Poème:La Sémantique Des Amants

La révolution d’une étoile dans le sillage
Des pôles opposés s’abaissant à s’attirer
La tenue d’un Neptune sis Lune, muse d’un voyage
Gravitant sous l’équilibre de cette voie lactée.

Atomes d’une dimension de l’aurore boréale,
Nébuleuses libres, à saturation fiancé
Sur couche de valence pour cause de cérémonial
Sanctifie la molécule de se consacrer.

Magnétisme énigmatique de l’abysse d’un sage
Comme un Narcisse revoyant en l’autre son reflet
Attirance d’une nuit ou d’une vie, semble un naufrage
Pour un page, cernée de son regard attristé

Féminine douée de charme qui possède ce courage
Cette douce ambivalence ; s’étire d’un partenaire
En son antre, en un jardin d’Eden qui présage
Que la pomme soit le pressentiment d’un sanctuaire

Amène ainsi les foudres de l’Enfer sous nuages
D’une Terre, qui précurseur d’un Stéphane Mallarmé
Sonne des mimétismes qui enjolivent les visages
Sous les traits d’un serpent avouant : Le mal est né.

Confirmant que je commence à croire et propage
L’idée de ne pas croître chez Papauté d’un cloître
Pour un frottis sur cloaque épique de volage
Empêchant quelque part l’épilogue sur un couac !