Poème:Toi.

Toi.

Tes yeux sont deux sources de ma vie.
Qu’ils reflètent le mépris, la haine ou même l’envie.
Ta bouche qui vas sourire.
Me tourne la tête, me fait mourir.

Ton corps irrésistible est si impeccablement.
Moulé avec ses formes, dans son accoutrement.
Tes pensées, tes sentiments et je ne sais pas quoi d’autres.
Tout en toi m’appartient, ton côté spirituel entre autres.

Mais arrêtons de rêvasser, tu es trop loin de moi.
Même si je me sert des mains et des pieds, j’arriverais jamais à toi.
Je t’aime, je t’adore, je suis folle de toi.
Et quoique je dise, tu ne te foutteras jamais de moi.

Tu vis dans un autre monde que le mien.
Et il suffirait de me le demander pour que je t’appartiens.
Mais tes obligations sont plus fortes que tes souhaits.
Et si je m’approche encore plus de toi, j’ai peur que tu ne me hais.

D’ailleurs, je commence à sentir cette distance.
Dans tes paroles, ton comportement, je suis en transes.
Si seulement tu pouvais ressentir mon malaise.
T’aurais fait une exeption, et m’aimer en tout aise.

Ton devoir dans la vie vient avant tout.
Tu devrais oublier amitié, amour et asséner tes coups.
Mais moi, en quoi suis-je fautive dans tout cela ?
Que quelqu’un ait l’amabilité de me répondre à moi.

Je t’ai aimé et sans choisir.
Car c’est cela l’amour et on devrait l’admettre.
On devrait agir avec rudesse et le transmettre.
Plus que plus personne n’est à souffrir.
Le martyre de l’amour.