Poème:Fais À Ton Idée

A l’idée de ne plus te voir, mon cœur se peint de noir.
A l’idée de ne plus défier ton indifférence, même braver l’Achéron n’a plus de sens.
A l’idée de ne pas t’avoir enlacé, mes bras s’en vont, dans la nuit, esseulés.
De ces idées, j’en déduis mon rêve.

Parce que tes cheveux défient le soleil de leurs éclats de feu,
Empêche la pluie de s’abattre sur mon cœur.
Parce que le bleu de tes yeux défie les cieux,
Empêche le ciel d’enfiler sa noirceur.

A l’idée de tous ses mots restés en souffrance, ma parole s’oublie dans le soleil noir du silence.
A l’idée de ton silence, mon esprit bariolé chasse ma conscience.
A l’idée d’attendre un de tes signes, je fulmine d’impatience et me signe…
De ces idées, j’en déduis que tu fais partie de mon rêve.

Parce que c’est un songe,
Laisse moi la chance de me faire aimer.
Parce que tes soucis te rongent,
Laisse moi le rôle de te les faire oublier…

Faisons une trêve et laisse moi te montrer mon rêve,
De cette lecture tu en connais l’entrée, alors fais à ton idée…