Poème:Se Faire Berner… !

Toi qui m’a dit que j’étais celle qui comptait le plus à tes yeux,

Toi qui m’a dit que je remplissais tes journées de joie,

Toi qui m’a dit que de belles paroles,

Comment aie-je pu te croire une seule seconde,

Tu n’es même plus capable de m’adresser la parole,

Je ne suis que batifole maintenant pour toi,

Tu m’as eu, oui,

Je n’ai été qu’un simple jouet pour toi,

Toujours le même petit jeu recommence avec l’un d’entre eux,

Quand il y a quelque chose qui ne fait pas leur affaire,

Ils s’enfuient,

Aussi loin qu’ils le peuvent,

En tentant de ne jamais revenir sur leur pas,

Tu essayes de t’expliquer avec eux,

Mais la même réponse revient à chaque fois,

« Plus tard » ou « je ne sais pas »,

Jamais capable de dire les vraies choses en face,

D’affronter la réalité,

Lâche, lâche, lâche,

Ceux qui sont de cette espèce,

J’ai tâché de m’expliquer,

Toi, personne sans émotions pour la personne qui se trouve en face de toi,

Tout est voué à l’échec,

Je laisse tomber les armes,
Avec eux,

Il ne vaut plus la peine de se battre,

Seulement laisser le temps faire les choses,

Et,

C’est sur eux que retombera l’affaire,

Car,

Une chose qui n’est pas réglée,

Revient toujours à la surface,

Elle ne reste jamais bien loin,

Mon cher et bel homme,

À toi de prendre les armes maintenant,

Et de t’attendre au pire,

Tu verras maintenant à quoi ressemble la souffrance,

Comme tu m’as fait souffrir.