Poème:Les Flammes

Une fois de plus j’entends dire,
Que ça ne te déplairait pas,
Même si je me méfie des dires,
J’ose espérer qu’ils sont vrais, tu vois,

Tu ne me rejetterais pas,
Peut-être même tu m’aimerais,
Ou viendras-tu vers moi,
Comme j’ai tant fantasmé,

Commence à se savoir,
Le fond de ma pensée,
Bientôt, ils viennent à voir,
Ce que je m’évertue à cacher,

J’ose espérer et j’ai peur,
De ce qui pourrait arriver,
L’amour est un leurre,
Que je ne voulais pas toucher,

Je me l’étais juré,
Sur ma vie, sur mon âme,
De ne jamais aimer,
Et d’éteindre cette flamme,

Et je me laisse consumer,
Ces flammes belles et sinistres,
Je ne sais pas bien aimer,
L’amour n’a point de ministre,

Amour adolescent,
La vertu n’est qu’animal,
Un amour jouissant,
D’une lueur théâtrale,

Je sais c’est dangereux,
A tout deux à peine quinze ans,
Se laisser prendre au jeu,
Un jeu des plus ardents,

Peut-être n’est-ce qu’illusion,
Mais je m’embrase, je te veux
Et suis-je en perdition,
D’une idée fixe sans feu.