Poème:Adieu Grand-Père

Par-delà les odeurs du printemps, les sentiments de l’hiver, et le spleen de l’automne,
Par-delà la lumière des anges et leur auréole
Se trouve un cauchemar où je saigne de tous mes cotées et je verse des larmes de sang
Où mon grand père est mort et avec son cadavre s’emporte les souvenirs déferlants
Mon cœur noircit et subit machinalement la pression
Je suis étouffé par ma faiblesse et mes gémissements
Mon espoir flétrit avec les rosiers endeuillés et se perd dans les envergures
Le ciel est outrageusement noirâtre et vide des étoiles qui l’illuminent
Ses anecdotes m’ont rapproché à l’orient qu’à l’occident
Quand il me racontait ses histoires avec un plaisir aussi ardent
J’imaginais le ciel et ses étoiles enivrantes de cette époque envoûtante
J’avais sempiternellement le mal de mer
Et je me fascinais de ces filles charmantes
Ces mots était merveilleusement assoupissants
Ils assoupissaient les haines et les douleurs
Avec lui j’admettais mieux mes erreurs
Son âme volait inlassablement dans les sphères étoilées
Où la générosité, la gentillesse, l’expérience, et l’extravagance se mêlaient