Poème:À La Jumelle De La Miséricorde, La Clémence.

Quand tu me déclarais cette folle flamme
Autrefois surement déclarée à ma sœur,
Que le salut et la paix soit sur son âme,
Je portais déjà un autre dans le cœur.
-
En te laissant parler à ton cousin, mon ami,
Tu devais comprendre comme tu as compris
Que je n’avais cœur et d’yeux que pour lui
Et dire à ton amour : « elle est prise, fuit ! »
-
Me fuyant, ce maxime : « suis-moi, je te fuis
Fuis-moi et je te suis »
A moi, s’est, le temps aidant, appliqué
Et quoique (fiancée ? ) , j’ai commencé à t’aimer.
-
Dois-je faire un choix ? Je suis troublée…
Je t’avais répondu à la vavite car stressée…
Pour quelle raison, de mon ami, dois-je me séparer ?
Comment, dans la famille, serais-je regardée ?
-
Que dire, celle que je ne peux qu’aimer,
Même si, de toi, par principe je dois m’éloigner
Tu me demandes du temps pour te décider ;
Admettons qu’à la fin, je sois le sélectionné…
-
Devrais-je pour qui se nomme amour
Ignorer bienséance et bonne morale
Et délier ce que piètre serment carcéral
Unit sans être sans foi ni loi, un giaour ?

Moussa BARRO