Poème:Flash.
Le Poème
Je marche dans la vallée de la mort
Et je me rends compte que je suis seul,
Je ne peux échapper à ce maudit sort,
Moi, droit et froid dans ce blanc linceul.
Je me contemple et vois ce fixe regard
Que je n’oublierai jamais de l’éternité.
J’y perçois peurs et regrets, trop tard,
Le drap couvre les yeux qu’on a fermés.
Le trou est si grand, on m’y descend
On m’y jette entier, moi, simple fou,
C’est ainsi que s’arrête mon temps,
Six pieds de terre et moi en dessous.
Pourquoi n’ai-je jamais dévié le fil de ma vie,
En toujours défiant tout ce qu’on m’interdit…
Je n’avais jamais compris ce que tu avais dit,
Fuir n’était pas la solution d’échapper aux cris.
Je n’ai jamais connu l’homme qui m’a tué,
Lui-même ne sait pas qui je peux bien être.
Son arme, volontairement, je l’ai injectée,
Elle et toute la haine que j’ai dû y mettre.
Inutile de réfléchir dans le monde artificiel,
La vérité se déchire, je quitte ma dimension
Pour échapper à ce que je connais du réel,
Qui finit par me rattraper de toutes façons.
Au dessus de moi, tu es tombée à genoux,
Du noir en tête et des larmes dans les mains.
Le vent dans tes cheveux est devenu doux,
Tu vas pouvoir reprendre du début, enfin.
Pourquoi n’ai-je jamais dévié le fil de ma vie,
En toujours défiant tout ce qu’on m’interdit…
Je n’avais jamais compris ce que tu avais dit,
Fuir n’était pas la solution d’échapper aux cris.
Et je me rends compte que je suis seul,
Je ne peux échapper à ce maudit sort,
Moi, droit et froid dans ce blanc linceul.
Je me contemple et vois ce fixe regard
Que je n’oublierai jamais de l’éternité.
J’y perçois peurs et regrets, trop tard,
Le drap couvre les yeux qu’on a fermés.
Le trou est si grand, on m’y descend
On m’y jette entier, moi, simple fou,
C’est ainsi que s’arrête mon temps,
Six pieds de terre et moi en dessous.
Pourquoi n’ai-je jamais dévié le fil de ma vie,
En toujours défiant tout ce qu’on m’interdit…
Je n’avais jamais compris ce que tu avais dit,
Fuir n’était pas la solution d’échapper aux cris.
Je n’ai jamais connu l’homme qui m’a tué,
Lui-même ne sait pas qui je peux bien être.
Son arme, volontairement, je l’ai injectée,
Elle et toute la haine que j’ai dû y mettre.
Inutile de réfléchir dans le monde artificiel,
La vérité se déchire, je quitte ma dimension
Pour échapper à ce que je connais du réel,
Qui finit par me rattraper de toutes façons.
Au dessus de moi, tu es tombée à genoux,
Du noir en tête et des larmes dans les mains.
Le vent dans tes cheveux est devenu doux,
Tu vas pouvoir reprendre du début, enfin.
Pourquoi n’ai-je jamais dévié le fil de ma vie,
En toujours défiant tout ce qu’on m’interdit…
Je n’avais jamais compris ce que tu avais dit,
Fuir n’était pas la solution d’échapper aux cris.
Poète Ludothum
Ludothum a publié sur le site 47 écrits. Ludothum est membre du site depuis l'année 2012.Lire le profil du poète LudothumSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Flash.
je=mar=che=dans=la=val=lée=de=la=mort 10et=je=me=rends=comp=te=que=je=suis=seul 10
je=ne=peux=é=chap=per=à=ce=mau=dit=sort 11
moi=droit=et=froid=dans=ce=blanc=lin=ceul 9
je=me=con=tem=ple=et=vois=ce=fi=xe=re=gard 12
que=je=nou=blie=rai=ja=mais=de=lé=ter=ni=té 12
jy=per=çois=peurs=et=re=grets=trop=tard 9
le=drap=cou=vre=les=y=eux=quon=a=fer=més 11
le=trou=est=si=grand=on=my=des=cend 9
on=my=jet=te=en=ti=er=moi=sim=ple=fou 11
cest=ain=si=que=sar=rê=te=mon=temps 9
six=pieds=de=ter=re=et=moi=en=des=sous 10
pour=quoi=nai=je=ja=mais=dé=vié=le=fil=de=ma=vie 13
en=tou=jours=dé=fi=ant=tout=ce=quon=min=ter=dit 12
je=na=vais=ja=mais=com=pris=ce=que=tu=a=vais=dit 13
fu=ir=né=tait=pas=la=so=lu=tion=dé=chap=per=aux=cris 14
je=nai=ja=mais=con=nu=l=hom=me=qui=ma=tué 12
lui=mê=me=ne=sait=pas=qui=je=peux=bien=ê=tre 12
son=ar=me=vo=lon=taire=ment=je=lai=in=jec=tée 12
el=le=et=tou=te=la=haine=que=jai=dû=y=mettre 12
in=u=tile=de=ré=flé=chir=dans=le=mon=dear=ti=fi=ciel 14
la=vé=ri=té=se=dé=chire=je=quit=te=ma=dimen=sion 13
pour=é=chap=per=à=ce=que=je=con=nais=du=réel 12
qui=fi=nit=par=me=rat=tra=per=de=toutes=fa=çons 12
au=des=sus=de=moi=tu=es=tom=bée=à=ge=noux 12
du=noir=en=tê=te=et=des=lar=mes=dans=les=mains 12
le=vent=dans=tes=che=veux=est=de=ve=nu=doux 11
tu=vas=pou=voir=re=pren=dre=du=dé=but=en=fin 12
pour=quoi=nai=je=ja=mais=dé=vié=le=fil=de=ma=vie 13
en=tou=jours=dé=fi=ant=tout=ce=quon=min=ter=dit 12
je=na=vais=ja=mais=com=pris=ce=que=tu=a=vais=dit 13
fu=ir=né=tait=pas=la=so=lu=tion=dé=chap=per=aux=cris 14
Phonétique : Flash.
ʒə maʁʃə dɑ̃ la vale də la mɔʁe ʒə mə ʁɑ̃ kɔ̃tə kə ʒə sɥi səl,
ʒə nə pøz- eʃape a sə modi sɔʁ,
mwa, dʁwa e fʁwa dɑ̃ sə blɑ̃ lɛ̃səl.
ʒə mə kɔ̃tɑ̃plə e vwa sə fiksə ʁəɡaʁ
kə ʒə nubljəʁε ʒamε də letεʁnite.
ʒi pεʁswa pœʁz- e ʁəɡʁε, tʁo taʁ,
lə dʁa kuvʁə lεz- iø kɔ̃n- a fεʁme.
lə tʁu ε si ɡʁɑ̃, ɔ̃ mi desɑ̃
ɔ̃ mi ʒεtə ɑ̃tje, mwa, sɛ̃plə fu,
sεt- ɛ̃si kə saʁεtə mɔ̃ tɑ̃,
si- pje də teʁə e mwa ɑ̃ dəsu.
puʁkwa nε ʒə ʒamε devje lə fil də ma vi,
ɑ̃ tuʒuʁ defjɑ̃ tu sə kɔ̃ mɛ̃tεʁdi…
ʒə navε ʒamε kɔ̃pʁi sə kə ty avε di,
fɥiʁ netε pa la sɔlysjɔ̃ deʃape o kʁi.
ʒə nε ʒamε kɔny lɔmə ki ma tye,
lɥi mεmə nə sε pa ki ʒə pø bjɛ̃ εtʁə.
sɔ̃n- aʁmə, vɔlɔ̃tεʁəmɑ̃, ʒə lε ɛ̃ʒεkte,
εllə e tutə la-εnə kə ʒε dy i mεtʁə.
inytilə də ʁefleʃiʁ dɑ̃ lə mɔ̃də aʁtifisjεl,
la veʁite sə deʃiʁə, ʒə kitə ma dimɑ̃sjɔ̃
puʁ eʃape a sə kə ʒə kɔnε dy ʁeεl,
ki fini paʁ mə ʁatʁape də tutə fasɔ̃.
o dəsy də mwa, ty ε tɔ̃be a ʒənu,
dy nwaʁ ɑ̃ tεtə e dε laʁmə- dɑ̃ lε mɛ̃.
lə vɑ̃ dɑ̃ tε ʃəvøz- ε dəvəny du,
ty va puvwaʁ ʁəpʁɑ̃dʁə dy deby, ɑ̃fɛ̃.
puʁkwa nε ʒə ʒamε devje lə fil də ma vi,
ɑ̃ tuʒuʁ defjɑ̃ tu sə kɔ̃ mɛ̃tεʁdi…
ʒə navε ʒamε kɔ̃pʁi sə kə ty avε di,
fɥiʁ netε pa la sɔlysjɔ̃ deʃape o kʁi.
Syllabes Phonétique : Flash.
ʒə=maʁ=ʃə=dɑ̃=la=va=le=də=la=mɔʁ 10e=ʒə=mə=ʁɑ̃=kɔ̃=tə=kə=ʒə=sɥi=səl 10
ʒə=nə=pø=ze=ʃa=pe=a=sə=mo=di=sɔʁ 11
mwa=dʁwa=e=fʁwa=dɑ̃=sə=blɑ̃=lɛ̃=səl 9
ʒə=mə=kɔ̃=tɑ̃=plə=e=vwa=sə=fik=sə=ʁə=ɡaʁ 12
kə=ʒə=nu=bljə=ʁε=ʒa=mε=də=le=tεʁ=ni=te 12
ʒi=pεʁ=swa=pœ=ʁə=ze=ʁə=ɡʁε=tʁo=taʁ 10
lə=dʁa=ku=vʁə=lε=zi=ø=kɔ̃=na=fεʁ=me 11
lə=tʁu=ε=si=ɡʁɑ̃=ɔ̃=mi=de=sɑ̃ 9
ɔ̃=mi=ʒε=tə=ɑ̃=tj=e=mwa=sɛ̃=plə=fu 11
sε=tɛ̃=si=kə=sa=ʁε=tə=mɔ̃=tɑ̃ 9
si=pj=e=də=te=ʁə=e=mwa=ɑ̃=də=su 11
puʁ=kwa=nεʒə=ʒa=mε=de=vje=lə=fil=də=ma=vi 12
ɑ̃=tu=ʒuʁ=de=fj=ɑ̃=tu=sə=kɔ̃=mɛ̃=tεʁ=di 12
ʒə=na=vε=ʒa=mε=kɔ̃=pʁisə=kə=ty=a=vε=di 12
fɥ=iʁ=ne=tε=pa=la=sɔ=ly=sjɔ̃=de=ʃa=pe=o=kʁi 14
ʒə=nε=ʒa=mε=kɔ=ny=lɔ=mə=ki=ma=ty=e 12
lɥi=mε=mə=nə=sε=pa=ki=ʒə=pø=bjɛ̃=ε=tʁə 12
sɔ̃=naʁ=mə=vɔ=lɔ̃=tεʁə=mɑ̃=ʒə=lε=ɛ̃=ʒεk=te 12
εl=lə=e=tutə=la-ε=nə=kə=ʒε=dy=i=mεtʁə 12
i=ny=tilə=də=ʁe=fle=ʃiʁ=dɑ̃=lə=mɔ̃=dəaʁ=ti=fi=sjεl 14
la=ve=ʁi=te=sə=de=ʃiʁə=ʒə=kitə=ma=di=mɑ̃=sjɔ̃ 13
puʁ=e=ʃa=pe=asə=kə=ʒə=kɔ=nε=dy=ʁe=εl 12
ki=fi=ni=paʁmə=ʁa=tʁa=pe=də=tu=tə=fa=sɔ̃ 12
o=də=sy=də=mwa=ty=ε=tɔ̃=be=a=ʒə=nu 12
dy=nwaʁ=ɑ̃=tε=tə=e=dε=laʁ=mə=dɑ̃=lε=mɛ̃ 12
lə=vɑ̃=dɑ̃=tε=ʃə=vø=zε=də=və=ny=du 11
ty=va=pu=vwaʁ=ʁə=pʁɑ̃=dʁə=dy=de=by=ɑ̃=fɛ̃ 12
puʁ=kwa=nεʒə=ʒa=mε=de=vje=lə=fil=də=ma=vi 12
ɑ̃=tu=ʒuʁ=de=fj=ɑ̃=tu=sə=kɔ̃=mɛ̃=tεʁ=di 12
ʒə=na=vε=ʒa=mε=kɔ̃=pʁisə=kə=ty=a=vε=di 12
fɥ=iʁ=ne=tε=pa=la=sɔ=ly=sjɔ̃=de=ʃa=pe=o=kʁi 14
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
05/10/2012 20:22Gramo
Dommage que les amis poètes n’aient pas donné de commentaire.
C’est tellement important que de dénoncer les effets pervers de la" drogue".
Piège blanc aux allures de paradis qui t’expédie au 7ème ciel vite fait bien fait. Mais en même temps, aussi haut que tu montes dans l’expase empoisonné, tu creuses d’autant... ta tombe !
GRAMO
06/10/2012 07:51Eden33
Très bien écrit, gm sa façon et toute la réflexion qu’y s’impose d’elle meme !
Merci pour ce partage et je vais le mettre en haut
07/10/2012 00:20Ludothum
Merci à vous pour vos commentaires,
Notre temps est trop court pour être remplacé par une vie de synthèse, tant de choses à voir et à aimer du réel sans se détruire...
Amitiés à vous...
Ludo.
12/11/2012 07:32Mikie95
beau texte sur les ravages de la drogue, au plaisir de vous relire
12/11/2012 09:32Daniel
J’ai fait un "good trip" en lisant ce bel écrit sur les méfaits de la drogue......pour voyager il suffit d’un seul rayon de soleil,
un peu de chaleur et d’amour.Pas besoin de fade placébo....
Amitié....Daniel....Coup de coeur.....
12/11/2012 11:13Oliver
Un beau texte.
12/11/2012 11:45Tulipe Noire
Très joli poème, bien ressenti, bravo pour ta bonne inspiration d’étaler cet horrible fléau qu’est la drogue, bravo mon ami.
12/11/2012 14:53Loup Gris
Quel gachis que cette arme sournoise, beau texte, un avertissement à prendre en considération par les plus jeunes! Loup
12/11/2012 19:43Ludothum
Meci à vous tous pour vos commentaires qui me font du bien, vous êtes tous ma drogue douce, ma drogue dure n’est pas très loin de moi....
Amitiés,
Ludo.
Poème Drogue
Du 20/09/2012 22:57
L'écrit contient 284 mots qui sont répartis dans 4 strophes.