Poème:La Terreur D’un Viol

Il était tard, elle n’aurait jamais du être là
Mais obéir, ce mot elle ne le connaissait pas
Elle errait dans les rues mal éclairer et entendit des mecs qui parlaient
Elle alla les voir tellement elle s’ennuyait

En la voyant, les jeunes s’arrêtèrent de parler
Ils ont tous eu la même idée et ne se sont pas gêner
Ils s’approchaient d’elle et se mirent à l’entourer
Elle avait compris ce qui allait lui arriver, elle était effrayée

Un des mecs s’approcha d’elle
Et lui murmura à l’oreille « tu es si belle »
Il l’embrassa dans le cou et violemment il déchira son haut
Pendant que ses amis sortaient leurs couteaux

Ils riaient, d’un rire railleur, ils savaient qu’elle avait peur
Elle ne pouvait plus bouger ni crier, tellement qu’en elle s’est installer la terreur
Son cœur battait à mille à l’heure
Sur elle s’abattait le malheur

Tout à coup, il la plaqua à terre
Et lui dit « je vais te donner un avant goût de l’enfer
Quelle est ton nom ma belle »
« Tamaarra » répondu un autre jeune « j’habite près de chez elle »

A ce moment là, la jeune fille eue le courage de crier « aidez-moi ! ! ! »
Le plus proche la gifla « salope, ferme-la »
Et brutalement la déshabilla
Comme un sauvage la pénétra

Les autres regardaient la scène avec un grand sourire
Comment peut-on se satisfaire de voir quelqu’un souffrir
On aurait dit une proie entourée de nombreux vautours
Ils ne souhaitaient qu’une chose, que ce soit leur tour

De ses yeux elle suppliait
Mais eux s’en moquaient
Ils voulaient à tout prix se la faire
Même si pour elle c’est une chimère

Elle se disait que jamais elle ne s’en sortirait
A chaque élan du bassin, une larme coulait
Quand subitement elle sentit la semence jaillir
Ce rêve de s’en tirer vivante allait-il aboutir

Il voulait encore s’amuser
Mais ses potes s’impatientaient
Il la laissa et ses amis se mirent à lui sauter dessus
Sauf un, celui qui l’avait reconnu, serait-il perdu ? ?

Plongé dans ses pensées il était
Cette jeune fille, il l’adorait
A son chef il demanda d’arrêter tout ça
Mais lui ne voulait pas car la pitié, il ne connaissait pas

Ils se mirent à la violer sauvagement, un par un, à tour de rôle
Sans même penser qu’ils pourraient côtoyer un jour une geôle
C’est à se demander comment l’homme possède tant de pulsions
Devenant parfois plus cruel et plus féroce que certains lions

Pourtant son ami était le seul à ne pas l’avoir toucher
Mais il n’avait pas le choix, ses potes allaient le tuer
Si il ne faisait rien, il savait que c’était lui ou elle
Tamaarra était déjà condamnée, alors fallait mieux que ce soit elle

Il s’approcha de son corps
Il savait qu’il avait tort
Il était rempli de remords
Devant cet être à demi-mort

La lueur du soleil commençait à se lever
Les jeunes se regardaient, devaient-ils la tuer
Il fallait se dépêcher car il ne restait pas beaucoup de temps
Exaspéré par les pleurs de la belle, le chef la frappa jusqu’au sang

Il prit son couteau, lacéra son visage et y mit du sel
En lui disant « ça fait mal de ne plus être belle »
Puis il sortit son couteau et lui planta sa lame en plein cœur
La fille s’écroula, tremblante… Son visage était figé, en pleurs…

Elle senti la mort arriver, elle ne pouvait y échapper
Pourtant, notre belle n’avait vraiment rien fait
Il était juste 2h du matin, dans les rues elle traînait
Le mois suivant, elle aurait fêté ses treize années

…

Plusieurs jours ont passé depuis ce moment-là
Et dans le quartier, on ne parlait plus que de ça
Le jeune homme ne pouvait plus supporter ses remords
C’était horrible, avoir sur les bras son si joli corps

Il ne pouvait vivre avec ces images dans la tête
Revoir cette torture infligée à cette fillette
Il était totalement perdu, se demandait quoi faire
Quand soudain il vit pas loin un chemin de fer

Il s’avança, le regard vite, les pensées lointaines
Repensa à ce qu’était devenue sa vie, tellement malsaine
Il entendit le son du train qui s’approchait au loin
Il s’allongeât sur les rails, les yeux en pleurs, serrant les poings

Sa décision était prise, c’était la fin de son destin…