Poème:Chérir L’aube Amarante
Le Poème
Chérir l’aube amarante
L’innocente rosée épouse l’automne d’Afrique,
Le geôlier des ténèbres épargne sa source,
Vénus s’exile sous son nectar idyllique
Avec les halos stellaires de la Grande Ourse.
Seigneur soleil ose chérir l’aube amarante
Saluée par les noirs tourments de ta jupe
Mais la torpeur d’une amourette évanescente
Expire tant cette croupe me préoccupe.
Cupidon est revenu caresser l’extase
Au cercle de mes lèvres perlées de feu,
L’orbe charnel originaire du Caucase
Afflue le long d’un galbe toujours nerveux.
Le léger bordereau de ta bouche écarlate
Demeure aussi brûlant que notre candélabre ;
Entre tes hanches s’écoulent les eaux de l’Euphrate
Lorsque mon corps rempli d’indécence se cabre.
L’estampe nacrée d’un seul baiser se consume !
Ma main, très chère bohémienne du mystère,
Étrenne deux sphères d’opale au noble volume,
Leur jubilé de tendresse écume l’atmosphère.
L’invitation romantique dont je dispose
M’enseigne l’ardente volupté de ta plastique,
Ce sein couronné d’opulence s’anamorphose
Pour retenir la pourpre chaleur Pacifique.
Dans ton minois de Vierge préraphaélite,
L’élogieux regard emprunte un fleuve fantôme
Bleuté tels les jardins printaniers d’Aphrodite !
Je me délecte du plus sublime royaume.
L’humble chapelle champêtre de tes prunelles
Nourrit la majesté même du Taj Mahal,
Elle magnifie des légions d’hirondelles
Puis libère mille papillons de santal.
Le mirage des cieux occulte les nuages,
L’orée dominicale exhibe sa robe
Devant les gémonies lacustres des plages
Quand ta poitrine révèle son mielleux lobe.
Tes yeux mirifiques enfantés par le chenal
S’offrent au corail lunaire de l’iris fécond,
Les larmes d’un ange y brillent comme le Saint Graal
Entouré du Christ et de l’apôtre Simon.
La cuisse adornée d’émeraudes, d’une améthyste,
L’odalisque danse car son ventre ronronne
Ainsi Salomé séduisant Jean le Baptiste
Ou Vertumne admirant la beauté de Pomone.
Mariage de la chair capturé hosanna,
Le palais d’ébène de cette chevelure
Détournent ta promesse faite à l’opéra ;
« Miauler passionnément la bonne aventure… . »
Épris d’un séant confiant sa nature exquise,
J’entends navrer la vertu contre son massif
Doré remémorant ma soubrette soumise ;
Le péché onirique instruit l’instant lascif !
Octobre, clef de voûte de mon obsession,
Délivre quelque moisson de candeur intime ;
Ta silhouette s’efface vers les brumes d’Albion,
L’enivrante tiédeur spectrale nous anime.
Diablesse diaphane défiant l’horizon,
Le ballet étoilé de ton œil océan
Étend la lumière d’Éden au pays lapon,
L’aurore boréale hante le firmament.
Le millésime hypnotique d’un dernier sourire
Inspire la féerie du ménestrel,
Tu gémis sans caprice pour l’odieux satyre
Sur mon voilier d’azur embrasant l’archipel.
Lucifer sollicite ce charme félin
Doté de la meilleure fragrance exotique,
Ton visage immaculé berce le matin
Glorifié par la grâce céleste d’un cantique.
Le souffle d’Éole vénère bien ta guêpière
Prête à réclamer de sensuels sacrements,
Trois naufragés du désir chantent leur prière
Et le séraphin d’argent couvre nos gisants.
R-F LEFORT (16/2/2022)
L’innocente rosée épouse l’automne d’Afrique,
Le geôlier des ténèbres épargne sa source,
Vénus s’exile sous son nectar idyllique
Avec les halos stellaires de la Grande Ourse.
Seigneur soleil ose chérir l’aube amarante
Saluée par les noirs tourments de ta jupe
Mais la torpeur d’une amourette évanescente
Expire tant cette croupe me préoccupe.
Cupidon est revenu caresser l’extase
Au cercle de mes lèvres perlées de feu,
L’orbe charnel originaire du Caucase
Afflue le long d’un galbe toujours nerveux.
Le léger bordereau de ta bouche écarlate
Demeure aussi brûlant que notre candélabre ;
Entre tes hanches s’écoulent les eaux de l’Euphrate
Lorsque mon corps rempli d’indécence se cabre.
L’estampe nacrée d’un seul baiser se consume !
Ma main, très chère bohémienne du mystère,
Étrenne deux sphères d’opale au noble volume,
Leur jubilé de tendresse écume l’atmosphère.
L’invitation romantique dont je dispose
M’enseigne l’ardente volupté de ta plastique,
Ce sein couronné d’opulence s’anamorphose
Pour retenir la pourpre chaleur Pacifique.
Dans ton minois de Vierge préraphaélite,
L’élogieux regard emprunte un fleuve fantôme
Bleuté tels les jardins printaniers d’Aphrodite !
Je me délecte du plus sublime royaume.
L’humble chapelle champêtre de tes prunelles
Nourrit la majesté même du Taj Mahal,
Elle magnifie des légions d’hirondelles
Puis libère mille papillons de santal.
Le mirage des cieux occulte les nuages,
L’orée dominicale exhibe sa robe
Devant les gémonies lacustres des plages
Quand ta poitrine révèle son mielleux lobe.
Tes yeux mirifiques enfantés par le chenal
S’offrent au corail lunaire de l’iris fécond,
Les larmes d’un ange y brillent comme le Saint Graal
Entouré du Christ et de l’apôtre Simon.
La cuisse adornée d’émeraudes, d’une améthyste,
L’odalisque danse car son ventre ronronne
Ainsi Salomé séduisant Jean le Baptiste
Ou Vertumne admirant la beauté de Pomone.
Mariage de la chair capturé hosanna,
Le palais d’ébène de cette chevelure
Détournent ta promesse faite à l’opéra ;
« Miauler passionnément la bonne aventure… . »
Épris d’un séant confiant sa nature exquise,
J’entends navrer la vertu contre son massif
Doré remémorant ma soubrette soumise ;
Le péché onirique instruit l’instant lascif !
Octobre, clef de voûte de mon obsession,
Délivre quelque moisson de candeur intime ;
Ta silhouette s’efface vers les brumes d’Albion,
L’enivrante tiédeur spectrale nous anime.
Diablesse diaphane défiant l’horizon,
Le ballet étoilé de ton œil océan
Étend la lumière d’Éden au pays lapon,
L’aurore boréale hante le firmament.
Le millésime hypnotique d’un dernier sourire
Inspire la féerie du ménestrel,
Tu gémis sans caprice pour l’odieux satyre
Sur mon voilier d’azur embrasant l’archipel.
Lucifer sollicite ce charme félin
Doté de la meilleure fragrance exotique,
Ton visage immaculé berce le matin
Glorifié par la grâce céleste d’un cantique.
Le souffle d’Éole vénère bien ta guêpière
Prête à réclamer de sensuels sacrements,
Trois naufragés du désir chantent leur prière
Et le séraphin d’argent couvre nos gisants.
R-F LEFORT (16/2/2022)
PostScriptum
Un texte empreint de sensualité issu de mon recueil « La Madone des ténèbres »
Poète Lefort
Lefort a publié sur le site 8 écrits. Lefort est membre du site depuis l'année 2024.Lire le profil du poète LefortSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Chérir L’aube Amarante
ché=rir=lau=be=a=ma=ran=te 8lin=nocente=ro=sée=é=pouse=lau=tom=ne=da=fri=que 12
le=geô=lier=des=té=nè=bres=é=par=gne=sa=source 12
vé=nus=sexi=le=sous=son=nec=tar=i=dyl=lique 11
a=vec=les=ha=los=stel=laires=de=la=gran=de=ourse 12
sei=gneur=so=leil=ose=ché=rir=lau=be=a=ma=rante 12
sa=luée=par=les=noirs=tour=ments=de=ta=ju=pe 11
mais=la=tor=peur=dunea=mou=ret=te=é=va=nes=cente 12
ex=pi=re=tant=cet=te=crou=pe=me=préoc=cu=pe 12
cu=pi=don=est=re=ve=nu=ca=res=ser=lex=tase 12
au=cer=cle=de=mes=lè=vres=per=lées=de=feu 11
lor=be=char=nel=o=ri=gi=nai=re=du=cau=case 12
af=flue=le=long=dun=gal=be=tou=jours=ner=veux 11
le=lé=ger=borde=reau=de=ta=bou=che=é=car=late 12
de=meure=aus=si=brû=lant=que=no=tre=can=dé=labre 12
entre=tes=han=ches=sé=cou=lent=les=eaux=de=leu=phrate 12
lors=que=mon=corps=rem=pli=din=dé=cen=ce=se=cabre 12
les=tam=pe=na=crée=dun=seul=bai=ser=se=con=sume 12
ma=main=très=chè=re=bo=hé=mien=ne=du=mys=tère 12
étrenne=deux=sphè=res=do=pa=le=au=no=ble=vo=lume 12
leur=ju=bi=lé=de=tendres=seé=cu=me=lat=mo=sphère 12
lin=vi=ta=tion=ro=man=ti=que=dont=je=dis=pose 12
men=seigne=lar=dente=vo=lup=té=de=ta=plas=ti=que 12
ce=sein=cou=ron=né=do=pulen=ce=sa=na=mor=phose 12
pour=re=te=nir=la=pour=pre=cha=leur=pa=ci=fique 12
dans=ton=mi=nois=de=vier=ge=pré=ra=phaé=li=te 12
lé=lo=gieux=re=gard=em=prun=te=un=fleuve=fan=tôme 12
bleu=té=tels=les=jar=dins=prin=ta=niers=da=phro=dite 12
je=me=dé=lec=te=du=plus=su=bli=me=ro=yaume 12
lhum=ble=cha=pel=le=cham=pê=tre=de=tes=pru=nelles 12
nour=rit=la=ma=jes=té=mê=me=du=taj=ma=hal 12
el=le=ma=gni=fie=des=lé=gions=d=hi=ron=delles 12
puis=li=bè=re=mil=le=pa=pil=lons=de=san=tal 12
le=mi=ra=ge=des=cieux=oc=cul=te=les=nu=ages 12
lo=rée=do=mi=ni=ca=le=ex=hi=be=sa=robe 12
de=vant=les=gé=mo=nies=la=cus=tres=des=pla=ges 12
quand=ta=poi=tri=ne=ré=vè=le=son=miel=leux=lobe 12
tes=yeux=mi=ri=fi=ques=en=fan=tés=par=le=che=nal 13
sof=frent=au=co=rail=lu=naire=de=li=ris=fé=cond 12
les=lar=mes=dun=ange=y=brillent=com=me=le=saint=graal 12
en=tou=ré=du=christ=et=de=la=pô=tre=si=mon 12
la=cuissea=dor=née=déme=rau=des=du=nea=mé=thys=te 12
lo=da=lis=que=dan=se=car=son=ven=tre=ron=ronne 12
ain=si=sa=lo=mé=sé=dui=sant=jean=le=bap=tiste 12
ou=ver=tum=nead=mi=rant=la=beau=té=de=po=mone 12
ma=ria=ge=de=la=chair=cap=tu=ré=ho=san=na 12
le=pa=lais=dé=bè=ne=de=cet=te=che=ve=lure 12
dé=tournent=ta=pro=mes=se=fai=te=à=lo=pé=ra 12
miau=ler=pas=sion=nément=la=bon=nea=ven=tu=re 12
épris=dun=sé=ant=con=fiant=sa=na=tu=re=ex=quise 12
jen=tends=na=vrer=la=ver=tu=con=tre=son=mas=sif 12
do=ré=re=mé=mo=rant=ma=sou=bret=te=sou=mise 12
le=pé=ché=o=ni=ri=queins=truit=lins=tant=las=cif 12
oc=to=bre=clef=de=voû=te=de=mon=ob=ses=sion 12
dé=li=vre=quel=que=mois=son=de=can=deur=in=time 12
ta=sil=houette=sef=fa=ce=vers=les=bru=mes=dal=bion 12
len=ivrante=ti=é=deur=s=pec=tra=le=nous=a=nime 12
dia=bles=se=dia=pha=ne=dé=fiant=l=ho=ri=zon 12
le=bal=let=é=toi=lé=de=ton=œil=o=cé=an 12
é=tend=la=lu=mière=dé=den=au=pa=ys=la=pon 12
lau=ro=re=bo=ré=a=le=han=te=le=fir=mament 12
le=millé=sime=hyp=no=ti=que=dun=der=nier=sou=rire 12
ins=pi=re=la=fée=rie=du=mé=nes=trel 10
tu=gé=mis=sans=ca=pri=ce=pour=lo=dieux=sa=tyre 12
sur=mon=voi=lier=da=zur=em=bra=sant=lar=chi=pel 12
lu=ci=fer=sol=li=ci=te=ce=char=me=fé=lin 12
do=té=de=la=meilleu=re=fra=gran=ce=exo=ti=que 12
ton=vi=sage=im=ma=cu=lé=ber=ce=le=ma=tin 12
glo=ri=fié=par=la=grâ=ce=céles=te=dun=can=tique 12
le=souf=fle=déo=le=vé=nè=re=bien=ta=guê=pière 12
prê=te=à=ré=cla=mer=de=sen=suels=sa=cre=ments 12
trois=nau=fra=gés=du=dé=sir=chan=tent=leur=pri=ère 12
et=le=sé=ra=phin=dar=gent=cou=vre=nos=gi=sants 12
r=f=le=fort=seize=s=la=sh=deux=s=la=sh=deux=mille=vingt=deux 16
Phonétique : Chérir L’aube Amarante
ʃeʁiʁ lobə amaʁɑ̃təlinɔsɑ̃tə ʁoze epuzə lotɔmnə dafʁikə,
lə ʒolje dε tenεbʁəz- epaʁɲə sa suʁsə,
venys sεɡzilə su sɔ̃ nεktaʁ idilikə
avεk lεz- alo stεllεʁə də la ɡʁɑ̃də uʁsə.
sεɲœʁ sɔlεj ozə ʃeʁiʁ lobə amaʁɑ̃tə
salye paʁ lε nwaʁ tuʁmɑ̃ də ta ʒypə
mε la tɔʁpœʁ dynə amuʁεtə evanesɑ̃tə
εkspiʁə tɑ̃ sεtə kʁupə mə pʁeɔkypə.
kypidɔ̃ ε ʁəvəny kaʁese lεkstazə
o sεʁklə də mε lεvʁə- pεʁle də fø,
lɔʁbə ʃaʁnεl ɔʁiʒinεʁə dy kokazə
aflɥ lə lɔ̃ dœ̃ ɡalbə tuʒuʁ nεʁvø.
lə leʒe bɔʁdəʁo də ta buʃə ekaʁlatə
dəməʁə osi bʁylɑ̃ kə nɔtʁə kɑ̃delabʁə,
ɑ̃tʁə tεz- ɑ̃ʃə sekule lεz- o də ləfʁatə
lɔʁskə mɔ̃ kɔʁ ʁɑ̃pli dɛ̃desɑ̃sə sə kabʁə.
lεstɑ̃pə nakʁe dœ̃ səl bεze sə kɔ̃symə !
ma mɛ̃, tʁε ʃεʁə bɔemjεnə dy mistεʁə,
etʁεnə dø sfεʁə dɔpalə o nɔblə vɔlymə,
lœʁ ʒybile də tɑ̃dʁεsə ekymə latmɔsfεʁə.
lɛ̃vitasjɔ̃ ʁɔmɑ̃tikə dɔ̃ ʒə dispozə
mɑ̃sεɲə laʁdɑ̃tə vɔlypte də ta plastikə,
sə sɛ̃ kuʁɔne dɔpylɑ̃sə sanamɔʁfozə
puʁ ʁətəniʁ la puʁpʁə ʃalœʁ pasifikə.
dɑ̃ tɔ̃ minwa də vjεʁʒə pʁeʁafaelitə,
lelɔʒjø ʁəɡaʁ ɑ̃pʁœ̃tə œ̃ fləvə fɑ̃tomə
bløte tεl lε ʒaʁdɛ̃ pʁɛ̃tanje dafʁɔditə !
ʒə mə delεktə dy plys syblimə ʁwajomə.
lœ̃blə ʃapεllə ʃɑ̃pεtʁə də tε pʁynεllə
nuʁʁi la maʒεste mεmə dy taʒ maal,
εllə maɲifi dε leʒjɔ̃ diʁɔ̃dεllə
pɥi libεʁə milə papijɔ̃ də sɑ̃tal.
lə miʁaʒə dε sjøz- ɔkyltə lε nɥaʒə,
lɔʁe dɔminikalə εɡzibə sa ʁɔbə
dəvɑ̃ lε ʒemɔni lakystʁə- dε plaʒə
kɑ̃ ta pwatʁinə ʁevεlə sɔ̃ mjεllø lɔbə.
tεz- iø miʁifikz- ɑ̃fɑ̃te paʁ lə ʃənal
sɔfʁe o kɔʁaj lynεʁə də liʁi fekɔ̃,
lε laʁmə- dœ̃n- ɑ̃ʒə i bʁije kɔmə lə sɛ̃ ɡʁaal
ɑ̃tuʁe dy kʁist e də lapotʁə simɔ̃.
la kɥisə adɔʁne deməʁodə, dynə ametistə,
lɔdaliskə dɑ̃sə kaʁ sɔ̃ vɑ̃tʁə ʁɔ̃ʁɔnə
ɛ̃si salɔme sedɥizɑ̃ ʒɑ̃ lə batistə
u vεʁtymnə admiʁɑ̃ la bote də pomonə.
maʁjaʒə də la ʃεʁ kaptyʁe ozana,
lə palε debεnə də sεtə ʃəvəlyʁə
detuʁne ta pʁɔmεsə fεtə a lɔpeʁa,
« mjole pasjɔnemɑ̃ la bɔnə avɑ̃tyʁə… »
epʁi dœ̃ seɑ̃ kɔ̃fjɑ̃ sa natyʁə εkskizə,
ʒɑ̃tɑ̃ navʁe la vεʁty kɔ̃tʁə sɔ̃ masif
dɔʁe ʁəmemɔʁɑ̃ ma subʁεtə sumizə,
lə peʃe ɔniʁikə ɛ̃stʁɥi lɛ̃stɑ̃ lasif !
ɔktɔbʁə, kle də vutə də mɔ̃n- ɔpsesjɔ̃,
delivʁə kεlkə mwasɔ̃ də kɑ̃dœʁ ɛ̃timə,
ta siluεtə sefasə vεʁ lε bʁymə dalbjɔ̃,
lɑ̃nivʁɑ̃tə tjedœʁ spεktʁalə nuz- animə.
djablεsə djafanə defjɑ̃ lɔʁizɔ̃,
lə balε etwale də tɔ̃n- œj ɔseɑ̃
etɑ̃ la lymjεʁə dedɛ̃ o pεi lapɔ̃,
loʁɔʁə bɔʁealə-ɑ̃tə lə fiʁmame.
lə milezimə ipnɔtikə dœ̃ dεʁnje suʁiʁə
ɛ̃spiʁə la feəʁi dy menεstʁεl,
ty ʒemi sɑ̃ kapʁisə puʁ lɔdjø satiʁə
syʁ mɔ̃ vwalje dazyʁ ɑ̃bʁazɑ̃ laʁʃipεl.
lysife sɔlisitə sə ʃaʁmə felɛ̃
dɔte də la mεjəʁə fʁaɡʁɑ̃sə εɡzɔtikə,
tɔ̃ vizaʒə imakyle bεʁsə lə matɛ̃
ɡlɔʁifje paʁ la ɡʁasə selεstə dœ̃ kɑ̃tikə.
lə suflə deɔlə venεʁə bjɛ̃ ta ɡεpjεʁə
pʁεtə a ʁeklame də sɑ̃sɥεl sakʁəmɑ̃,
tʁwa nofʁaʒe dy deziʁ ʃɑ̃te lœʁ pʁjεʁə
e lə seʁafɛ̃ daʁʒe kuvʁə no ʒizɑ̃.
εʁ εf ləfɔʁt (sεzə slaʃ dø slaʃ dø milə vɛ̃t- døks)
Syllabes Phonétique : Chérir L’aube Amarante
ʃe=ʁiʁ=lo=bə=a=ma=ʁɑ̃=tə 8li=nɔ=sɑ̃=tə=ʁo=ze=e=pu=zə=lo=tɔm=nə=da=fʁikə 14
lə=ʒo=lj=e=dε=te=nε=bʁə=ze=pa=ʁɲə=sa=suʁ=sə 14
ve=nys=sεɡ=zi=lə=su=sɔ̃=nεk=taʁ=i=di=li=kə 13
a=vεk=lε=za=lo=stεl=lε=ʁə=də=la=ɡʁɑ̃=də=uʁ=sə 14
sε=ɲœʁ=sɔ=lεj=o=zə=ʃe=ʁiʁ=lo=bə=a=ma=ʁɑ̃=tə 14
sa=ly=e=paʁ=lε=nwaʁ=tuʁ=mɑ̃=də=ta=ʒy=pə 12
mε=la=tɔʁ=pœʁ=dy=nə=a=mu=ʁε=tə=e=va=ne=sɑ̃tə 14
εk=spi=ʁə=tɑ̃=sε=tə=kʁu=pə=mə=pʁe=ɔ=ky=pə 13
ky=pi=dɔ̃=ε=ʁə=və=ny=ka=ʁe=se=lεk=sta=zə 13
o=sεʁ=klə=də=mε=lε=vʁə=pεʁ=le=də=fø 11
lɔʁ=bə=ʃaʁ=nεl=ɔ=ʁi=ʒi=nε=ʁə=dy=ko=ka=zə 13
aflɥ=lə=lɔ̃=dœ̃=ɡal=bə=tu=ʒuʁ=nεʁ=vø 10
lə=le=ʒe=bɔʁ=də=ʁo=də=ta=bu=ʃə=e=kaʁ=la=tə 14
də=mə=ʁə=o=si=bʁy=lɑ̃=kə=nɔ=tʁə=kɑ̃=de=la=bʁə 14
ɑ̃=tʁə=tε=zɑ̃=ʃə=se=ku=le=lε=zo=də=lə=fʁa=tə 14
lɔʁ=skə=mɔ̃=kɔʁ=ʁɑ̃=pli=dɛ̃=de=sɑ̃=sə=sə=ka=bʁə 13
lεs=tɑ̃=pə=na=kʁe=dœ̃=səl=bε=ze=sə=kɔ̃=sy=mə 13
ma=mɛ̃=tʁε=ʃε=ʁə=bɔ=e=mj=ε=nə=dy=mis=tεʁ=ə 14
e=tʁε=nə=dø=sfε=ʁə=dɔ=pa=lə=o=nɔ=blə=vɔ=lymə 14
lœʁ=ʒy=bi=le=də=tɑ̃=dʁε=sə=e=ky=mə=lat=mɔs=fεʁə 14
lɛ̃=vi=ta=sj=ɔ̃=ʁɔ=mɑ̃=ti=kə=dɔ̃=ʒə=dis=po=zə 14
mɑ̃=sε=ɲə=laʁ=dɑ̃=tə=vɔ=lyp=te=də=ta=plas=ti=kə 14
sə=sɛ̃=ku=ʁɔ=ne=dɔ=py=lɑ̃=sə=sa=na=mɔʁ=fo=zə 14
puʁ=ʁə=tə=niʁ=la=puʁ=pʁə=ʃa=lœ=ʁə=pa=si=fi=kə 14
dɑ̃=tɔ̃=mi=nwa=də=vjεʁ=ʒə=pʁe=ʁa=fa=e=li=tə 13
le=lɔ=ʒjø=ʁə=ɡaʁ=ɑ̃=pʁœ̃=tə=œ̃=flə=və=fɑ̃=to=mə 14
blø=te=tεl=lε=ʒaʁ=dɛ̃=pʁɛ̃=ta=nj=e=da=fʁɔ=di=tə 14
ʒə=mə=de=lεk=tə=dy=plys=sy=bli=mə=ʁwa=jo=mə 13
lœ̃=blə=ʃa=pεl=lə=ʃɑ̃=pε=tʁə=də=tε=pʁy=nεl=lə 13
nuʁ=ʁi=la=ma=ʒεs=te=mε=mə=dy=taʒ=ma=al 12
εl=lə=ma=ɲi=fi=dε=le=ʒj=ɔ̃=di=ʁɔ̃=dεl=lə 13
pɥi=li=bε=ʁə=mi=lə=pa=pi=j=ɔ̃=də=sɑ̃=tal 13
lə=mi=ʁa=ʒə=dε=sj=ø=zɔ=kyl=tə=lε=nɥ=a=ʒə 14
lɔ=ʁe=dɔ=mi=ni=ka=lə=εɡ=zi=bə=sa=ʁɔ=bə 13
də=vɑ̃=lε=ʒe=mɔ=ni=la=kys=tʁə=dε=pla=ʒə 12
kɑ̃=ta=pwa=tʁi=nə=ʁe=vε=lə=sɔ̃=mjεl=lø=lɔ=bə 13
tε=zi=ø=mi=ʁi=fik=zɑ̃=fɑ̃=te=paʁ=lə=ʃə=nal 13
sɔ=fʁe=o=kɔ=ʁaj=ly=nε=ʁə=də=li=ʁi=fe=kɔ̃ 13
lε=laʁmə=dœ̃=nɑ̃=ʒə=i=bʁi=je=kɔ=mə=lə=sɛ̃=ɡʁa=al 14
ɑ̃=tu=ʁe=dy=kʁist=e=də=la=po=tʁə=si=mɔ̃ 12
la=kɥisə=a=dɔʁ=ne=de=mə=ʁo=də=dy=nə=a=meʁ=tistə 14
lɔ=da=lis=kə=dɑ̃=sə=kaʁ=sɔ̃=vɑ̃=tʁə=ʁɔ̃=ʁɔ=nə 13
ɛ̃=si=sa=lɔ=me=sed=ɥi=zɑ̃=ʒɑ̃=lə=ba=tis=tə 13
u=vεʁ=tym=nə=ad=mi=ʁɑ̃=la=bo=te=də=po=mo=nə 14
ma=ʁj=a=ʒə=də=la=ʃεʁ=kap=ty=ʁe=o=za=na 13
lə=pa=lε=de=bε=nə=də=sε=tə=ʃə=və=ly=ʁə 13
de=tuʁ=ne=ta=pʁɔ=mεs=ə=fε=tə=a=lɔ=pe=ʁa 13
mjo=le=pa=sjɔ=ne=mɑ̃=la=bɔ=nə=a=vɑ̃=ty=ʁə 14
e=pʁi=dœ̃=se=ɑ̃=kɔ̃=fjɑ̃=sa=na=ty=ʁə=εk=ski=zə 14
ʒɑ̃=tɑ̃=na=vʁe=la=vεʁ=ty=kɔ̃=tʁə=sɔ̃=ma=sif 12
dɔ=ʁe=ʁə=me=mɔ=ʁɑ̃=ma=su=bʁε=tə=su=mi=zə 13
lə=pe=ʃe=ɔ=ni=ʁi=kə=ɛ̃s=tʁɥ=lɛ̃s=tɑ̃=la=sif 13
ɔk=tɔ=bʁə=kle=də=vu=tə=də=mɔ̃=nɔp=se=sj=ɔ̃ 13
de=li=vʁə=kεl=kə=mwa=sɔ̃=də=kɑ̃=dœ=ʁə=ɛ̃=ti=mə 14
ta=si=lu=ε=tə=se=fa=sə=vεʁ=lε=bʁy=mə=dal=bjɔ̃ 14
lɑ̃=ni=vʁɑ̃=tə=tj=e=dœʁ=spεk=tʁa=lə=nu=za=ni=mə 14
dj=a=blε=sə=dj=a=fa=nə=de=fj=ɑ̃=lɔ=ʁi=zɔ̃ 14
lə=ba=lε=e=twa=le=də=tɔ̃=nœj=ɔ=se=ɑ̃ 12
e=tɑ̃=la=ly=mj=ε=ʁə=de=dɛ̃=o=pε=i=la=pɔ̃ 14
lo=ʁɔ=ʁə=bɔ=ʁe=a=lə-ɑ̃=tə=lə=fiʁ=ma=me 13
lə=mi=le=zi=mə=ip=nɔ=ti=kə=dœ̃=dεʁ=nje=su=ʁiʁə 14
ɛ̃s=pi=ʁə=la=fe=ə=ʁi=dy=me=nεs=tʁεl 11
ty=ʒe=mi=sɑ̃=ka=pʁi=sə=puʁ=lɔ=dj=ø=sa=ti=ʁə 14
syʁ=mɔ̃=vwa=lj=e=da=zyʁ=ɑ̃=bʁa=zɑ̃=laʁ=ʃi=pεl 13
ly=si=fe=sɔ=li=si=tə=sə=ʃaʁ=mə=fe=lɛ̃ 12
dɔ=te=də=la=mε=jə=ʁə=fʁa=ɡʁɑ̃=sə=εɡ=zɔ=ti=kə 14
tɔ̃=vi=za=ʒə=i=ma=ky=le=bεʁ=sə=lə=ma=tɛ̃ 13
ɡlɔ=ʁi=fje=paʁ=la=ɡʁa=sə=se=lεs=tə=dœ̃=kɑ̃=ti=kə 14
lə=su=flə=de=ɔ=lə=ve=nε=ʁə=bjɛ̃=ta=ɡε=pjε=ʁə 14
pʁε=tə=a=ʁe=kla=me=də=sɑ̃s=ɥεl=sa=kʁə=mɑ̃ 12
tʁwa=no=fʁa=ʒe=dy=de=ziʁ=ʃɑ̃=te=lœ=ʁə=pʁi=jεʁ 13
e=lə=se=ʁa=fɛ̃=daʁ=ʒe=ku=vʁə=no=ʒi=zɑ̃ 12
εʁ=εf=lə=fɔʁt=sε=zə=slaʃ=dø=slaʃ=dø=mi=lə=vɛ̃t=døks 14
Récompense
Commentaire Sur La Poesie

22/04/2024 12:21Printemps
Un beau poème où la sensualité apparaît comme l’aube pourpre, avec un discours poétique utilisant des personnages mythologiques et bibliques évoquant toute la beauté qui a besoin d’être contemplée et ressentie. Il convient de souligner le rythme et la musicalité qui résonnent comme une symphonie nous invitant à saluer cette aurore amarante. Un coup de cœur bien mérité, Lefort!
Poème Amour
Du 21/04/2024 13:55
L'écrit contient 516 mots qui sont répartis dans 20 strophes.