Texte:Réflexion
Le Texte
Un murmure, dans le lointain.
Un regard, une lueur.
Est-ce la Vie qui s’étire sans fin ? Ou la Fin qui s’étire sans vie ?
La Vie qui marche pieds nus sur le sable, qui regarde les falaises acérées. Sans ombre malgré le soleil fuyant. Elle marche sans s’arrêter. File-t-elle vers son destin, fuit-elle son passé, cherche-t-elle son avenir ? Elle s’étire sans fin jusqu’aux confins de l’univers infini, prise dans un mouvement qu’elle ne peut stopper, ne peut ralentir, ne peut éviter. Elle marche sans s’arrêter.
La Fin semble égarée. Elle est debout, immobile. Ne sachant où aller, peut-elle crier son désespoir ? Elle ne sait pas crier. Peut-elle se retourner et demander de l’aide ? Elle ne peut pas se retourner. Son visage regarde toujours dans la même direction. Une direction qui ne se mesure pas, ne se calcule pas, ne se voit pas. La Fin s’étire sans vie dans un vide immobile, prise dans une immobilité dont elle ne peut se libérer, ne peut s’échapper, ne peut éviter. Elle est debout, immobile.
La Vie. Elle marche sans s’arrêter. Oui, sans s’arrêter.
La Fin. Elle est debout, immobile. Oui, immobile.
Jamais, elles ne se parleront. Et pourtant, maintes fois, elles se croiseront.
Un regard, une lueur.
Est-ce la Vie qui s’étire sans fin ? Ou la Fin qui s’étire sans vie ?
La Vie qui marche pieds nus sur le sable, qui regarde les falaises acérées. Sans ombre malgré le soleil fuyant. Elle marche sans s’arrêter. File-t-elle vers son destin, fuit-elle son passé, cherche-t-elle son avenir ? Elle s’étire sans fin jusqu’aux confins de l’univers infini, prise dans un mouvement qu’elle ne peut stopper, ne peut ralentir, ne peut éviter. Elle marche sans s’arrêter.
La Fin semble égarée. Elle est debout, immobile. Ne sachant où aller, peut-elle crier son désespoir ? Elle ne sait pas crier. Peut-elle se retourner et demander de l’aide ? Elle ne peut pas se retourner. Son visage regarde toujours dans la même direction. Une direction qui ne se mesure pas, ne se calcule pas, ne se voit pas. La Fin s’étire sans vie dans un vide immobile, prise dans une immobilité dont elle ne peut se libérer, ne peut s’échapper, ne peut éviter. Elle est debout, immobile.
La Vie. Elle marche sans s’arrêter. Oui, sans s’arrêter.
La Fin. Elle est debout, immobile. Oui, immobile.
Jamais, elles ne se parleront. Et pourtant, maintes fois, elles se croiseront.
Écrivain Le Chant Du Papillon
Le Chant Du Papillon a publié sur le site 24 écrits. Le Chant Du Papillon est membre du site depuis l'année 2023.Lire le profil de l'auteur poète Le Chant Du PapillonSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Réflexion
œ̃ myʁmyʁə, dɑ̃ lə lwɛ̃tɛ̃.œ̃ ʁəɡaʁ, ynə lɥœʁ.
ε sə la vi ki setiʁə sɑ̃ fɛ̃ ? u la fɛ̃ ki setiʁə sɑ̃ vi ?
la vi ki maʁʃə pje nys syʁ lə sablə, ki ʁəɡaʁdə lε falεzəz- aseʁe. sɑ̃z- ɔ̃bʁə malɡʁe lə sɔlεj fyiɑ̃. εllə maʁʃə sɑ̃ saʁεte. filə tεllə vεʁ sɔ̃ dεstɛ̃, fɥi tεllə sɔ̃ pase, ʃεʁʃə tεllə sɔ̃n- avəniʁ ? εllə setiʁə sɑ̃ fɛ̃ ʒysko kɔ̃fɛ̃ də lynivez- ɛ̃fini, pʁizə dɑ̃z- œ̃ muvəmɑ̃ kεllə nə pø stɔpe, nə pø ʁalɑ̃tiʁ, nə pø evite. εllə maʁʃə sɑ̃ saʁεte.
la fɛ̃ sɑ̃blə eɡaʁe. εllə ε dəbu, imɔbilə. nə saʃɑ̃ u ale, pø tεllə kʁje sɔ̃ dezεspwaʁ ? εllə nə sε pa kʁje. pø tεllə sə ʁətuʁne e dəmɑ̃de də lεdə ? εllə nə pø pa sə ʁətuʁne. sɔ̃ vizaʒə ʁəɡaʁdə tuʒuʁ dɑ̃ la mεmə diʁεksjɔ̃. ynə diʁεksjɔ̃ ki nə sə məzyʁə pa, nə sə kalkylə pa, nə sə vwa pa. la fɛ̃ setiʁə sɑ̃ vi dɑ̃z- œ̃ vidə imɔbilə, pʁizə dɑ̃z- ynə imɔbilite dɔ̃ εllə nə pø sə libeʁe, nə pø seʃape, nə pø evite. εllə ε dəbu, imɔbilə.
la vi. εllə maʁʃə sɑ̃ saʁεte. ui, sɑ̃ saʁεte.
la fɛ̃. εllə ε dəbu, imɔbilə. ui, imɔbilə.
ʒamε, εllə nə sə paʁləʁɔ̃. e puʁtɑ̃, mɛ̃tə fwa, εllə sə kʁwazəʁɔ̃.
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Poesie sans commentaire

29/12/2025Poeme-France
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Texte Mystère
Du 29/12/2025 17:08
L'écrit contient 220 mots qui sont répartis dans 5 strophes.