Texte:Toi, Moi, L’anxiété

Salut, je ne t’avais jamais parlé auparavant mais je pense qu’il est grand temps que je reconnaisse le fait que tu existes et que tu fais partie de ma vie. Je ne t’ai jamais non plus considéré comme étant en moi mais je pense qu’il faut qu’on commence à cohabiter tu ne crois pas ? Je ne sais pas si tu partiras un jour ou si ma tête est devenue ta seule maison, mais sache que ce n’est pas facile de t’y accepter. Ton amertume m’amène à être susceptible, imprévisible et à me sentir sens cesse en insécurité et à douter de tout, constamment. Tu m’empêche de sortir, de manger parfois, de dormir. Qu’est-ce que je te hais. Malheureusement en parlant de toi, devrais-je pas aussi parler de moi ? Après tout on forme qu’un par moment. Souvent quand je me regarde dans le miroir, je te vois et je suis en détresse, prête à tout pour te faire disparaitre. Malgré mes tentatives pour te nuire, je me noie en toi. Je n’arrive pas à me débarrasser de l’inconfort que tu m’apporte car j’y trouve une certaine sécurité que je pourrais décrire. Tu me fais ressentir tellement d’émotions en simultanées que je me sens en vivre dans ces moments. Je me plais en toi et c’est ça le plus dangereux. J’ai peur de te laisser partir parce qu’est ce qui m’attend après toi ? L’inconnue. J’appréhende l’inconnue mais je ne peux rester avec toi. Tu me détruis, je me détruis.