Slam:Don’t Like…

Te voilà de nouveau, mon ventre ton berceau, furieuse brûlant mes chaires et me cassant le dos
Te voilà malsaine, sournoise, violente ennemie, j’en ai pourtant l’habitude, ma belle et pire saloperie
Rentrant en moi, garce galopante, mon ventre le noyau ! Dans l’horreur de mes nuits, elle se nourrit
Quoi encore ? quoi de plus ! tu m’as déjà tout pris… Mon sourire, ma joie aussi et mes rêves assombris…
Corps malade, coeur rempli, vie sans vie, ma vie métronome, balancée le tempo, balancé le sursis
Et te voilà petite fûtée, mon ventre ton berceau, je te vomis et toi tu ris, brûlent mes chaires et ce dos !

Do, ré, navrante la chanson, métronome, balancée ma vie en sursis, je crève d’an-vie ! , l’envie plie et crie !
Te voilà mal qui me saigne, malmenée par l’ennemie, la mécanique du corps enrayée, balancé mon sursis
On pourrait parler d’amour, hurler ta beauté, pleurer ces couchers de Soleil, conter tes yeux, rêver de lui
On pourrait marcher pieds nus dans ce sable chaud, nos doigts écartés, bras levés, la liberté aura un prix !
On pourrait… mais s’il lui plait ! Elle, ne veut pas me laisser ce répit et tient trop à ma vie, assez je t’en prie !
Te voilà de nouveau, jamais tu me laisses rêver, rêver au bonheur, à la douceur de cette vie, ma pire âme, nies ! …

Te voilà sans gêne, gangrène mes chaires, violente ennemie, j’en ai pris l’habitude, la pucelle est sur mon dos
Te voilà maladie, celle pour qui je supplie encore qu’elle m’oublie, horreur de mes nuits, laisse-moi encore, oublies !
Oublies-moi pour me laisser humer les odeurs de mes souvenirs heureux auprès des miens, attends je t’en prie…
Alors, tu pourras me baiser comme tu en as baiser tant d’autres ! dans l’horreur, dans ce lit, dans mes pires nuits…
Do, ré, navrant mon ton, malmenée par l’ennemie, sa bouche sur mon front n’attendra pas trop longtemps et… si
Et si j’étais l’exception, me laissera -t-elle ? je serais discrète dans ma mort, espérant qu’elle ne soit plus sur mon dos !

Do, ré, navrant notre duo, toi l’impatiente et moi la suppliante, une de plus en ton pâle laid, l’air idiot sans le DO…
Tu ris de me voir ainsi, saloperie maladie, tu t’impatientes, tu t’agites de plaisir et moi je vomis ma vie et puis crie !
Allez, va… tu gagnes la partie, tu grignotes les chaires très chère, la mécanique du corps, de mon corps qui pourri !
On pourrait parler d’amour, mais mots vais farceur je ne peux exprimer, conter tes yeux, rêver encore et encore de lui
On n’est plus, on nait plus, on n’aime plus, on peut plus, on ne goûtera plus ensemble, ma vie, souffle-t-elle se finit ici
Do, ré, navrante terminaison, finition impeccable, maladie, mon ennemie, bras levés, doigts écartés, courbé mon dos !