa=mə=kil=a=vε=ε=me=kil=a=vε=pʁi=zə=za=vεk=ɑ̃=vi=pɥi=de=ɡu=ma=ʁi=ʒa=nə=ʃaʁ=lɔ=tə=tus=sε=nɔ̃=nə=fɔʁ=mε=dɑ̃=sa=tε=tə=ky=nə=ɑ̃=ti=te=mɔʁ=sə=le=y=nə=a=bɔ=mi=na=blə=ɑ̃=ti=te=kil=fa=lε=a=tu=pʁi=e=ʁa=di=ke 123
il=pʁo=nɔ̃=sa=sε=tə=fʁa=zə=səl=su=və=niʁ=də=sε=kuʁ=dal=mɑ̃=to=li=se=ik=wεʁ=də=lεkt=i=me=lεk=təʁ=ʒə=mə=sɑ̃s=le=ʒe=də=plys=zɑ̃=plys=le=ʒəʁ 39
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
31/05/2015 23:28Coburitc
Une légèreté nocturne, ne plus se mentir, vagabond du cœur ... Une ambiance de fin du monde qui conduit à la Liberté,
Ich liebe dich
Jean-Pierre

01/06/2015 18:50Delideal
Très fort. Tu te transposes avec beaucoup d’empathie dans la peau de l’homme désaimant. C’est laid et triste comme la réalité ce qui rend ton texte beau. J’adore. J’en veux plus ma belle.
Poème - Sans Thème -
Du 31/05/2015 20:37
L'écrit contient 466 mots qui sont répartis dans 10 strophes.