Prose:Si Fou, Et Tant A… De Vous !
La Prose
Madame !
Une Nuit encore où le Sommeil ose tant me faire Défaut, Je prends, Madame, la Résolution de Vous écrire les Tourments qui me broient depuis ce Jour où J’ai pu faire Votre Connaissance… !
Auprès d’une Lumière tamisée, installé dans le Bien-Etre confortable d’un Fauteuil Louis XV, ma Plume glisse les Mots sur mon Feuillet-Parchemin.
Ma Main s’élance avec Envie, avec Joie immense sachant que Vos Yeux Noisettes liront ma Lettre sous peu et que Vos Doigts, si délicats, et dont J’ai Souvenir de leur extrême Douceur, caresseront malgré Vous le Papier amoureusement plié de mes Soins.
Ma Plume Vous déverse, Madame, toute l’Encre de la Passion qui me brûle au plus Profond, qui me dévore et dont Je sais quelle Solution y remédier.
Vous Dire ! Vous Déclarer ! Vous Convaincre ! Vous Avoir ! Vous Prendre et Vous Aimer à la Hauteur de ce que Vous méritez… Madame !
Mon Ame exhale sa Frénésie de trouver ces Mots qui sauront Vous séduire, Vous Démontrer la Force de mes Sentiments et Tout ce que Je suis prêt à faire pour y parvenir…
Mon Corps s’habille de mille Frissons dès que je pense à Vous. Madame !
J’ai mille Scénarios pour Nos Rencontres futures, Nos Rendez-Vous en Secret et pourquoi pas au Grand Jour…
Il me suffit d’un Seul Accord et là, très Chère, sachez que Vous me combleriez !
Mon Cœur « boume » de Sentiments éternels, bouillonne d’un Amour totalement Fou, Volcanique.
Sachez bien que Je ne désespère pas, et ce, malgré les Retours de mes Cadeaux, (qui, soit-dit en passant, ne reviennent pas immédiatement - Je sais qu’Ils Vous plaisent… ) , malgré cette Froideur dont Vous essayiez de Vous couvrir. Je sais, Je sens, qu’une Flamme Vous torture, et que, J’arriverai à baisser Votre Garde.
Vos Promenades, auprès de mes Grilles, il y a quelques Temps, (alors, que Nous résidons à l’Opposé l’Un de l’Autre) me prouve que Je ne Vous suis pas Indifférent…
Lorsque Nous sommes en Présence, chez des Amis communs, Je sens Vos Regards appuyés sur mon Dos, même furtifs soient-Ils !
Je sais Vos Hésitations à venir à mon Encontre.
Il suffit de peu, Madame, et mes Portes Vous seront ouvertes dans l’Heure qui suivra cet Accord que J’attends de Vos Lèvres si Gourmandes !
Je Vous Admire, au Fil des Jours, devant ce Tableau peint à Votre Insu. Vous habillez un peu ma modeste Demeure par ce Fait, mais Je souhaite plus, bien évidemment…
Que Vos Pas frôlent sans cesse mes Sols, mes Escaliers.
Que Vos Mains touchent le moindre des Objets de mon Univers.
Que Votre Voix murmure, parle, chantonne dans mes Pièces si grandes.
Que Votre Corps se donne sous mes Caresses impatientes, enivre mon Lit de Parfums entêtants, vibre de Plaisirs si enfouis dont Je réveillerai le plus minuscule des Désirs endormis…
Car, tant de Choses, sur Vous, Je sais ! Comment le sais-Je ?
Mais, Madame, Vous avez le Mot-Clé, Vous détenez ce que J’attends et Je Vous conterai l’Histoire ! …
Je Vous laisse ci-joint, Madame, l’Heure et le Lieu d’un Rendez-Vous !
Je Vous y espère,
Votre Admirateur !
( (2008) )
Une Nuit encore où le Sommeil ose tant me faire Défaut, Je prends, Madame, la Résolution de Vous écrire les Tourments qui me broient depuis ce Jour où J’ai pu faire Votre Connaissance… !
Auprès d’une Lumière tamisée, installé dans le Bien-Etre confortable d’un Fauteuil Louis XV, ma Plume glisse les Mots sur mon Feuillet-Parchemin.
Ma Main s’élance avec Envie, avec Joie immense sachant que Vos Yeux Noisettes liront ma Lettre sous peu et que Vos Doigts, si délicats, et dont J’ai Souvenir de leur extrême Douceur, caresseront malgré Vous le Papier amoureusement plié de mes Soins.
Ma Plume Vous déverse, Madame, toute l’Encre de la Passion qui me brûle au plus Profond, qui me dévore et dont Je sais quelle Solution y remédier.
Vous Dire ! Vous Déclarer ! Vous Convaincre ! Vous Avoir ! Vous Prendre et Vous Aimer à la Hauteur de ce que Vous méritez… Madame !
Mon Ame exhale sa Frénésie de trouver ces Mots qui sauront Vous séduire, Vous Démontrer la Force de mes Sentiments et Tout ce que Je suis prêt à faire pour y parvenir…
Mon Corps s’habille de mille Frissons dès que je pense à Vous. Madame !
J’ai mille Scénarios pour Nos Rencontres futures, Nos Rendez-Vous en Secret et pourquoi pas au Grand Jour…
Il me suffit d’un Seul Accord et là, très Chère, sachez que Vous me combleriez !
Mon Cœur « boume » de Sentiments éternels, bouillonne d’un Amour totalement Fou, Volcanique.
Sachez bien que Je ne désespère pas, et ce, malgré les Retours de mes Cadeaux, (qui, soit-dit en passant, ne reviennent pas immédiatement - Je sais qu’Ils Vous plaisent… ) , malgré cette Froideur dont Vous essayiez de Vous couvrir. Je sais, Je sens, qu’une Flamme Vous torture, et que, J’arriverai à baisser Votre Garde.
Vos Promenades, auprès de mes Grilles, il y a quelques Temps, (alors, que Nous résidons à l’Opposé l’Un de l’Autre) me prouve que Je ne Vous suis pas Indifférent…
Lorsque Nous sommes en Présence, chez des Amis communs, Je sens Vos Regards appuyés sur mon Dos, même furtifs soient-Ils !
Je sais Vos Hésitations à venir à mon Encontre.
Il suffit de peu, Madame, et mes Portes Vous seront ouvertes dans l’Heure qui suivra cet Accord que J’attends de Vos Lèvres si Gourmandes !
Je Vous Admire, au Fil des Jours, devant ce Tableau peint à Votre Insu. Vous habillez un peu ma modeste Demeure par ce Fait, mais Je souhaite plus, bien évidemment…
Que Vos Pas frôlent sans cesse mes Sols, mes Escaliers.
Que Vos Mains touchent le moindre des Objets de mon Univers.
Que Votre Voix murmure, parle, chantonne dans mes Pièces si grandes.
Que Votre Corps se donne sous mes Caresses impatientes, enivre mon Lit de Parfums entêtants, vibre de Plaisirs si enfouis dont Je réveillerai le plus minuscule des Désirs endormis…
Car, tant de Choses, sur Vous, Je sais ! Comment le sais-Je ?
Mais, Madame, Vous avez le Mot-Clé, Vous détenez ce que J’attends et Je Vous conterai l’Histoire ! …
Je Vous laisse ci-joint, Madame, l’Heure et le Lieu d’un Rendez-Vous !
Je Vous y espère,
Votre Admirateur !
( (2008) )
Poète Lyse-Claire
Lyse-Claire a publié sur le site 98 écrits. Lyse-Claire est membre du site depuis l'année 2014.Lire le profil du poète Lyse-ClaireSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Si Fou, Et Tant A… De Vous !
madamə !ynə nɥi ɑ̃kɔʁə u lə sɔmεj ozə tɑ̃ mə fεʁə defo, ʒə pʁɑ̃, madamə, la ʁezɔlysjɔ̃ də vuz- ekʁiʁə lε tuʁmɑ̃ ki mə bʁwae dəpɥi sə ʒuʁ u ʒε py fεʁə vɔtʁə kɔnεsɑ̃sə… !
opʁε dynə lymjεʁə tamize, ɛ̃stale dɑ̃ lə bjɛ̃ εtʁə kɔ̃fɔʁtablə dœ̃ fotəj lui iks ve, ma plymə ɡlisə lε mo syʁ mɔ̃ fœjε paʁʃəmɛ̃.
ma mɛ̃ selɑ̃sə avεk ɑ̃vi, avεk ʒwa imɑ̃sə saʃɑ̃ kə voz- iø nwazεtə liʁɔ̃ ma lεtʁə su pø e kə vo dwa, si delika, e dɔ̃ ʒε suvəniʁ də lœʁ εkstʁεmə dusœʁ, kaʁesəʁɔ̃ malɡʁe vu lə papje amuʁøzəmɑ̃ plje də mε swɛ̃.
ma plymə vu devεʁsə, madamə, tutə lɑ̃kʁə də la pasjɔ̃ ki mə bʁylə o plys pʁɔfɔ̃, ki mə devɔʁə e dɔ̃ ʒə sε kεllə sɔlysjɔ̃ i ʁəmedje.
vu diʁə ! vu deklaʁe ! vu kɔ̃vɛ̃kʁə ! vuz- avwaʁ ! vu pʁɑ̃dʁə e vuz- εme a la-otœʁ də sə kə vu meʁite… madamə !
mɔ̃n- amə εɡzalə sa fʁenezi də tʁuve sε mo ki soʁɔ̃ vu sedɥiʁə, vu demɔ̃tʁe la fɔʁsə də mε sɑ̃timɑ̃z- e tu sə kə ʒə sɥi pʁε a fεʁə puʁ i paʁvəniʁ…
mɔ̃ kɔʁ sabijə də milə fʁisɔ̃ dε kə ʒə pɑ̃sə a vu. madamə !
ʒε milə senaʁjo puʁ no ʁɑ̃kɔ̃tʁə- fytyʁə, no ʁɑ̃de vuz- ɑ̃ sεkʁε e puʁkwa pa o ɡʁɑ̃ ʒuʁ…
il mə syfi dœ̃ səl akɔʁ e la, tʁε ʃεʁə, saʃe kə vu mə kɔ̃bləʁje !
mɔ̃ keyʁ « bumə » də sɑ̃timɑ̃z- etεʁnεl, bujɔnə dœ̃n- amuʁ tɔtaləmɑ̃ fu, vɔlkanikə.
saʃe bjɛ̃ kə ʒə nə dezεspεʁə pa, e sə, malɡʁe lε ʁətuʁ də mε kado, (ki, swa di ɑ̃ pasɑ̃, nə ʁəvjεne pa imedjatəmɑ̃ ʒə sε kil vu plεze… ) , malɡʁe sεtə fʁwadœʁ dɔ̃ vuz- esεjje də vu kuvʁiʁ. ʒə sε, ʒə sɑ̃s, kynə flamə vu tɔʁtyʁə, e kə, ʒaʁivəʁε a bεse vɔtʁə ɡaʁdə.
vo pʁɔmənadə, opʁε də mε ɡʁijə, il i a kεlk tɑ̃, (alɔʁ, kə nu ʁezidɔ̃z- a lɔpoze lœ̃ də lotʁə) mə pʁuvə kə ʒə nə vu sɥi pa ɛ̃difeʁɑ̃…
lɔʁskə nu sɔməz- ɑ̃ pʁezɑ̃sə, ʃe dεz- ami kɔmœ̃, ʒə sɑ̃s vo ʁəɡaʁdz- apyie syʁ mɔ̃ do, mεmə fyʁtif swae til !
ʒə sε vo ezitasjɔ̃z- a vəniʁ a mɔ̃n- ɑ̃kɔ̃tʁə.
il syfi də pø, madamə, e mε pɔʁtə- vu səʁɔ̃ uvεʁtə- dɑ̃ lœʁ ki sɥivʁa sεt akɔʁ kə ʒatɑ̃ də vo lεvʁə- si ɡuʁmɑ̃də !
ʒə vuz- admiʁə, o fil dε ʒuʁ, dəvɑ̃ sə tablo pɛ̃ a vɔtʁə ɛ̃sy. vu-abijez- œ̃ pø ma mɔdεstə dəməʁə paʁ sə fε, mε ʒə suεtə plys, bjɛ̃ evidamɑ̃…
kə vo pa fʁole sɑ̃ sεsə mε sɔl, mεz- εskalje.
kə vo mɛ̃ tuʃe lə mwɛ̃dʁə dεz- ɔbʒε də mɔ̃n- ynive.
kə vɔtʁə vwa myʁmyʁə, paʁlə, ʃɑ̃tɔnə dɑ̃ mε pjεsə si ɡʁɑ̃də.
kə vɔtʁə kɔʁ sə dɔnə su mε kaʁesəz- ɛ̃pasjɑ̃tə, ɑ̃nivʁə mɔ̃ li də paʁfœ̃z- ɑ̃tεtɑ̃, vibʁə də plεziʁ si ɑ̃fui dɔ̃ ʒə ʁevεjʁε lə plys minyskylə dε deziʁz- ɑ̃dɔʁmi…
kaʁ, tɑ̃ də ʃozə, syʁ vu, ʒə sε ! kɔmɑ̃ lə sε ʒə ?
mε, madamə, vuz- ave lə mo kle, vu detəne sə kə ʒatɑ̃z- e ʒə vu kɔ̃təʁε listwaʁə ! …
ʒə vu lεsə si ʒwɛ̃, madamə, lœʁ e lə ljø dœ̃ ʁɑ̃de vu !
ʒə vuz- i εspεʁə,
vɔtʁə admiʁatœʁ !
( (dø milə ɥit) )
Récompense
Poesie sans commentaire
26/04/2024Poeme-France
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Prose Amour
Du 28/03/2014 17:33
L'écrit contient 536 mots qui sont répartis dans 22 strophes.