Poème:Idée Noire

Dans le silence et la solitude, on entend plus que l’essentiel. Le silence lui, ne trahit jamais
C’est ce silence dont je rêve, celui ou personne ne peut venir bouleverser votre petite vie paisible
Le suicide c’est le désespoir du cœur, quand on appelle au secours et que rien ni personne ne nous tend une main, quand il n’y a plus d’espoir et que l’on se cherche dans chaque mot, geste et regard à tout les coins de rues.
Quand les questions que l’ont se pose deviennent vie ou mort et que les réponses ne sont jamais trouvées
Le suicide c’est tout simplement l’échec d’une vie, quand il ne sert plus a rien de lutter, on se retrouve devant un camion ou une voiture sur une route et on a même plus envie de se dégager du passage. On veut juste qu’il nous heurte, qu’il nous prenne avec lui. Quand on se retrouve sur le pont au dessus des rails et qu’à chaque train on se demande si on saute ou si on attend le suivant. On cherche des raisons de rester, une lueur d’espoir peut être enfouie au plus profond de nous, mais en vain
On croit que quelque chose de bien pourrait nous arriver quand même, on espère encore et encore. Mais on a peur, on se demande si là bas est vraiment mieux qu’ici, si les problèmes seront effacés et si… et si… Et c’est l’inconnue, le grand saut, le voyage, impossible de faire demi tour

Je ne suis sans doute pas la première à penser à cela mais je fais partie de ceux pour qui la vie ou la mort est égale, j’aimerais enlever cette rage ; cette haine qui coule en moi, mais en tuant mes souffrances, je m’ôterais la vie aussi
La souffrance fait naître les larmes, l’âme s’égare et la pensée de la mort jais
Mais il faut tant de courage, trouvé la force de plonger, de passer de l’autre coté ou bien partir, tout abandonner et changer d’horizon
Moi il ne me reste plus que mes cris pour défense, mes larmes comme force et mon cœur pour mourir
J’ai bien tenté de lutter mais je suis cognée au mur et j’ai sombré
Je meurs un peu plus chaque jour