Univers de poésie d'un auteur

Prose:L’arbre Noir Ou L’arbre Des Possibles (Conte)

A Propos de cette Prose

Un conte pour petits et grands enfants

La Prose

Je vais vous raconter l’histoire d’Égide le petit lutin.

Les lutins sont de petits êtres magiques, qui vivent dans de profondes cavernes cachées au centre de la Terre. Ils peuvent vivre très longtemps.

Mère Nature, qui leur a donné la vie, a plongé Égide et ses frères dans un profond sommeil. Mais il est temps à présent qu’ils se réveillent enfin.
Égide ouvre les yeux, il entend la voix de mère Nature :

— Égide, secoue-toi ! tu dois à présent remonter à la surface et te rendre auprès de l’arbre noir.

Égide se lève. Il prend le bâton qui lui sert de canne, le pommeau s’illumine et le guide dans les ténèbres.

Pendant de longues minutes, Égide gravit le passage entre les rochers, au loin il aperçoit la lumière du jour.

Quand il sort de la grotte, il est ébloui par la beauté du paysage, des arbres verdoyants se dressent jusqu’au ciel et un tapis d’herbes parsemé de jolies fleurs multicolores s’étale devant lui.

Mais Égide a une mission.
Et obéissant à mère Nature, il se dirige vers l’arbre noir appelé aussi « l’arbre des possibles ».
Quand il arrive auprès de celui-ci, il remarque un homme qui discute avec l’arbre en faisant de grands gestes.

C’est la première fois qu’Égide sort en pleine journée et il n’a jamais vu d’humains d’aussi près. Il est un peu étonné, car généralement les humains ne parlent pas aux arbres.

Pourtant Égide se trompe, et ce n’est pas un homme qui se trouve devant lui, mais bien un robot.

Peper le robot aperçoit une forme pas très haute, trapue, portant sur la tête un bonnet pointu, qui s’approche.
— C’est Égide le nuton. Lui souffle l’arbre qui les abrite.

— L’arbre me dit que tu es un nuton. Mais qu’est-ce qu’un nuton ? et d’où viens-tu ? Lui demande Peper.

— Tu ne connais donc pas les Lutins. Je suis un fils de la terre. Mais tu me sembles bien étrange pour un humain, et vous ne parliez pas aux arbres auparavant.

Peper lui dit :

— Je ne suis pas un humain, mais un robot, et cet arbre est mon ami.

— Un robot ! N’est-ce pas un jouet fabriqué par les humains ? Ajoute le lutin en souriant.

— Je ne suis pas un jouet, et les humains ont disparu depuis très longtemps.
Que viens-tu faire ici, et d’où viens-tu ? insiste Peper.

— Je te le répète. Je suis un lutin, mère Nature nous a créés de ses mains tout comme elle l’a fait pour les arbres, les plantes et tout ce qui vit et respire autour de toi. Nous vivons dans les profondeurs, mais elle nous a plongés dans un profond sommeil, et nous venons de nous réveiller. Je suis ici, car je dois accomplir une mission.
Mais dis-moi donc, pourquoi les humains ont-ils disparu de la surface du globe ?

Peper lui répond :

— Je suis un robot de la première génération. Je connaissais les humains. Mais la fin du monde les a fait disparaître. Et seuls les robots peuplent à présent la terre.
J’ai le souvenir d’un hiver sombre et froid qui dura des siècles.
L’obscurité empêchait les plantes de pousser et la végétation de la planète tout entière mourait.

Seul cet arbre particulier qui pouvait parler a curieusement résisté pendant toutes ces années.
Peu à peu, le ciel s’éclaircit. Et un jour, le soleil brilla de nouveau.
L’hiver prit fin et les plantes, les fleurs et la forêt repoussèrent. Mais seul cet arbre avait le don de la parole.

— La race humaine est donc éteinte ! s’exclame le Lutin. Mais tu te trompes, les arbres ont toujours parlé et les hommes étaient incapables de les écouter. Tu peux entendre celui-ci, car il est « l’arbre des possibles ».

— L’arbre des possibles ? répète le robot d’un air étonné.

Et le Lutin lui explique :

— Il y a bien longtemps de cela, l’arbre se trouvait dans un merveilleux jardin, il était recouvert d’un feuillage aux feuilles éclatantes de lumière et ses fruits, de belles pommes rouges, étaient accrochés à ses branches.
Mais la femme que Dieu avait créée pour devenir la compagne du premier homme. Croqua l’une de ces pommes. Elle savait pourtant que cela était interdit, aussi Dieu se fâcha et il les chassa du jardin.
Ensuite, tout le feuillage et les fruits tombèrent de l’arbre, son écorce et ses branches étaient devenues noires, seule une feuille resta accrochée à son sommet.

— C’est une bien triste histoire, dit le robot, mais quelle est donc la raison de ta présence ici ?

— Je l’ignore, c’est ma mère, la terre, qui m’a envoyé en ce lieu.

Et l’arbre noir prit alors la parole :

— Égide, je parle au nom de mère Nature, jette ton bâton, lui ordonne-t-il.
Égide lâche le bâton. En touchant le sol, il se transforme en un long serpent qui s’étire et ondule vers « l’arbre des possibles ». Il s’enroule autour du tronc et monte de plus en plus haut.

Égide et Peper observent ce morceau de bois dur qui s’anime. Ils le voient atteindre les hautes branches qui plient sous son poids, et la feuille accrochée en haut de l’arbre se détache, elle plane doucement dans les airs et avant d’atterrir, elle touche l’épaule du robot.

Peper titube, Égide voit alors la carapace du robot se fissurer et, brisé comme une coquille de noix, il s’écroule au pied de l’arbre.

Mais d’Égide fixe cette feuille unique. Elle grandit et devient immense.
Il aperçoit alors une forme humanoïde se développer sous le limbe coloré.

L’arbre ajoute :

— Égide, tu sais à présent ce qu’il te reste à faire.
Le serpent a disparu, et la canne du lutin est retombée de l’arbre.

Égide ramasse alors son bâton qui brille intensément, il touche le robot qui se transforme en une ravissante jeune fille aux longs cheveux noirs.

Quelques minutes plus tard, tandis qu’un couple d’une nouvelle espèce humaine pénètre dans la forêt, l’arbre noir s’enflamme.

Il brûlera pendant deux jours entiers jusqu’au moment où il ne restera plus sur la terre qu’un tas de cendre que le vent dispersera peu à peu.

FIN
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Poeme de Margezen

Poète Margezen

Margezen a publié sur le site 22 écrits. Margezen est membre du site depuis l'année 2017.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : L’arbre Noir Ou L’arbre Des Possibles (Conte)ʒə vε vu ʁakɔ̃te listwaʁə deʒidə lə pəti lytɛ̃.

lε lytɛ̃ sɔ̃ də pətiz- εtʁə- maʒik, ki vive dɑ̃ də pʁɔfɔ̃də kavεʁnə- kaʃez- o sɑ̃tʁə də la teʁə. il pəve vivʁə tʁε lɔ̃tɑ̃.

mεʁə natyʁə, ki lœʁ a dɔne la vi, a plɔ̃ʒe eʒidə e sε fʁεʁə dɑ̃z- œ̃ pʁɔfɔ̃ sɔmεj. mεz- il ε tɑ̃z- a pʁezɑ̃ kil sə ʁevεje ɑ̃fɛ̃.
eʒidə uvʁə lεz- iø, il ɑ̃tɑ̃ la vwa də mεʁə natyʁə :

eʒidə, səku twa ! ty dwaz- a pʁezɑ̃ ʁəmɔ̃te a la syʁfasə e tə ʁɑ̃dʁə opʁε də laʁbʁə nwaʁ.

eʒidə sə lεvə. il pʁɑ̃ lə batɔ̃ ki lɥi sεʁ də kanə, lə pɔmo silyminə e lə ɡidə dɑ̃ lε tenεbʁə.

pɑ̃dɑ̃ də lɔ̃ɡ minytə, eʒidə ɡʁavi lə pasaʒə ɑ̃tʁə lε ʁoʃe, o lwɛ̃ il apεʁswa la lymjεʁə dy ʒuʁ.

kɑ̃t- il sɔʁ də la ɡʁɔtə, il εt- eblui paʁ la bote dy pεizaʒə, dεz- aʁbʁə- vεʁdwajɑ̃ sə dʁəse ʒysko sjεl e œ̃ tapi dεʁbə- paʁsəme də ʒɔli flœʁ myltikɔlɔʁə setalə dəvɑ̃ lɥi.

mεz- eʒidə a ynə misjɔ̃.
e ɔbeisɑ̃ a mεʁə natyʁə, il sə diʁiʒə vεʁ laʁbʁə nwaʁ apəle osi « laʁbʁə dε pɔsibləs ».
kɑ̃t- il aʁivə opʁε də səlɥi si, il ʁəmaʁkə œ̃n- ɔmə ki diskytə avεk laʁbʁə ɑ̃ fəzɑ̃ də ɡʁɑ̃ ʒεstə.

sε la pʁəmjεʁə fwa keʒidə sɔʁ ɑ̃ plεnə ʒuʁne e il na ʒamε vy dymɛ̃ dosi pʁε. il εt- œ̃ pø etɔne, kaʁ ʒeneʁaləmɑ̃ lεz- ymɛ̃ nə paʁle pa oz- aʁbʁə.

puʁtɑ̃ eʒidə sə tʁɔ̃pə, e sə nε pa œ̃n- ɔmə ki sə tʁuvə dəvɑ̃ lɥi, mε bjɛ̃ œ̃ ʁɔbo.

pəpe lə ʁɔbo apεʁswa ynə fɔʁmə pa tʁε-otə, tʁapɥ, pɔʁtɑ̃ syʁ la tεtə œ̃ bɔnε pwɛ̃ty, ki sapʁoʃə.
sεt- eʒidə lə nytɔ̃. lɥi suflə laʁbʁə ki lεz- abʁitə.

laʁbʁə mə di kə ty ε œ̃ nytɔ̃. mε kε sə kœ̃ nytɔ̃ ? e du vjɛ̃ ty ? lɥi dəmɑ̃də pəpe.

ty nə kɔnε dɔ̃k pa lε lytɛ̃. ʒə sɥiz- œ̃ fis də la teʁə. mε ty mə sɑ̃blə bjɛ̃ etʁɑ̃ʒə puʁ œ̃n- ymɛ̃, e vu nə paʁlje pa oz- aʁbʁəz- opaʁavɑ̃.

pəpe lɥi di :

ʒə nə sɥi pa œ̃n- ymɛ̃, mεz- œ̃ ʁɔbo, e sεt aʁbʁə ε mɔ̃n- ami.

œ̃ ʁɔbo ! nε sə pa œ̃ ʒuε fabʁike paʁ lεz- ymɛ̃ ? aʒutə lə lytɛ̃ ɑ̃ suʁjɑ̃.

ʒə nə sɥi pa œ̃ ʒuε, e lεz- ymɛ̃z- ɔ̃ dispaʁy dəpɥi tʁε lɔ̃tɑ̃.
kə vjɛ̃ ty fεʁə isi, e du vjɛ̃ ty ? ɛ̃sistə pəpe.

ʒə tə lə ʁepεtə. ʒə sɥiz- œ̃ lytɛ̃, mεʁə natyʁə nuz- a kʁee də sε mɛ̃ tu kɔmə εllə la fε puʁ lεz- aʁbʁə, lε plɑ̃təz- e tu sə ki vit e ʁεspiʁə otuʁ də twa. nu vivɔ̃ dɑ̃ lε pʁɔfɔ̃dœʁ, mεz- εllə nuz- a plɔ̃ʒe dɑ̃z- œ̃ pʁɔfɔ̃ sɔmεj, e nu vənɔ̃ də nu ʁevεje. ʒə sɥiz- isi, kaʁ ʒə dwaz- akɔ̃pliʁ ynə misjɔ̃.
mε di mwa dɔ̃k, puʁkwa lεz- ymɛ̃z- ɔ̃ til dispaʁy də la syʁfasə dy ɡlɔbə ?

pəpe lɥi ʁepɔ̃ :

ʒə sɥiz- œ̃ ʁɔbo də la pʁəmjεʁə ʒeneʁasjɔ̃. ʒə kɔnεsε lεz- ymɛ̃. mε la fɛ̃ dy mɔ̃də lεz- a fε dispaʁεtʁə. e səl lε ʁɔbo pəple a pʁezɑ̃ la teʁə.
ʒε lə suvəniʁ dœ̃n- ivεʁ sɔ̃bʁə e fʁwa ki dyʁa dε sjεklə.
lɔpskyʁite ɑ̃pεʃε lε plɑ̃tə də puse e la veʒetasjɔ̃ də la planεtə tut- ɑ̃tjεʁə muʁε.

səl sεt aʁbʁə paʁtikylje ki puvε paʁle a kyʁjøzəmɑ̃ ʁeziste pɑ̃dɑ̃ tutə sεz- ane.
pø a pø, lə sjεl seklεʁsi. e œ̃ ʒuʁ, lə sɔlεj bʁija də nuvo.
livεʁ pʁi fɛ̃ e lε plɑ̃tə, lε flœʁz- e la fɔʁε ʁəpusεʁe. mε səl sεt aʁbʁə avε lə dɔ̃ də la paʁɔlə.

la ʁasə ymεnə ε dɔ̃k etɛ̃tə ! sεksklamə lə lytɛ̃. mε ty tə tʁɔ̃pə, lεz- aʁbʁəz- ɔ̃ tuʒuʁ paʁle e lεz- ɔməz- etε ɛ̃kapablə də lεz- ekute. ty pøz- ɑ̃tɑ̃dʁə səlɥi si, kaʁ il εst « laʁbʁə dε pɔsibləs ».

laʁbʁə dε pɔsiblə ? ʁepεtə lə ʁɔbo dœ̃n- εʁ etɔne.

e lə lytɛ̃ lɥi εksplikə :

il i a bjɛ̃ lɔ̃tɑ̃ də səla, laʁbʁə sə tʁuvε dɑ̃z- œ̃ mεʁvεjø ʒaʁdɛ̃, il etε ʁəkuvεʁ dœ̃ fœjaʒə o fœjəz- eklatɑ̃tə də lymjεʁə e sε fʁɥi, də bεllə pɔmə ʁuʒə, etε akʁoʃez- a sε bʁɑ̃ʃə.
mε la famə kə djø avε kʁee puʁ dəvəniʁ la kɔ̃paɲə dy pʁəmje ɔmə. kʁɔka lynə də sε pɔmə. εllə savε puʁtɑ̃ kə səla etε ɛ̃tεʁdi, osi djø sə faʃa e il lε ʃasa dy ʒaʁdɛ̃.
ɑ̃sɥitə, tu lə fœjaʒə e lε fʁɥi tɔ̃bεʁe də laʁbʁə, sɔ̃n- ekɔʁsə e sε bʁɑ̃ʃəz- etε dəvənɥ nwaʁə, sələ ynə fœjə ʁεsta akʁoʃe a sɔ̃ sɔmε.

sεt- ynə bjɛ̃ tʁistə istwaʁə, di lə ʁɔbo, mε kεllə ε dɔ̃k la ʁεzɔ̃ də ta pʁezɑ̃sə isi ?

ʒə liɲɔʁə, sε ma mεʁə, la teʁə, ki ma ɑ̃vwaje ɑ̃ sə ljø.

e laʁbʁə nwaʁ pʁi alɔʁ la paʁɔlə :

eʒidə, ʒə paʁlə o nɔ̃ də mεʁə natyʁə, ʒεtə tɔ̃ batɔ̃, lɥi ɔʁdɔnə til.
eʒidə laʃə lə batɔ̃. ɑ̃ tuʃɑ̃ lə sɔl, il sə tʁɑ̃sfɔʁmə ɑ̃n- œ̃ lɔ̃ sεʁpe ki setiʁə e ɔ̃dylə vεʁs « laʁbʁə dε pɔsibləs ». il sɑ̃ʁulə otuʁ dy tʁɔ̃k e mɔ̃tə də plysz- ɑ̃ plys-o.

eʒidə e pəpe ɔpsεʁve sə mɔʁso də bwa dyʁ ki sanimə. il lə vwae atɛ̃dʁə lεz- otə bʁɑ̃ʃə ki plje su sɔ̃ pwa, e la fœjə akʁoʃe ɑ̃-o də laʁbʁə sə detaʃə, εllə planə dusəmɑ̃ dɑ̃ lεz- εʁz- e avɑ̃ dateʁiʁ, εllə tuʃə lepolə dy ʁɔbo.

pəpe titybə, eʒidə vwa alɔʁ la kaʁapasə dy ʁɔbo sə fisyʁe e, bʁize kɔmə ynə kɔkjə də nwa, il sekʁulə o pje də laʁbʁə.

mε deʒidə fiksə sεtə fœjə ynikə. εllə ɡʁɑ̃di e dəvjɛ̃ imɑ̃sə.
il apεʁswa alɔʁz- ynə fɔʁmə ymanɔidə sə devəlɔpe su lə lɛ̃bə kɔlɔʁe.

laʁbʁə aʒutə :

eʒidə, ty sεz- a pʁezɑ̃ sə kil tə ʁεstə a fεʁə.
lə sεʁpe a dispaʁy, e la kanə dy lytɛ̃ ε ʁətɔ̃be də laʁbʁə.

eʒidə ʁamasə alɔʁ sɔ̃ batɔ̃ ki bʁijə ɛ̃tɑ̃semɑ̃, il tuʃə lə ʁɔbo ki sə tʁɑ̃sfɔʁmə ɑ̃n- ynə ʁavisɑ̃tə ʒənə fijə o lɔ̃ɡ ʃəvø nwaʁ.

kεlk minytə plys taʁ, tɑ̃di kœ̃ kuplə dynə nuvεllə εspεsə ymεnə penεtʁə dɑ̃ la fɔʁε, laʁbʁə nwaʁ sɑ̃flamə.

il bʁyləʁa pɑ̃dɑ̃ dø ʒuʁz- ɑ̃tje ʒysko mɔmɑ̃ u il nə ʁεstəʁa plys syʁ la teʁə kœ̃ tas də sɑ̃dʁə kə lə vɑ̃ dispεʁsəʁa pø a pø.

fɛ̃

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09/11/2017 18:47

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Commentaire poème
28/04/2024Poeme-France
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Prose Autre
Du 09/11/2017 18:37

L'écrit contient 1074 mots qui sont répartis dans 38 strophes.