Poème:Des Petits Carrés Verts Perdus Dans Un Champ Devenu Pelouse.
Le Poème
Comme seule mémoire d’eux.
Reste des petits carrés verts, dans un champ devenu pelouse.
À chaque petit carré vert, planté une pierre avec comme gravure un nom.
Même que parfois un champ coquelicot y fleurit.
Que ce soit une étoile, une croix, une flamme ou même un croissant.
Pour notre liberté ils reposent à jamais au côté de leurs camarades de champ.
À chacun son petit carré vert dans l’immense champ vert, changer en pelouse.
L’ombre d’une pierre marquer de leurs noms, indique chacun, son petit carré vert.
Pauvres soldats, combien de femmes n’avez vous pas fait pleurer ?
Combien d’orphelins avez-vous laissés derrière vous ?
Jamais, elles ne pourront vous rejoindre sous votre petit carré vert.
Parfois encore, vos orphelins viennent s’imaginer votre visage sur votre petit carré vert.
Trop de soldats encore aujourd’hui viennent rejoindre votre verte pelouse.
Lotir un petit carré vert, victime d’une autre guerre.
Combien de veuves, combien d’orphelins, doivent encore passer couler leurs larmes ?
Sur vos petits carrés verts, perdus sur cette immense pelouse verte.
Il y a aussi les oublier, ceux qui n’ont pas porté l’uniforme.
Ceux qui ne sont pas morts dans un champ vert.
N’aurons pas droit à un petit carré vert, comme marque de leurs absences.
Tuer pour avoir résisté à l’imposeur.
Quand vous arrêterez sur un petit carré vert, perdu sur un champ vert, changer en pelouse
Au nom de la liberté d’être, n’oubliez pas tous ceux qui n’aurons pas droit.
À un petit carré vert oublié dans un immense champ vert, changer en pelouse vierge.
C’est pour eux aussi qu’ils reposent sous des petits carrés verts, sur un champ, devenu pelouse.
3090 OVERIJSE, le lundi 13 août 2012.
Thierry MAFFEI.
Reste des petits carrés verts, dans un champ devenu pelouse.
À chaque petit carré vert, planté une pierre avec comme gravure un nom.
Même que parfois un champ coquelicot y fleurit.
Que ce soit une étoile, une croix, une flamme ou même un croissant.
Pour notre liberté ils reposent à jamais au côté de leurs camarades de champ.
À chacun son petit carré vert dans l’immense champ vert, changer en pelouse.
L’ombre d’une pierre marquer de leurs noms, indique chacun, son petit carré vert.
Pauvres soldats, combien de femmes n’avez vous pas fait pleurer ?
Combien d’orphelins avez-vous laissés derrière vous ?
Jamais, elles ne pourront vous rejoindre sous votre petit carré vert.
Parfois encore, vos orphelins viennent s’imaginer votre visage sur votre petit carré vert.
Trop de soldats encore aujourd’hui viennent rejoindre votre verte pelouse.
Lotir un petit carré vert, victime d’une autre guerre.
Combien de veuves, combien d’orphelins, doivent encore passer couler leurs larmes ?
Sur vos petits carrés verts, perdus sur cette immense pelouse verte.
Il y a aussi les oublier, ceux qui n’ont pas porté l’uniforme.
Ceux qui ne sont pas morts dans un champ vert.
N’aurons pas droit à un petit carré vert, comme marque de leurs absences.
Tuer pour avoir résisté à l’imposeur.
Quand vous arrêterez sur un petit carré vert, perdu sur un champ vert, changer en pelouse
Au nom de la liberté d’être, n’oubliez pas tous ceux qui n’aurons pas droit.
À un petit carré vert oublié dans un immense champ vert, changer en pelouse vierge.
C’est pour eux aussi qu’ils reposent sous des petits carrés verts, sur un champ, devenu pelouse.
3090 OVERIJSE, le lundi 13 août 2012.
Thierry MAFFEI.
Poète Lemmiath
Lemmiath a publié sur le site 185 écrits. Lemmiath est membre du site depuis l'année 2008.Lire le profil du poète LemmiathSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Des Petits Carrés Verts Perdus Dans Un Champ Devenu Pelouse.
com=me=seu=le=mé=moi=re=deux 8res=te=des=pe=tits=car=rés=verts=dans=un=champ=de=ve=nu=pe=lou=se 17
à=cha=que=pe=tit=car=ré=vert=plan=té=u=ne=pi=er=re=a=vec=com=me=gra=vu=re=un=nom 24
mê=me=que=par=fois=un=champ=co=que=li=cot=y=fleu=rit 14
que=ce=soit=u=ne=é=toi=le=u=ne=croix=u=ne=flam=me=ou=mê=me=un=crois=sant 21
pour=no=tre=li=ber=té=ils=re=po=sent=à=ja=mais=au=cô=té=de=leurs=ca=ma=ra=des=de=champ 24
à=cha=cun=son=pe=tit=car=ré=vert=dans=lim=men=se=champ=vert=chan=ger=en=pe=lou=se 21
lom=bre=du=ne=pi=er=re=mar=quer=de=leurs=nom=s=in=di=que=cha=cun=son=pe=tit=car=ré=vert 24
pau=vres=sol=dats=com=bien=de=fem=mes=na=vez=vous=pas=fait=pleu=rer 16
com=bien=dor=phe=lins=a=vez=vous=lais=sés=der=ri=è=re=vous 15
ja=mais=el=les=ne=pour=ront=vous=re=join=dre=sous=vo=tre=pe=tit=car=ré=vert 19
par=fois=en=core=vos=or=phe=lins=vien=nent=si=ma=gi=ner=vo=tre=vi=sa=ge=sur=vo=tre=pe=tit=car=ré=vert 27
trop=de=sol=dats=en=co=re=au=jourd=hui=vien=nent=re=join=dre=vo=tre=ver=te=pe=lou=se 22
lo=tir=un=pe=tit=car=ré=vert=vic=ti=me=du=ne=au=tre=gue=rre 17
com=bien=de=veu=ves=com=bien=dor=phe=lins=doi=vent=en=co=re=pas=ser=cou=ler=leurs=lar=mes 22
sur=vos=pe=tits=car=rés=verts=per=dus=sur=cet=te=im=men=se=pe=lou=se=ver=te 20
il=y=a=aus=si=les=ou=bli=er=ceux=qui=nont=pas=por=té=lu=ni=for=me 19
ceux=qui=ne=sont=pas=morts=dans=un=champ=vert 10
nau=rons=pas=droit=à=un=pe=tit=car=ré=vert=com=me=mar=que=de=leurs=ab=sen=ces 20
tuer=pour=a=voir=ré=sis=té=à=lim=po=seur 11
quand=vous=ar=rê=te=rez=sur=un=pe=tit=car=ré=vert=per=du=sur=un=champ=vert=chan=ger=en=pe=louse 24
au=nom=de=la=li=ber=té=dê=tre=nou=bliez=pas=tous=ceux=qui=nau=rons=pas=droit 19
à=un=pe=tit=car=ré=vert=ou=bli=é=dans=un=im=men=se=champ=vert=chan=ger=en=pe=lou=se=vierge 24
cest=pour=eux=aus=si=quils=re=po=sent=sous=des=pe=tits=car=rés=verts=sur=un=champ=de=ve=nu=pe=louse 24
trois=mil=le=qua=tre=vingt=dix=o=ve=rij=se=le=lun=di=trei=ze=a=oût=deux=mil=le=dou=ze 23
thi=er=ry=maf=fei 5
Phonétique : Des Petits Carrés Verts Perdus Dans Un Champ Devenu Pelouse.
kɔmə sələ memwaʁə dø.ʁεstə dε pəti kaʁe vεʁ, dɑ̃z- œ̃ ʃɑ̃ dəvəny pəluzə.
a ʃakə pəti kaʁe vεʁ, plɑ̃te ynə pjeʁə avεk kɔmə ɡʁavyʁə œ̃ nɔ̃.
mεmə kə paʁfwaz- œ̃ ʃɑ̃ kɔkəliko i fləʁi.
kə sə swa ynə etwalə, ynə kʁwa, ynə flamə u mεmə œ̃ kʁwasɑ̃.
puʁ nɔtʁə libεʁte il ʁəpoze a ʒamεz- o kote də lœʁ kamaʁadə də ʃɑ̃.
a ʃakœ̃ sɔ̃ pəti kaʁe vεʁ dɑ̃ limɑ̃sə ʃɑ̃ vεʁ, ʃɑ̃ʒe ɑ̃ pəluzə.
lɔ̃bʁə dynə pjeʁə maʁke də lœʁ nɔ̃, ɛ̃dikə ʃakœ̃, sɔ̃ pəti kaʁe vεʁ.
povʁə- sɔlda, kɔ̃bjɛ̃ də famə nave vu pa fε pləʁe ?
kɔ̃bjɛ̃ dɔʁfəlɛ̃z- ave vu lεse dəʁjεʁə vu ?
ʒamε, εllə nə puʁʁɔ̃ vu ʁəʒwɛ̃dʁə su vɔtʁə pəti kaʁe vεʁ.
paʁfwaz- ɑ̃kɔʁə, voz- ɔʁfəlɛ̃ vjεne simaʒine vɔtʁə vizaʒə syʁ vɔtʁə pəti kaʁe vεʁ.
tʁo də sɔldaz- ɑ̃kɔʁə oʒuʁdɥi vjεne ʁəʒwɛ̃dʁə vɔtʁə vεʁtə pəluzə.
lɔtiʁ œ̃ pəti kaʁe vεʁ, viktimə dynə otʁə ɡeʁə.
kɔ̃bjɛ̃ də vəvə, kɔ̃bjɛ̃ dɔʁfəlɛ̃, dwave ɑ̃kɔʁə pase kule lœʁ laʁmə ?
syʁ vo pəti kaʁe vεʁ, pεʁdys syʁ sεtə imɑ̃sə pəluzə vεʁtə.
il i a osi lεz- ublje, sø ki nɔ̃ pa pɔʁte lynifɔʁmə.
sø ki nə sɔ̃ pa mɔʁ dɑ̃z- œ̃ ʃɑ̃ vεʁ.
noʁɔ̃ pa dʁwa a œ̃ pəti kaʁe vεʁ, kɔmə maʁkə də lœʁz- absɑ̃sə.
tɥe puʁ avwaʁ ʁeziste a lɛ̃pozœʁ.
kɑ̃ vuz- aʁεtəʁe syʁ œ̃ pəti kaʁe vεʁ, pεʁdy syʁ œ̃ ʃɑ̃ vεʁ, ʃɑ̃ʒe ɑ̃ pəluzə
o nɔ̃ də la libεʁte dεtʁə, nublje pa tus sø ki noʁɔ̃ pa dʁwa.
a œ̃ pəti kaʁe vεʁ ublje dɑ̃z- œ̃n- imɑ̃sə ʃɑ̃ vεʁ, ʃɑ̃ʒe ɑ̃ pəluzə vjεʁʒə.
sε puʁ øz- osi kil ʁəpoze su dε pəti kaʁe vεʁ, syʁ œ̃ ʃɑ̃, dəvəny pəluzə.
tʁwa milə katʁə vɛ̃- diz- ɔvəʁiʒsə, lə lœ̃di tʁεzə aut dø milə duzə.
tjeʁi mafε.
Syllabes Phonétique : Des Petits Carrés Verts Perdus Dans Un Champ Devenu Pelouse.
kɔ=mə=sə=lə=me=mwa=ʁə=dø 8ʁεs=tə=dε=pə=ti=ka=ʁe=vεʁ=dɑ̃=zœ̃=ʃɑ̃=də=və=ny=pə=lu=zə 17
a=ʃakə=pə=ti=ka=ʁe=vεʁ=plɑ̃=te=y=nə=pje=ʁə=a=vεk=kɔ=mə=ɡʁa=vy=ʁə=œ̃=nɔ̃ 22
mε=mə=kə=paʁ=fwa=zœ̃=ʃɑ̃=kɔ=kə=li=ko=i=flə=ʁi 14
kə=sə=swa=y=nə=e=twa=lə=y=nə=kʁwa=y=nə=fla=mə=u=mε=mə=œ̃=kʁwa=sɑ̃ 21
puʁ=nɔtʁə=li=bεʁ=te=il=ʁə=po=ze=a=ʒa=mε=zo=ko=te=də=lœʁ=ka=ma=ʁa=də=də=ʃɑ̃ 23
a=ʃa=kœ̃=sɔ̃=pə=ti=ka=ʁe=vεʁ=dɑ̃=li=mɑ̃=sə=ʃɑ̃=vεʁ=ʃɑ̃=ʒe=ɑ̃=pə=lu=zə 21
lɔ̃=bʁə=dy=nə=pje=ʁə=maʁ=ke=də=lœʁ=nɔ̃=ɛ̃=di=kə=ʃa=kœ̃=sɔ̃=pə=ti=ka=ʁe=vεʁ 22
po=vʁə=sɔl=da=kɔ̃=bj=ɛ̃=də=fa=mə=na=ve=vu=pa=fε=plə=ʁe 17
kɔ̃=bj=ɛ̃=dɔʁ=fə=lɛ̃=za=ve=vu=lε=se=də=ʁj=ε=ʁə=vu 16
ʒa=mε=εl=lə=nə=puʁ=ʁɔ̃=vu=ʁə=ʒwɛ̃=dʁə=su=vɔ=tʁə=pə=ti=ka=ʁe=vεʁ 19
paʁ=fwa=zɑ̃=kɔʁə=vo=zɔʁ=fə=lɛ̃=vjε=ne=si=ma=ʒi=ne=vɔ=tʁə=vi=za=ʒə=syʁ=vɔ=tʁə=pə=ti=ka=ʁe=vεʁ 27
tʁo=də=sɔl=da=zɑ̃=kɔ=ʁə=o=ʒuʁ=dɥi=vjε=ne=ʁə=ʒwɛ̃=dʁə=vɔ=tʁə=vεʁ=tə=pə=lu=zə 22
lɔ=tiʁ=œ̃=pə=ti=ka=ʁe=vεʁ=vik=ti=mə=dy=nə=o=tʁə=ɡe=ʁə 17
kɔ̃=bjɛ̃=də=və=və=kɔ̃=bjɛ̃=dɔʁ=fə=lɛ̃=dwa=ve=ɑ̃=kɔ=ʁə=pa=se=ku=le=lœʁ=laʁ=mə 22
syʁ=vo=pə=ti=ka=ʁe=vεʁ=pεʁ=dys=syʁ=sε=tə=i=mɑ̃=sə=pə=lu=zə=vεʁ=tə 20
il=i=a=o=si=lε=zu=blj=e=sø=ki=nɔ̃=pa=pɔʁ=te=ly=ni=fɔʁ=mə 19
sø=ki=nə=sɔ̃=pa=mɔʁ=dɑ̃=zœ̃=ʃɑ̃=vεʁ 10
no=ʁɔ̃=pa=dʁwa=a=œ̃=pə=ti=ka=ʁe=vεʁ=kɔ=mə=maʁ=kə=də=lœ=ʁə=zab=sɑ̃=sə 21
tɥe=puʁ=a=vwaʁ=ʁe=zis=te=a=lɛ̃=po=zœ=ʁə 12
kɑ̃=vu=za=ʁεtə=ʁe=syʁ=œ̃=pə=ti=ka=ʁe=vεʁ=pεʁ=dy=syʁ=œ̃=ʃɑ̃=vεʁ=ʃɑ̃=ʒe=ɑ̃=pə=luzə 23
o=nɔ̃=də=la=li=bεʁ=te=dε=tʁə=nu=blj=e=pa=tus=sø=ki=no=ʁɔ̃=pa=dʁwa 20
a=œ̃=pə=ti=ka=ʁe=vεʁ=u=blje=dɑ̃=zœ̃=ni=mɑ̃sə=ʃɑ̃=vεʁ=ʃɑ̃=ʒe=ɑ̃=pə=lu=zə=vjεʁʒə 22
sε=puʁ=ø=zo=si=kil=ʁə=po=ze=su=dεpə=ti=ka=ʁe=vεʁ=syʁ=œ̃=ʃɑ̃=də=və=ny=pə=luzə 23
tʁwa=mi=lə=ka=tʁə=vɛ̃=di=zɔ=və=ʁiʒ=sə=lə=lœ̃=di=tʁε=zə=a=ut=dø=mi=lə=duzə 22
tj=e=ʁi=ma=fε 5
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
16/04/2013 23:49Tams
un texte emouvant amicalement tams
17/04/2013 00:31Mick-Jhon
Guerre un mot qui doit être banni de tout les dictionnaires et rangé dans le grand livre des folies.
Fort ressenti...
Amitié...Mick.
17/04/2013 09:39Lemmiath
C’est toujours très agréable de voir qu’un poème qui date, soit encore commenté et ainsi relevé.
17/04/2013 10:48Daniel
La guerre devrait être dotée d’un carré blanc comme autrefois à la télé française...
17/04/2013 16:07Eden33
fort ressenti, coup de coeur dès que j’en ai un dans mon panier !!!
bravo pour cet écrit ...gmlavie
17/04/2013 16:50Patrice.Truffot
Un écrit dans lequel, je dois l’avouer, j’ai eu un peu de mal à rentrer, mais qui se révèle, une fois passé ce cap, fort émouvant. L’écriture par ’vagues’ donne un rythme lent qui convient très bien à la gravité du sens.
Amicalement - Patrice
Poème Souvenir
Du 13/08/2012 19:21
L'écrit contient 300 mots qui sont répartis dans 2 strophes.