Prose:Rumination Basique Dans Une Bande De Caoutchouc

Trop précieux pour être exprimé comme une illusion, je corrode le temps glacial de la nature inconsciente à une image toujours en train de fondre en un drame maladif de synthèse qui me bloque dans un tourbillon de rires hystériques.
Des couleurs encore à respirer et à savonner encore à cimenter violet sur des agrafes de fer gonflées de sang secoué de neige sur les vallées de cuivre pétries de chair, l’odeur du souffle pourri est le seul souvenir du dégoût - même voilà ceux que tu frapperas mort le matin appelle un idéal artistique.
C’est l’endroit que je n’ai jamais voulu visiter - et je le suis.
Comme l’aube, les crises de rire nous mettront à genoux et nous prierons dans un glissement de terrain submergé par la fluctuation des larmes créant des âges infinis dans l’épine dorsale d’une milliseconde, la répétition qui éclaire la nuit sans fin.
Ces ombres qui reflètent vos peurs disparaissent, tout comme le sentiment de soi, ou du moins la volonté d’exister comme quelque chose qui vaut la peine d’être perçu, la caricature atrocement magnifique du prodige de quelqu’un d’autre.
Vérifiez l’horloge. - Personne d’autre ne respire ici.
Les fantassins fredonnent les hymnes des pigeons de rue, ceux qui parviennent toujours à leur claquer la tête.
Ne sois pas comme eux - ils ne savent pas qu’ils sont des enfants.
Ces gens sont morts avant de pouvoir naître.

Beauté, beauté, beauté pourquoi je prétends encore être jeune ?
Qui d’autre connaît le noir qui se cache derrière le Soleil ?