Poème:… Et Ça Recommence…
Le Poème
Et j’ai claqué la porte. Enfin ? Je me suis enfermée dans ce vide qu’est ma chambre. Je suis enterrée vivante sur mon lit. Je suis redevenue moi-même. J’ai fermé les yeux, une dernière fois, pour ne pas voir encore un plafond inconnu.
Et j’ai fermé mon cœur à double tour. Moi dedans et je n’en sortirais jamais. Du plafond coule l’Encre Noire. L’Encre Noire qui me noie, endormie sur mon lit à tout jamais. Toutes ces lignes écrites, ces pages, ces cahiers. Ce sera ma trace dans ce monde, comme tâche de sang impérissable. Impérissable, mais moi j’ai péri.
Et je refuse de croire que personne n’a vu. Des gens que je connais depuis si longtemps et qui jamais n’ont vus les cicatrices. Je ne les cachais pas vraiment, pourtant. Mais au final, il faudra bien qu’ils se rendent à l’évidence. Je suis irrécupérable. Et puis, même s’ils le savaient, ça n’aurait rien changé. « Ne le refais plus ». ce ne sont que des mots. Dits car on ne sait que dire d’autre. Dits parce que on veut fermer les yeux, on ne veut pas savoir. Dits car c’est quelque chose qui leur échappe.
Et j’ai peur. Parce que, au final, quoi qu’il arrive, c’est la seule chose qui me reste. Ma peur de tout. Des autres. Du passé. De blesser, d’être blessée. De moi.
Et enfin, je me réveille. Je me relève, je recommence. Je retourne chez moi, où ceux qui me sont chers m’attendent. Encore une fois. Je prends sur moi. Jusqu’à ce que je re-claque la porte.
Et j’ai fermé mon cœur à double tour. Moi dedans et je n’en sortirais jamais. Du plafond coule l’Encre Noire. L’Encre Noire qui me noie, endormie sur mon lit à tout jamais. Toutes ces lignes écrites, ces pages, ces cahiers. Ce sera ma trace dans ce monde, comme tâche de sang impérissable. Impérissable, mais moi j’ai péri.
Et je refuse de croire que personne n’a vu. Des gens que je connais depuis si longtemps et qui jamais n’ont vus les cicatrices. Je ne les cachais pas vraiment, pourtant. Mais au final, il faudra bien qu’ils se rendent à l’évidence. Je suis irrécupérable. Et puis, même s’ils le savaient, ça n’aurait rien changé. « Ne le refais plus ». ce ne sont que des mots. Dits car on ne sait que dire d’autre. Dits parce que on veut fermer les yeux, on ne veut pas savoir. Dits car c’est quelque chose qui leur échappe.
Et j’ai peur. Parce que, au final, quoi qu’il arrive, c’est la seule chose qui me reste. Ma peur de tout. Des autres. Du passé. De blesser, d’être blessée. De moi.
Et enfin, je me réveille. Je me relève, je recommence. Je retourne chez moi, où ceux qui me sont chers m’attendent. Encore une fois. Je prends sur moi. Jusqu’à ce que je re-claque la porte.
Poète Lizzie Bones
Lizzie Bones a publié sur le site 51 écrits. Lizzie Bones est membre du site depuis l'année 2006.Lire le profil du poète Lizzie BonesSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: … Et Ça Recommence…
et=jai=cla=qué=la=porte=en=fin=je=me=suis=en=fer=mée=dans=ce=vi=de=quest=ma=chambre=je=suis=en=ter=rée=vi=van=te=sur=mon=lit=je=suis=re=de=ve=nue=moi=mê=me=jai=fer=mé=les=y=eux=u=ne=der=niè=re=fois=pour=ne=pas=voir=en=co=re=un=pla=fond=in=con=nu 66et=jai=fer=mé=mon=cœur=à=double=tour=moi=de=dans=et=je=nen=sor=ti=rais=ja=mais=du=pla=fond=cou=le=len=cre=noire=len=cre=noi=re=qui=me=noie=en=dor=mie=sur=mon=lit=à=tout=ja=mais=tou=tes=ces=li=gnes=é=cri=tes=ces=pa=ges=ces=ca=hiers=ce=se=ra=ma=tra=ce=dans=ce=mon=de=com=me=tâ=che=de=sang=im=pé=ris=sable=im=pé=ris=sa=ble=mais=moi=jai=pé=ri 89
et=je=re=fuse=de=croi=re=que=per=son=ne=na=vu=des=gens=que=je=con=nais=de=puis=si=long=temps=et=qui=ja=mais=nont=vus=les=ci=ca=trices=je=ne=les=ca=chais=pas=vrai=ment=pour=tant=mais=au=fi=nal=il=fau=dra=bien=quils=se=ren=dent=à=lé=vi=dence=je=suis=ir=ré=cu=pé=rable=et=puis=mê=me=sils=le=sa=vaient=ça=nau=rait=rien=chan=gé=ne=le=re=fais=plus=ce=ne=sont=que=des=mots=dits=car=on=ne=sait=que=di=re=dautre=dits=par=ce=queon=veut=fer=mer=les=yeux=on=ne=veut=pas=sa=voir=dits=car=cest=quel=que=cho=se=qui=leur=é=chappe 127
et=jai=peur=par=ce=que=au=fi=nal=quoi=quil=ar=ri=ve=cest=la=seu=le=cho=se=qui=me=reste=ma=peur=de=tout=des=au=tres=du=pas=sé=de=bles=ser=dê=tre=bles=sée=de=moi 42
et=en=fin=je=me=ré=vei=lle=je=me=re=lè=ve=je=re=com=men=ce=je=re=tour=ne=chez=moi=où=ceux=qui=me=sont=chers=mat=tendent=en=co=re=u=ne=fois=je=prends=sur=moi=jus=quà=ce=que=je=re=cla=que=la=por=te 53
Phonétique : … Et Ça Recommence…
e ʒε klake la pɔʁtə. ɑ̃fɛ̃ ? ʒə mə sɥiz- ɑ̃fεʁme dɑ̃ sə vidə kε ma ʃɑ̃bʁə. ʒə sɥiz- ɑ̃teʁe vivɑ̃tə syʁ mɔ̃ li. ʒə sɥi ʁədəvənɥ mwa mεmə. ʒε fεʁme lεz- iø, ynə dεʁnjεʁə fwa, puʁ nə pa vwaʁ ɑ̃kɔʁə œ̃ plafɔ̃t- ɛ̃kɔny.e ʒε fεʁme mɔ̃ kœʁ a dublə tuʁ. mwa dədɑ̃z- e ʒə nɑ̃ sɔʁtiʁε ʒamε. dy plafɔ̃ kulə lɑ̃kʁə nwaʁə. lɑ̃kʁə nwaʁə ki mə nwa, ɑ̃dɔʁmi syʁ mɔ̃ li a tu ʒamε. tutə sε liɲəz- ekʁitə, sε paʒə, sε kaje. sə səʁa ma tʁasə dɑ̃ sə mɔ̃də, kɔmə taʃə də sɑ̃ ɛ̃peʁisablə. ɛ̃peʁisablə, mε mwa ʒε peʁi.
e ʒə ʁəfyzə də kʁwaʁə kə pεʁsɔnə na vy. dε ʒɑ̃ kə ʒə kɔnε dəpɥi si lɔ̃tɑ̃z- e ki ʒamε nɔ̃ vy lε sikatʁisə. ʒə nə lε kaʃε pa vʁεmɑ̃, puʁtɑ̃. mεz- o final, il fodʁa bjɛ̃ kil sə ʁɑ̃de a levidɑ̃sə. ʒə sɥiz- iʁekypeʁablə. e pɥi, mεmə sil lə savε, sa noʁε ʁjɛ̃ ʃɑ̃ʒe. « nə lə ʁəfε plys ». sə nə sɔ̃ kə dε mo. di kaʁ ɔ̃ nə sε kə diʁə dotʁə. di paʁsə kə ɔ̃ vø fεʁme lεz- iø, ɔ̃ nə vø pa savwaʁ. di kaʁ sε kεlkə ʃozə ki lœʁ eʃapə.
e ʒε pœʁ. paʁsə kə, o final, kwa kil aʁivə, sε la sələ ʃozə ki mə ʁεstə. ma pœʁ də tu. dεz- otʁə. dy pase. də blese, dεtʁə blese. də mwa.
e ɑ̃fɛ̃, ʒə mə ʁevεjə. ʒə mə ʁəlεvə, ʒə ʁəkɔmɑ̃sə. ʒə ʁətuʁnə ʃe mwa, u sø ki mə sɔ̃ ʃεʁ matɑ̃de. ɑ̃kɔʁə ynə fwa. ʒə pʁɑ̃ syʁ mwa. ʒyska sə kə ʒə ʁə klakə la pɔʁtə.
Syllabes Phonétique : … Et Ça Recommence…
e=ʒε=kla=ke=la=pɔʁ=tə=ɑ̃=fɛ̃=ʒə=mə=sɥi=zɑ̃=fεʁ=me=dɑ̃=sə=vi=də=kε=ma=ʃɑ̃=bʁə=ʒə=sɥi=zɑ̃=te=ʁe=vi=vɑ̃=tə=syʁ=mɔ̃=li=ʒə=sɥi=ʁə=də=vənɥ=mwa=mε=mə=ʒε=fεʁ=me=lε=zi=ø=y=nə=dεʁ=nj=ε=ʁə=fwa=puʁ=nə=pa=vwaʁ=ɑ̃=kɔ=ʁə=œ̃=pla=fɔ̃=tɛ̃=kɔ=ny 68e=ʒε=fεʁ=me=mɔ̃=kœʁ=a=dublə=tuʁ=mwa=də=dɑ̃=ze=ʒə=nɑ̃=sɔʁ=ti=ʁε=ʒa=mε=dy=pla=fɔ̃=ku=lə=lɑ̃=kʁə=nwa=ʁə=lɑ̃=kʁə=nwa=ʁə=ki=mə=nwa=ɑ̃=dɔʁ=mi=syʁ=mɔ̃=li=a=tu=ʒa=mε=tu=tə=sε=li=ɲə=ze=kʁi=tə=sε=pa=ʒə=sε=ka=je=sə=sə=ʁa=ma=tʁa=sə=dɑ̃=sə=mɔ̃=də=kɔ=mə=ta=ʃə=də=sɑ̃=ɛ̃=pe=ʁi=sa=blə=ɛ̃=pe=ʁi=sa=blə=mε=mwa=ʒε=pe=ʁi 91
e=ʒə=ʁə=fyzə=də=kʁwa=ʁə=kə=pεʁ=sɔ=nə=na=vy=dε=ʒɑ̃=kə=ʒə=kɔ=nε=dəp=ɥi=si=lɔ̃=tɑ̃=ze=ki=ʒa=mε=nɔ̃=vy=lε=si=ka=tʁi=sə=ʒə=nə=lε=ka=ʃε=pa=vʁε=mɑ̃=puʁ=tɑ̃=mε=zo=fi=nal=il=fo=dʁa=bjɛ̃=kil=sə=ʁɑ̃=de=a=le=vi=dɑ̃=sə=ʒə=sɥi=zi=ʁe=ky=pe=ʁa=blə=e=pɥi=mε=mə=sil=lə=sa=vε=sa=no=ʁε=ʁjɛ̃=ʃɑ̃=ʒe=nə=lə=ʁə=fε=plys=sə=nə=sɔ̃=kə=dε=mo=di=kaʁ=ɔ̃=nə=sε=kə=di=ʁə=do=tʁə=di=paʁ=sə=kəɔ̃=vø=fεʁ=me=lε=ziø=ɔ̃=nə=vø=pa=sa=vwaʁ=di=kaʁ=sε=kεl=kə=ʃo=zə=ki=lœʁ=e=ʃapə 131
e=ʒε=pœ=ʁə=paʁ=sə=kə=o=fi=nal=kwa=kil=a=ʁi=və=sε=la=sə=lə=ʃo=zə=ki=mə=ʁεs=tə=ma=pœʁ=də=tu=dε=zo=tʁə=dy=pa=se=də=ble=se=dε=tʁə=ble=se=də=mwa 44
e=ɑ̃=fɛ̃=ʒə=mə=ʁe=vε=jə=ʒə=mə=ʁə=lε=və=ʒə=ʁə=kɔ=mɑ̃=sə=ʒə=ʁə=tuʁ=nə=ʃe=mwa=u=sø=ki=mə=sɔ̃=ʃεʁ=ma=tɑ̃=de=ɑ̃=kɔ=ʁə=y=nə=fwa=ʒə=pʁɑ̃=syʁ=mwa=ʒys=ka=sə=kə=ʒə=ʁə=kla=kə=la=pɔʁ=tə 54
Récompense
Commentaire Sur La Poesie
02/08/2006 22:46Aud
Les gens se sentent souvent tout petit. . . . Peut être qu’ils ont vu ces cicatrices mais ne veulent pas affronter le mal qui te ronge car ils le savent trop grand pour eux. . . . Aucun de leur mot ne pouura pas vraiment te soulager car c’est à toi de lutter et pour ça j’en connait un rayon crois moi. . . . . .
je te souhaite du courage et énormément de volonté. . . . .
mais surtout garde espoir
Poème Détresse
Du 02/08/2006 14:39
L'écrit contient 283 mots qui sont répartis dans 1 strophes.