Poème:Manipulation.
Le Poème
Vers moi, avance pas à pas,
Dans un couloir étroit.
Silhouette silencieuse,
Reflet de diverses facettes,
Présentes et guettent
Le moment opportun
Où je baisse ma garde,
Fait de moi un pantin,
Bougeant sur le son d’une guimbarde…
Maître chanteur me manipule,
Comme une vulgaire marionnette.
Me sentant petite et ridicule,
Je ressens un arrière-goût de défaite.
Poète Tionne Solusar
Tionne Solusar a publié sur le site 39 écrits. Tionne Solusar est membre du site depuis l'année 2015.Lire le profil du poète Tionne SolusarSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Manipulation.
om=bre=mys=té=rieu=se 6vers=moi=a=vance=pas=à=pas 7
dans=un=cou=loir=é=troit 6
sil=houet=te=si=len=cieuse 6
re=flet=de=di=verses=fa=cettes 7
pré=sen=tes=et=guettent 5
le=mo=ment=op=por=tun 6
où=je=baisse=ma=gar=de 6
fait=de=moi=un=pan=tin 6
bou=geant=sur=le=son=dune=guim=bar=de 9
maître=chan=teur=me=ma=ni=pule 7
commeu=ne=vul=gai=re=ma=rion=nette 8
me=sen=tant=pe=titeet=ri=di=cule 8
je=res=sens=un=ar=rière=goût=de=dé=faite 10
Phonétique : Manipulation.
ɔ̃bʁə misteʁjøzə,vεʁ mwa, avɑ̃sə pa a pa,
dɑ̃z- œ̃ kulwaʁ etʁwa.
siluεtə silɑ̃sjøzə,
ʁəflε də divεʁsə- fasεtə,
pʁezɑ̃təz- e ɡεte
lə mɔmɑ̃ ɔpɔʁtœ̃
u ʒə bεsə ma ɡaʁdə,
fε də mwa œ̃ pɑ̃tɛ̃,
buʒɑ̃ syʁ lə sɔ̃ dynə ɡɛ̃baʁdə…
mεtʁə ʃɑ̃tœʁ mə manipylə,
kɔmə ynə vylɡεʁə maʁjɔnεtə.
mə sɑ̃tɑ̃ pətitə e ʁidikylə,
ʒə ʁəsɛ̃z- œ̃n- aʁjεʁə ɡu də defεtə.
Syllabes Phonétique : Manipulation.
ɔ̃=bʁə=mis=te=ʁjø=zə 6vεʁ=mwa=a=vɑ̃sə=pa=a=pa 7
dɑ̃=zœ̃=ku=lwaʁ=e=tʁwa 6
si=lu=εtə=si=lɑ̃=sjøzə 6
ʁə=flεdə=di=vεʁ=sə=fasεtə 6
pʁe=zɑ̃=tə=ze=ɡε=te 6
lə=mɔ=mɑ̃=ɔ=pɔʁ=tœ̃ 6
u=ʒə=bε=sə=ma=ɡaʁdə 6
fε=də=mwa=œ̃=pɑ̃=tɛ̃ 6
bu=ʒɑ̃=syʁ=lə=sɔ̃=dynə=ɡɛ̃=baʁdə 8
mεtʁə=ʃɑ̃=tœʁ=mə=ma=nipylə 6
kɔməy=nə=vyl=ɡε=ʁə=ma=ʁjɔnεtə 7
mə=sɑ̃=tɑ̃pə=ti=təe=ʁi=dikylə 7
ʒə=ʁə=sɛ̃=zœ̃=na=ʁjεʁə=ɡu=də=de=fεtə 10
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Commentaires Sur La Poesie
Il faut faire attention, le renard guette... La naïveté du monde : c’est pour lui tous les jours une fête!
Pas de vacances pour les prédateurs.
Les plus sensibles sont les proies faciles.
Il y a aussi des renards qui agissent avec douceur et qui préservent certains bonheurs.
Avant y’ avaient les ours ,les loups ! les prédateurs naturels des autres animaux devenus" nuisibles "pour les pointilleux de la gâchette ,on ne s’aventurait pas comme cela en foret sans être armé ou bien accompagné !
un peu comme dans certains endroits du monde et de France de nos jours !
mais je m’égare et j’ai bien ressenti l’effroi de ce texte ,de cette poésie ,bref un léger frémissement au niveau des jambes et du plexus solaire ! cela m’a fait penser au Horla !
je ne dirais pas joliment écrit,parce que il n’y a rien de joli dans tout cela mais complétement réussi et intrinsèquement ressenti !
Je comprends et merci Tavar pour cet avis 