Poème:Poète 2

Je reviens vers toi poète, je sais que jamais tu ne m’oublies,
J’admire ta soif de croquer le bonheur en regardant le beau.
Chaque heure qui se vit est comme une ombre qui s’enfuit
Ravive la flamme de ton cœur, espère, en des lendemains nouveaux.
Amour, mon grand amour, Toi qui étais mon espérance
Tu es né d’une autre éternité en ce monde trop agité
Sonde mon âme qui vibre de toi comme une jouissance.

L’amour est un feu qui souffle sur les braises de la passion
C’est un jeu d’étincelles qui brillent à l’horizon.
Ce feu se consume et monte vers le ciel comme un appel
Issu de l’origine du monde, c’est une porte vers l’essentiel.
L’amour véritable est comme l’épi de blé qui mûrit au soleil
L’eau fait mourir la flamme et donne force à l’épi sans pareil.

Je vous sais au ciel, mon ange gardien et mon espérance est vaine
Mon amant est oublié loin des espérances lointaines.
Qu’hier est perdu, que deviendras demain si aujourd’hui n’est plus ?
Je gage à mon cœur votre souvenir chéri loin de mes heures perdues.