Texte:Pensées Sur Les Agresseurs

C’est lorsque j’entends l’histoire de femmes violées ou frappées après avoir refusé des avances que la haine est la plus forte.
Suis-je aussi abjecte que ces hommes-là (que j’appelle désormais des choses, car les chiens ne méritent aucunement cette comparaison) , si je me surprends à vouloir les voir souffrir ? Mais à vrai dire je n’en ai que faire si c’est déplacé, car je sais que d’autres pensent ainsi. Il n’est même pas question de féminisme, la politique n’est pour moi qu’une vaste blague.
Mais on ne peut survivre dans un monde qui défend l’injustice sans user de la haine. Soit, c’est parfois difficile, mais il faut arrêter de craindre les sorties en rue. Apprendre à se défendre, oui, car l’éducation ici, ne servirait à rien. Enfin, je veux dire, quelle pensée sensée telle que le respect d’autrui entrerait dans une tête de nœud pareille. Et oui, en parlant de respect, il faudra donc abandonner pour un instant le sien lorsque ces injustices se produiront.
Lorsque je suis face à ces faits, je ne souhaite qu’une chose : que l’enfer existe, même si en pensant ainsi, j’ai des chances d’en voir également le paysage.