Poème:Comme Je Te Hais…

Vois-tu ma chère amie ;
Il est temps désormais ;
De t’expliquer ici ;
Ce qui t’a échappé ;

Tes remarques envers moi ;
Ne demeurent impunies ;
Mais dis, ne vois-tu pas ;
Ce que devient ta vie ;

Tout ce que je ressentais ;
Ô ma chère tu le vis ;
C’est moi qui te détruirai ;
Mes larmes ne sont plus d’ici ;

Tes mensonges souviens-t’en ;
Si dupe, tu me pensais ;
Non, j’attendais le temps ;
De mon heure qui arrivait ;

Douce vengeance que voilà ;
Que j’aime te voir ainsi ;
Allez, regarde-toi ;
Regarde ce que tu vis ;

Parfois tu te demandes ;
« Est-ce donc ça le destin ? »
Je me dis en offrande ;
« Lui ai-je forcé la main ? »

Ce que tu m’as volé ;
Je jouis de le reprendre ;
Tu ne seras point épargnée ;
Ton être sera en cendres ;

Suis-je donc devenue folle ;
Étrange, comme je souris ;
Je l’admets ce n’est pas drôle
Voyons c’est mieux ainsi ;

Je n’éprouve pour toi ;
Plus aucune sympathie ;
Allez, regarde-moi ;
Et vois comment j’en ris ;

Même si j’y suis contrainte ;
Chaque jour te côtoyer ;
C’est d’une cruelle étreinte ;
Que sera ta cage d’acier ;

Et te pensant rebelle ;
En forçant leur respect ;
Mais tu n’as plus tes ailes ;
Tu l’auras bien cherché ;

Maintenant si pathétique ;
Pour modèle mauvaise fille ;
Ton étendard te pique ;
De souffrance tu t’habilles ;

Tu les crois apeurés ;
Mais d’une ado en crise ;
Personne n’est effrayé ;
Jamais je ne fus soumise ;

Pourtant moi je n’ai rien fait ;
Pas la moindre rumeur ;
C’est juste que j’espérais ;
À chaque jour et chaque heure ;

Pourtant, non, je n’ai rien fait ;
Même pas un guet-apens ;
J’espérais me venger ;
Et qu’en dis-tu maintenant ;

Qu’une revanche me vienne ;
C’est ainsi désormais ;
Je ne l’explique point, je ne mène ;
Aucun de ces aspects.