Poème:Ils Se Foutent De Ta Geule

Ils se foutent de ta gueule
Un esprit virevolte sur leurs fadaises
L’argent clinquant partout sonne le vide
Il ce fut ce gouffre de désir toujours avide
Pour enrichir ces capitalistes obèses
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Boulimie rapace d’un virtuel amère
Qui s’entasse au fond d’immenses coffres
Ils se remplissent selon toutes les bonnes offres
Rivalisant perfides avec la famine des misères
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Tous les princes d’or féconds attendent l’heure
De la bonne affaire luisant dans leur riche lumière
Ils vont vendre, tout vendre, ils n’ont que faire
Les plaintes de la misère, ce n’est leur bonheur
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Avare ils s’amarrent assoiffés au mirifique profit
Les plus values recalculées gagnent des sommets
Envieux de leur envie, leurs espérances rêvées
Ils l’ont fait, libérer le marché de leur plus pur vomi
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On vomit à chaque coin du monde les faillites
Tout explose, se déchaîne guerre des nerfs ruinés
Des villes sont dévastées, elles lorgnent leur passé
Celui du soldat joueur, traders que l’on mérite
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De partout on s’effraie, on s’angoisse on se pleure
Tout s’écroule, il fut hier ce château des ripailles
Son argent se brûle, il n’est plus que feu de paille
Où S’embrasent les malheurs de toutes nos peurs
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Les conquistadors s’activent de partout en solution
Offre à tous ces voleurs votre altruiste participation
On leur donnera demain sans aucune contestation
Le fruit du labeur, ce faille nickel de votre sudation
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Mais là bas au fond de leur bourse, charognards ils veillent
Quand sera-t-il l’instant de faire sans sentiment le rachat
Spéculation rapace de leurs traditionnels assignats
Pour transformer votre nickel en or, oh je me réveille
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Oui Je me réveille dépouillé de l’affectif de mes lustres
Quelques actions qui restent là, cadavre sans valeur
Mes vacances, mon tout petit en plus, moqueurs
Ta confiance tu leur a donne, était-ce acte bien juste
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Tu ne comprends plus, tais toi, on les rembourse
Leurs vols, leurs pertes, on fait fi de nos pleurs
Eux n’ont pas de fièvre, la crise n’est pas leur douleur
Leur santé, encore plus brillante sans fin de course
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Regarde –les ! Ils se foutent de ta gueule, avec raison
De leur plus value ils paient la justice émerveillée
Elle ne dira rien profitant des miettes d’or volées
C’est quand même mieux que le nickel des avortons
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Tous les conseils dont l’état se justifie sans pardon
Donneront attendu que la chose est légale en somme
Comment croire quand on vous offre un soporifique rhum
Pour que votre esprit révolté se libère des réalités
☼₣€