Poème:Une Morale Pour La Vie

J’avance lentement
Vers la lumière du néant
Une lumière surprenante
Quelque chose qu’on invente
Mais cette lumière je l’ai vue
Et la Mort m’est apparue
Je n’ai jamais rien senti d’aussi froid
Lorsque je l’ai frôlée de mes doigts
Je la detestais, elle m’appeurais
Mais pourtant, elle m’attirait
Je m’approchais petit à petit
Mais quelqu’un derrière moi poussa un cri
Je me retourna et vit une ombre
Qui me regardait là dans la pénombre
Je sentais qu’elle pleurait
Tout simplement elle m’appellait
Elle ne voulait me laisser partir
Mais je ne pouvais rester à me hair
Je décida d’avancer encore
Jusqu’à tomber dans les bras de la Mort
Ce fut un geste lache
Mais je n’avais aucune attache
La lumière s’éteignie alors sur moi
Et emporta mon âme loin de là

Lorque j’étais encore vivante
Je me trouvais différente
Je pensais que personne ne m’aimais
Mais je vois maintenant qu’on m’appréciais
La personne qui était venue me sauver
Aujourd’hui ne fait que pleurer
Elle était venue me dire
Qu’avec moi elle aimait rire
Qu’elle ne voulait pas que je parte à jamais
Que c’était moi qu’elle aimait
Je regrette tant mon geste
Qu’aujourd’hui je deteste
Tout ce que j’ai fait jusqu’ici
Tout ce pourquoi je détestais la vie
Au moins j’aurai tiré quelque chose
De cette vie si morose :
Il faut regarder au delà de ce que l’on voit
Car les personnes qui nous aiment ne sont jamais bien loin
Même si on se croit solitaire
Et qu’on pense que seul dans la solitude on hère
Tout le monde à toujours quelqu’un avec lui
Quelqu’un qui l’aime et qui lui fait aimer la vie