Poème:Regard De Couloir (1Ère Partie)

Bleu, le ciel est si bleu
Quand il brille dans ses yeux.
Bleu comme l’Enfer et le Paradis
Mais toujours plus bleu
Que tous les aujourd’hui.
Bleu comme celui de ses yeux.
Si bleu que l’on peut s’y perdre,
Qu’elle s’y est déjà perdue.
Elle est tombée dans le piège
Comme tant d’autres peut-être,
Mais j’espère que pour elle
Ce regard est réel.
Car depuis qu’elle t’a vu
Elle rêve de te prendre,
Elle veut être deux.
Elle est tombeé en pâmoison
Devant ton regard bleu
Qui lui montre l’horizon
De l’avenir à deux.
Elle te veut, te désire,
Accède à son souhait,
Laisse-toi séduire
Par celle à qui tu plais.
Regarde-la encore,
Fais vivre en elle cette chaleur
Si brillante et pétillante
Qui la rend de plus en plus souriante.
Rend-toi à l’évidence,
Ne reste pas dans l’ignorance.
Assume-toi et sourie lui
Et alors tu verras la vie.
Si tu manques de courage,
Accroche-toi, elle te suivra
Et chacun de vos visages,
Tu verras, s’éclairera.
Mais tu baisseras un peu
La lumière de tes yeux,
Qui l’aveugle pourtant de bonheur,
Pour ne pas qu’elle pleure.
Maintenant sois patient, indulgent,
Ne la fais pas souffrir,
Laisse-la se rouvrir
Tout doucement.
Ne décachète son cœur
Qu’avec toute ta douceur,
Et souffle sur la blessure,
Efface la fêlure.
Prends des gants de soie
Et glisse-toi tout près d’elle,
Et, si alors tu l’aimes
N’hésite pas :
Mets ta main dans la sienne,
Envole-toi avec elle
Et serre-la très fort
Tout contre ton corps.
Laisse-la t’admirer, te contempler.
Remet-lui son cœur en mlace
Toi qui, d’un seul regard bleuté,
Y fais fondre la glace.
Regard de couloir
Y’a-t-il un espoir ?
Penses-tu à elle ?
Est-ce que tu l’aimes ?
Regard de couloir,
Son cœur s’effrite.
Il faut que tu la guérisses
Avant qu’il ne soit trop tard !
Alors, invite-la sur l’île
De tes yeux océan
Et offre lui ta vie
Pour soleil couchant.