Poème:Je L’ai Croisée Ce Matin

Je l’ai croisée ce matin
Belle et sensuelle dans sa robe légère
Ses jambes sublimes l’emmenaient d’un pas décidé
Laissant le vent indiscret s’immiscer avec insistance
Dévoilant un peu plus de peau halée
Que ne l’aurait permis la décence

Je l’ai croisée ce matin
Malgré la chaleur étouffante elle était d’une fraicheur surprenante
Ses cheveux bouclés tombaient en cascade sur ses reins,
Caresse sans cesse renouvelée à chacune de ses oscillations
Permettant au soleil qui la traversait de jouer avec le tissu trop fin
Laissant dans le jeu des transparence se perdre l’imagination
Je l’ai croisée ce matin
Tout en marchant elle souriait imperceptiblement
Elle semblait ne voir personne, enfermée dans ses pensées
Son regard perdu dans l’infini de l’azur
Seule au milieu de la foule rien ne semblait pouvoir l’arrêter
Indifférente à tout ce qui l’entourait elle ne m’a pas aperçu

Je l’ai croisée ce matin
J’ai ce délire intense qu’elle était d’essence divine
Son corps et son esprit unis par la même ferveur
Ses pensées était tournées vers la cause de ses émois
Elle frémissait de désirs pour lui du plus profonds de son cœur
Mais ce n’était pas moi