Poème:Nos Souvenirs Tres Tres Lointains

Nos baisers se brisent par tant de silence,
Comme les vagues se brisent sur les rochers,
Nos regards se perdent dans l’infinité,
Et de l’invisibilité, comme l’horizon devient aveugle,
Où les distances s’étirent, où les espaces se creusent,
Et où les cours se ferment, où les ames s’éteignent.

Le temps s’écoule, lent et cruel,
Comme un fleuve qui coule vers la mer,
Emportant avec lui nos souvenirs,
Nos espoirs, nos reves, nos amours,
Ne laissant derrière que des ruines,
Des vestiges d’un passé révolu.

Nos caresses inexistantes s’allument,
Tout comme des braises s’enflamment,
Sur notre peau qui frisonne, qui se souvient,
Des moments passés, des instants volés,
Des caresses données, des baisers échangés,
Mais qui ne sont plus, qui ne seront plus jamais.

Le silence est notre ennemi,
Il nous sépare, il nous divise,
Il nous fait croire que nous sommes seuls,
Que nous sommes abandonnés, que nous sommes perdus,
Mais je sais que tu es là, quelque part,
Meme si je ne te vois pas, meme si je ne te sens pas.

Je me souviens de tes yeux,
De ton sourire, de ton rire,
De ta voix, de ton souffle,
De tes caresses, de tes baisers,
De tout ce qui faisait battre mon cour,
De tout ce qui me faisait vivre.

Mais tout cela est fini,
Tout cela est perdu,
Et je suis seule, abandonnée,
Avec mes souvenirs, avec mes larmes,
Avec mon cour brisé, avec mon ame en peine.

Je cherche un refuge, un abri,
Un endroit où je puisse me cacher,
Où je puisse oublier, où je puisse guérir,
Mais il n’y a pas de refuge, il n’y a pas d’abri,
Car tu es partout, tu es en moi,
Et je ne peux pas t’échapper.

Je suis prisonnière de mon amour,
Je suis prisonnière de mon cour,
Je suis prisonnière de mes souvenirs,
Et je ne sais pas comment m’en échapper.

Je nage dans la douleur,
Je nage vers l’absence de toi,
Je nage de cette solitude qui m’étouffe,
Je nage et je divague dans cet océan de larmes,
Je nage vers le rivage de mon cour brisé, où je suis perdue.

Et pourtant, je continue à aimer,
Je continue à espérer,
Je continue à croire,
Que nous nous retrouverons, que nous nous aimerons,
Que nous nous embrasserons, que nous nous caresserons,
Et que le silence sera brisé, que l’amour sera retrouvé.

Mais c’est un reve, un mirage,
Un espoir qui me fait mal,
Car je sais que tu es parti,
Et que je ne te reverrai jamais,
Et je suis condamnée à vivre,
Avec cette douleur, avec cette souffrance,
Avec ce cour brisé, avec cette ame en peine.