Poème:Mon École, Mes Maitresses Et Moi !

L’école ! Grande institution
De la conjugaison à la mastication
Il n’y avait qu’un pas
Mon école était belle
Mes maitresses l’étaient moins
Je conjugais bien en « elle »
Et j’avais des bons points
Je n’étais pas sage comme une image
C’était bien dommage
J’étais souvent dans la lune
J’avais quelques lacunes
Les maths n’en parlont pas
Je ne savais même pas me servir d’un compas
Le français, ma matière préférée
J’étais très calée
Pour tout ce qui était résumé

J’ai connu l’école
Quand nous étions classés
Je n’étais pas pot de colle
Mais je m’accrochais à être dans les premiers
J’y arrivais
Je ne sais pas comment
Mais je me surpassais quand venez l’heure de la dictée
Pour la plus grande joie de mes parents
Qui n’en revenaient pas
Le samedi, c’était la poésie
Il fallait monter sur l’estrade
Et réciter des poèmes tout jaunis
Bouche-bée restait mes camarades
Et, moi fière de mon orale
Je retournai m’assoir dans mon bocal
Et j’immergeais dans les profondeurs de mes rêves
Un dauphin me prend sur son dos
Et m’emmène pour une promenade brève
« Reveillez-vous » me dit la maitresse
Quelle paresse «. » Toujours dans la lune
Vous feriez mieux de combler vos lacunes"

Les phrases assassines, j’en ai connu beaucoup durant ma scolarité
De la part de maitresses dont la psychologie était inexistante
C’est sûr, j’avais une certaine assiduité, parfois, je décrochais
Fallait’ il pour ça me faire passer pour insolante ?
J’étais très réceptive à ce qu’on me donnait
Je détestais l’injustice et ne me laisser pas faire
J’avais l’art et la manière
De dire ce que je pense
J’allais tout droit dans le mur
Mais ça n’avait aucune importance
Je n’étais pas mature
Mais il fallait que j’aille au bout de mes pensées
Pour que je sois enfin libérée des mesquineries
De maitresses en manque de courtoisies
Je ne parle pas de Mme Herbault, Madame Thoral et j’en passe
Pour vous, j’étais un ange
Je travaillais sans compter
Juste pour avoir, un peu de vos louanges