Prose:Coutures Et Émois
La Prose
Émois
8 heures, matin triste
de grisaille lyonnaise,
sortie Garibaldi du métro D,
la marche sans entrain
vers ce boulot qui m’ennuie,
commence dans la bousculade.
Tête baissée,
excuses marmonnées,
je me dirige vers l’escalator.
Doucement, l’escalier mécanique,
comme la roue du moulin
va nous déverser dans la rue.
Seul, anonyme au milieu de la foule,
une main sur la rambarde,
l’autre tenant mon attaché-case,
le regard vide,
je me laisse mener,
comme le mouton,
par son berger.
Une couture de bas ou de collant,
issue d’une bottine rouge,
me sort de ma torpeur.
Falégasse, jolie déesse des rêves,
me prend par la main
et m’emmène sur le chemin
de ces jambes habillées de charmes.
Ce parcours délicieux et sensuel,
plein de promesses,
pour la personne qu’elle aime
est doux,
sur le galbe du mollet,
intéressant,
sur l’arrière du genou,
mystérieux,
sur la cuisse,
protégé par une longueur de tissu,
trop grande à mon goût.
Moment fugace,
avalé dans un bruit de circulation,
et par un flot de personnes
aveugle à la beauté
d’une paire de jambes,
qui m’a redonné le sourire.
Gilles
8 heures, matin triste
de grisaille lyonnaise,
sortie Garibaldi du métro D,
la marche sans entrain
vers ce boulot qui m’ennuie,
commence dans la bousculade.
Tête baissée,
excuses marmonnées,
je me dirige vers l’escalator.
Doucement, l’escalier mécanique,
comme la roue du moulin
va nous déverser dans la rue.
Seul, anonyme au milieu de la foule,
une main sur la rambarde,
l’autre tenant mon attaché-case,
le regard vide,
je me laisse mener,
comme le mouton,
par son berger.
Une couture de bas ou de collant,
issue d’une bottine rouge,
me sort de ma torpeur.
Falégasse, jolie déesse des rêves,
me prend par la main
et m’emmène sur le chemin
de ces jambes habillées de charmes.
Ce parcours délicieux et sensuel,
plein de promesses,
pour la personne qu’elle aime
est doux,
sur le galbe du mollet,
intéressant,
sur l’arrière du genou,
mystérieux,
sur la cuisse,
protégé par une longueur de tissu,
trop grande à mon goût.
Moment fugace,
avalé dans un bruit de circulation,
et par un flot de personnes
aveugle à la beauté
d’une paire de jambes,
qui m’a redonné le sourire.
Gilles
Poète Le Cueilleur
Le Cueilleur a publié sur le site 4 écrits. Le Cueilleur est membre du site depuis l'année 2015.Lire le profil du poète Le CueilleurSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Coutures Et Émois
emwaɥi œʁ, matɛ̃ tʁistə
də ɡʁizajə liɔnεzə,
sɔʁti ɡaʁibaldi dy metʁo de,
la maʁʃə sɑ̃z- ɑ̃tʁɛ̃
vεʁ sə bulo ki mɑ̃nɥi,
kɔmɑ̃sə dɑ̃ la buskyladə.
tεtə bεse,
εkskyzə maʁmɔne,
ʒə mə diʁiʒə vεʁ lεskalatɔʁ.
dusəmɑ̃, lεskalje mekanikə,
kɔmə la ʁu dy mulɛ̃
va nu devεʁse dɑ̃ la ʁy.
səl, anɔnimə o miljø də la fulə,
ynə mɛ̃ syʁ la ʁɑ̃baʁdə,
lotʁə tənɑ̃ mɔ̃n- ataʃe kazə,
lə ʁəɡaʁ vidə,
ʒə mə lεsə məne,
kɔmə lə mutɔ̃,
paʁ sɔ̃ bεʁʒe.
ynə kutyʁə də ba u də kɔlɑ̃,
isɥ dynə bɔtinə ʁuʒə,
mə sɔʁ də ma tɔʁpœʁ.
faleɡasə, ʒɔli deεsə dε ʁεvə,
mə pʁɑ̃ paʁ la mɛ̃
e mɑ̃mεnə syʁ lə ʃəmɛ̃
də sε ʒɑ̃bə-abije də ʃaʁmə.
sə paʁkuʁ delisjøz- e sɑ̃sɥεl,
plɛ̃ də pʁɔmesə,
puʁ la pεʁsɔnə kεllə εmə
ε du,
syʁ lə ɡalbə dy mɔlε,
ɛ̃teʁesɑ̃,
syʁ laʁjεʁə dy ʒənu,
misteʁjø,
syʁ la kɥisə,
pʁɔteʒe paʁ ynə lɔ̃ɡœʁ də tisy,
tʁo ɡʁɑ̃də a mɔ̃ ɡu.
mɔmɑ̃ fyɡasə,
avale dɑ̃z- œ̃ bʁɥi də siʁkylasjɔ̃,
e paʁ œ̃ flo də pεʁsɔnə
avøɡlə a la bote
dynə pεʁə də ʒɑ̃bə,
ki ma ʁədɔne lə suʁiʁə.
ʒijə
Récompense
Commentaire Sur La Poesie
07/02/2016 11:34Le Cueilleur
Merci de ton passage, il est toujours agréable d’être lu et apprécié.
Gilles
Prose Regard
Du 06/02/2016 23:01
L'écrit contient 194 mots qui sont répartis dans 5 strophes.