Univers de poésie d'un auteur

Texte:Les Quatre M Épisode 14 Et 15 Fin

Le Texte

Épisode 14

Je pris quatre croissants et le pain pour midi et
rentra tranquillement,
en arrivant,
j’eus la surprise de trouver Maly debout,
elle a l’habitude de se lever tôt pour le travail,
elle avait préparé le café et sorti deux tasses,
je t’ai entendu sortir,
je me suis dit ç’a y est,
il a eu peur avec tout ce que je lui dis hier soir,
il file à l’anglaise,
et elle se mit à rire,
je lui répondis,
je préfère filer avec toi,
je n’aime pas trop la cuisine anglaise,
Ha, c’est juste pour ça que tu me préfères,
non bien sur,
pour ton petit grain de folie aussi et
puis je trouve beau tout ce que tu fais,
je m’approchai d’elle,
la pris dans mes bras et lui dit,
sans oublier le plus important,
joignant le geste à la parole,
je n’ai jamais vu de ma vie une si belle chute de rein,
elle émit un petit son de plaisir,
certainement involontaire, car elle eut un petit sourire gêné,
elle me repoussa doucement et me dit,
allez le café va être froid avec tes bêtises.

On se restaura et on alla défaire le lit un peu plus,
on passa le reste de la journée à discuter de notre future
installation et à chercher sur internet une maison à vendre,
on se mit d’accord pour en payer la moitié chacun,
on a eu le temps d’économiser surtout en habitant chez nos parents,
au passage, merci papa/maman.

Le soir,
on alla regarder un spectacle dans un café théâtre « un truc marrant »,
le dimanche, comme il faisait beau,
on alla pique niquer et se promener en forêt,
on était détendu et heureux d’être ensemble,
malheureusement l’heure de départ pour Maly
arriva trop vite à notre gout,
mais on se consola de savoir que bientôt ce sera fini,
tous ses allers-retours, ses séparations,
on s’est donné maximum deux mois pour être enfin chez
nous et se retrouver tous les soirs,
on s’y voit déjà,
en été, on dînera dans le jardin et en hiver au coin de la cheminé serré l’un contre l’autre pour avoir plus chaud.

Bon cessons les rêves pour le moment,
on va louper le train,
j’allais oublier de vous dire la valise en plus que Maly avait,
elle contenait des vêtements de rechange,
au cas, ou ça se sera mal passé avec moi quand elle m’aurait
annoncé qu’elle avait un fils,
elle serait partie s’installer à l’hôtel sur Angoulême
pour rechercher un appartement proche de la nouvelle agence,
elle avait décidé d’accepter le poste que son père
lui propose avec ou sans moi.

Mais comme tout c’est bien passé,
elle rentre et compte sur moi pour trouver une maison pas trop loin
de nos emplois respectifs et pas trop loin non plus de chez maman non plus,
Cela ne va pas être facile de concilier tout ça,
en général, il y en a toujours un qui se retrouve lésé,
je vais faire pour le mieux.

Comme d’habitude j’ai déposé Maly à la gare et
suis reparti en direction de la maison retrouver maman,
normalement elle doit être rentrée vu l’heure,
j’appréhende la confrontation,
j’arrive devant la grille,
mais, je ne vois pas la voiture de Mario,
Bizarre, ce n’est pas dans leurs habitudes de rentrer tard,
Peut être ont il eut une panne ou rencontrer des bouchons
avec le beau temps il y a du monde sur les routes,
je gare la voiture à son emplacement habituel
puis je rentre et décide de les appeler sur le portable de maman,
Le téléphone fait un drôle de bruit grésille puis plus rien,
Bon, si ça se trouve ils sont sous un tunnel ou dans un secteur ou
le signal ne passe pas, je vais attendre,
ils vont peut-être arriver d’une minute à l’autre,
je vais attendre un peu,
Une heure se passe rien personne,
je commence vraiment à m’inquiéter,
Dix minutes passe avant que la sonnerie du
téléphone se fasse enfin entendre,
je décroche,
c’est maman, ouf, je suis rassuré d’entendre sa voix,
tu as essayé de m’appeler sur le portable,
oui, je commençais à m’inquiéter de ne pas vous voir arrivé.

Comment ça, je ne t’ai pas dit,
on ne rentre que mercredi,
on a réussi à prendre une semaine de congé en même temps Mario et moi,
j’ai oublié de te le dire,
c’est de sa faute,
je me suis inquiété de le voir arrivé en retard et du coup,
ça m’est sorti de la tête,
excuse-moi mon chéri,
je t’ai fait faire du souci pour rien,
on rentre mercredi soir tard,
ne nous attend pas,
Bisous mon cœur.

Elle raccrocha avant que je puisse en placer une,
C’est bien maman ça,
Zut,
j’aurais vraiment voulu me débarrasser de ce poids tout de suite,
Même si j’avais un peu peur de la réaction de maman,
j’aurais quand même préféré être fixé tout de suite,
là, il va falloir que j’attende son retour,
je ne vais pas être bien,
l’attente va me miner le moral,
tant pis, je vais bien devoir faire avec,
je vais essayer de m’occuper l’esprit pour ne pas trop y penser.

Épisode 15 Fin.

Vu que Maman et Mario ne rentrent que mercredi soir,
je vais en profiter pour commencer mes recherches,
à savoir une maison pas trop loin d’Angoulême ni de chez maman,
mais pour aujourd’hui, je suis trop fatigué,
le weekend et toutes ces nouvelles m’ont mis à plat,
je vais attendre le message de Maly me disant qu’elle
est bien rentrée et aller me coucher tôt,

en attendant, je file sous la douche puis me prépare à dîner,
je me fais un café et m’installe devant la télé vers vingt heures,
j’entends le bip de l’ordinateur m’indiquant que j’ai reçu un message,
c’est Maly qui me dit : je suis bien rentrée, je suis fatigué ce soir,
je vais me coucher tôt, Gros bisous à demain bonne nuit mon cœur,
je lui réponds immédiatement, bonne nuit cœur, je t’aime,
je suis crevé aussi, je vais faire pareil à toi,
demain, je commencerai les recherches pour la maison,
puis, je me ravise, si je commence à discuter, c’est fichu,
on va encore se coucher tard, du coup,
j’efface presque tout, et laisse juste,
bonne nuit cœur, je t’aime, j’envoie le message,
éteint l’ordinateur et file me coucher.

Je me réveille de bonne heure,
je reste un peu au lit, puis me lève me faire mon café,
je m’installe avec à côté de l’ordinateur sans l’allumé,
je le déguste tranquillement, soudain une idée me traverse l’esprit,
puisqu’il est trop tôt pour partir au boulot,
je vais regarder sur Boogle la distance entre Bordeaux et Angoulême et
situé un périmètre de recherche pour la maison,
la distance entre les deux, est de cent vingt-cinq kilomètres,
je regarde en même temps quel village se situe entre les deux,
il y a Chevanceaux, mais un peu loin de chez maman et Montlieu la garde,
qui serait impeccable soixante deux kilomètres
de chez maman et soixante-trois d’Angoulême.

Comme Montlieu la garde est sur mon chemin pour
me rendre au travail et qu’il est tôt,
je décide de partir en avance et faire le tour du village à la recherche de
maison avec un panneau à vendre,
je tourne et retourne dans le village rien pas une seule maison à vendre,
je suis un peu déçu,
je m’apprêtais à repartir en direction de mon travail,
quand j’aperçus une personne âgée promenant son chien,
je stoppai à sa hauteur et lui demanda à tout hasard si
elle connaissait une maison à vendre,
bonne initiative parce qu’elle me répondit oui, la maison
des Picard sur la route de Polignac,
je lui répondis que j’y étais passé mais que je
n’avais pas vu de panneau à vendre ?
Oui, oui c’est normal, cela c’est décidé hier à ce que je sais,
ça ne devrait pas mettre longtemps avant qu’ils le mettent,
je lui demandai l’adresse exacte et le nom,
alla prendre une photo pour montrer à Maly,
j’appellerai du travail,
une grande chance que voilà,
elle n’est pas encore officiellement en vente,
j’ai de grandes chances d’être le premier,
je réservai la vente en déposant des fonds chez un notaire,
et pris rendez-vous pour le samedi matin pour officialiser
la vente en présence de Maly,
j’avais montré la photo à Maly avant,
elle était enthousiaste.

Nous étions contents les choses allaient vite,
il me restait juste à annoncer à maman nos intentions,
les jours suivant se passèrent comme d’habitude,
le soir, l’application et discussion en message privé avec Maly,
arrivée mercredi soir,
je commençai à stresser,
maman va rentrer,
j’attendis jusque vingt-trois heures,
ne la voyant pas arrivée,
je décidai qu’il était temps de me coucher,
je discuterai avec elle demain soir,
elle sera reposée,
il vaut mieux, elle s’énervera moins vite.

Le lendemain soir je rentrai de bonne heure,
vers seize heures trente,
je trouvai Maman et Mario dans le salon,
ils discutaient tranquillement,
en entendant la porte s’ouvrir,
maman demande c’est toi chéri tu rentres bien tôt,
je lui répondis, oui c’est parce qu’il faut que je te parle,
ha, des bonnes nouvelles j’espère ?

Je les rejoignis dans le salon,
puis commença par lui annoncer que Maly
allait venir travailler à Angoulême,
et que du coup,
nous avions décidé de nous installer à Montlieu la garde,
que l’achat d’une maison était programmé pour samedi,
elle resta silencieuse quelques instants,
puis me dit de toute façon,
je n’ai pas mon mot à dire,
vous vous aimez alors faite pour le mieux pour vous,
premier pas de franchi,
reste le plus difficile à faire,
cette pilule va très certainement moins bien passé que la précédente,
j’enchaine de suite pour ne pas lui laisser le temps de se reprendre,
de but en blanc,
je lui annonce qu’elle a un petit fils,
elle me demanda-t-elle est enceinte ?

Je lui répondis que non, il a huit ans,
comment ça huit ans,
il sort d’où ce gamin ?
Je lui expliquai comment elle s’était retrouvé enceinte,
Mario qui s’était contenté d’écouter jusqu’à présent,
s’adressa à maman,
je pense que tout le monde a le droit à l’erreur,
maman répondit,
je suppose que tu as raison Mario,
bon comment s’appelle-t-il ce chenapan ?
Ethan
hé bien, bienvenue dans la famille Ethan.

Va donc nous chercher un verre de pinot,
il faut que l’on trinque un miracle s’est produit,
nous sommes une vraie famille.

Tu diras à ce garnement qu’il n’a pas intérêt à m’appeler grand-mère,
Mamou à la rigueur, ça fait pas trop vieille.
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Poeme de Mick-Jhon

Écrivain Mick-Jhon

Mick-Jhon a publié sur le site 22 écrits. Mick-Jhon est membre du site depuis l'année 2013.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Les Quatre M Épisode 14 Et 15 Finepizɔdə katɔʁzə

ʒə pʁi katʁə kʁwasɑ̃z- e lə pɛ̃ puʁ midi e
ʁɑ̃tʁa tʁɑ̃kjmɑ̃,
ɑ̃n- aʁivɑ̃,
ʒy la syʁpʁizə də tʁuve mali dəbu,
εllə a labitydə də sə ləve to puʁ lə tʁavaj,
εllə avε pʁepaʁe lə kafe e sɔʁti dø tasə,
ʒə tε ɑ̃tɑ̃dy sɔʁtiʁ,
ʒə mə sɥi di sa i ε,
il a y pœʁ avεk tu sə kə ʒə lɥi di jεʁ swaʁ,
il filə a lɑ̃ɡlεzə,
e εllə sə mit a ʁiʁə,
ʒə lɥi ʁepɔ̃di,
ʒə pʁefεʁə file avεk twa,
ʒə nεmə pa tʁo la kɥizinə ɑ̃ɡlεzə,
a, sε ʒystə puʁ sa kə ty mə pʁefεʁə,
nɔ̃ bjɛ̃ syʁ,
puʁ tɔ̃ pəti ɡʁɛ̃ də fɔli osi e
pɥi ʒə tʁuvə bo tu sə kə ty fε,
ʒə mapʁoʃε dεllə,
la pʁi dɑ̃ mε bʁaz- e lɥi di,
sɑ̃z- ublje lə plysz- ɛ̃pɔʁtɑ̃,
ʒwaɲɑ̃ lə ʒεstə a la paʁɔlə,
ʒə nε ʒamε vy də ma vi ynə si bεllə ʃytə də ʁɛ̃,
εllə emi œ̃ pəti sɔ̃ də plεziʁ,
sεʁtεnəmɑ̃ ɛ̃vɔlɔ̃tεʁə, kaʁ εllə y œ̃ pəti suʁiʁə ʒεne,
εllə mə ʁəpusa dusəmɑ̃ e mə di,
ale lə kafe va εtʁə fʁwa avεk tε bεtizə.

ɔ̃ sə ʁεstoʁa e ɔ̃n- ala defεʁə lə li œ̃ pø plys,
ɔ̃ pasa lə ʁεstə də la ʒuʁne a diskyte də nɔtʁə fytyʁə
ɛ̃stalasjɔ̃ e a ʃεʁʃe syʁ ɛ̃tεʁnεt ynə mεzɔ̃ a vɑ̃dʁə,
ɔ̃ sə mit dakɔʁ puʁ ɑ̃ pεje la mwatje ʃakœ̃,
ɔ̃n- a y lə tɑ̃ dekɔnɔmize syʁtu ɑ̃-abitɑ̃ ʃe no paʁɑ̃,
o pasaʒə, mεʁsi papa slaʃ mamɑ̃.

lə swaʁ,
ɔ̃n- ala ʁəɡaʁde œ̃ spεktaklə dɑ̃z- œ̃ kafe teatʁə « œ̃ tʁyk maʁɑ̃t »,
lə dimɑ̃ʃə, kɔmə il fəzε bo,
ɔ̃n- ala pikə nike e sə pʁɔməne ɑ̃ fɔʁε,
ɔ̃n- etε detɑ̃dy e œʁø dεtʁə ɑ̃sɑ̃blə,
maləʁøzəmɑ̃ lœʁ də depaʁ puʁ mali
aʁiva tʁo vitə a nɔtʁə ɡu,
mεz- ɔ̃ sə kɔ̃sɔla də savwaʁ kə bjɛ̃to sə səʁa fini,
tus sεz- ale ʁətuʁ, sε sepaʁasjɔ̃,
ɔ̃ sε dɔne maksimɔm dø mwa puʁ εtʁə ɑ̃fɛ̃ ʃe
nuz- e sə ʁətʁuve tus lε swaʁ,
ɔ̃ si vwa deʒa,
ɑ̃n- ete, ɔ̃ dinəʁa dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃ e ɑ̃n- ivεʁ o kwɛ̃ də la ʃəmine seʁe lœ̃ kɔ̃tʁə lotʁə puʁ avwaʁ plys ʃo.

bɔ̃ sesɔ̃ lε ʁεvə puʁ lə mɔmɑ̃,
ɔ̃ va lupe lə tʁɛ̃,
ʒalεz- ublje də vu diʁə la valizə ɑ̃ plys kə mali avε,
εllə kɔ̃tənε dε vεtəmɑ̃ də ʁəʃɑ̃ʒə,
o ka, u sa sə səʁa mal pase avεk mwa kɑ̃t- εllə moʁε
anɔ̃se kεllə avε œ̃ fis,
εllə səʁε paʁti sɛ̃stale a lotεl syʁ ɑ̃ɡulεmə
puʁ ʁəʃεʁʃe œ̃n- apaʁtəmɑ̃ pʁoʃə də la nuvεllə aʒɑ̃sə,
εllə avε deside daksεpte lə pɔstə kə sɔ̃ pεʁə
lɥi pʁɔpozə avεk u sɑ̃ mwa.

mε kɔmə tu sε bjɛ̃ pase,
εllə ʁɑ̃tʁə e kɔ̃tə syʁ mwa puʁ tʁuve ynə mεzɔ̃ pa tʁo lwɛ̃
də noz- ɑ̃plwa ʁεspεktifz- e pa tʁo lwɛ̃ nɔ̃ plys də ʃe mamɑ̃ nɔ̃ plys,
səla nə va pa εtʁə fasilə də kɔ̃silje tu sa,
ɑ̃ ʒeneʁal, il i ɑ̃n- a tuʒuʁz- œ̃ ki sə ʁətʁuvə leze,
ʒə vε fεʁə puʁ lə mjø.

kɔmə dabitydə ʒε depoze mali a la ɡaʁə e
sɥi ʁəpaʁti ɑ̃ diʁεksjɔ̃ də la mεzɔ̃ ʁətʁuve mamɑ̃,
nɔʁmaləmɑ̃ εllə dwa εtʁə ʁɑ̃tʁe vy lœʁ,
ʒapʁeɑ̃də la kɔ̃fʁɔ̃tasjɔ̃,
ʒaʁivə dəvɑ̃ la ɡʁijə,
mε, ʒə nə vwa pa la vwatyʁə də maʁjo,
bizaʁə, sə nε pa dɑ̃ lœʁ-abitydə də ʁɑ̃tʁe taʁ,
pø εtʁə ɔ̃ il y ynə panə u ʁɑ̃kɔ̃tʁe dε buʃɔ̃
avεk lə bo tɑ̃z- il i a dy mɔ̃də syʁ lε ʁutə,
ʒə ɡaʁə la vwatyʁə a sɔ̃n- ɑ̃plasəmɑ̃-abitɥεl
pɥi ʒə ʁɑ̃tʁə e desidə də lεz- apəle syʁ lə pɔʁtablə də mamɑ̃,
lə telefɔnə fε œ̃ dʁolə də bʁɥi ɡʁezijə pɥi plys ʁjɛ̃,
bɔ̃, si sa sə tʁuvə il sɔ̃ suz- œ̃ tœ̃nεl u dɑ̃z- œ̃ sεktœʁ u
lə siɲal nə pasə pa, ʒə vεz- atɑ̃dʁə,
il vɔ̃ pø tεtʁə aʁive dynə minytə a lotʁə,
ʒə vεz- atɑ̃dʁə œ̃ pø,
ynə œʁ sə pasə ʁjɛ̃ pεʁsɔnə,
ʒə kɔmɑ̃sə vʁεmɑ̃ a mɛ̃kjete,
di- minytə pasə avɑ̃ kə la sɔnəʁi dy
telefɔnə sə fasə ɑ̃fɛ̃ ɑ̃tɑ̃dʁə,
ʒə dekʁoʃə,
sε mamɑ̃, uf, ʒə sɥi ʁasyʁe dɑ̃tɑ̃dʁə sa vwa,
ty a esεje də mapəle syʁ lə pɔʁtablə,
ui, ʒə kɔmɑ̃sεz- a mɛ̃kjete də nə pa vu vwaʁ aʁive.

kɔmɑ̃ sa, ʒə nə tε pa di,
ɔ̃ nə ʁɑ̃tʁə kə mεʁkʁədi,
ɔ̃n- a ʁeysi a pʁɑ̃dʁə ynə səmεnə də kɔ̃ʒe ɑ̃ mεmə tɑ̃ maʁjo e mwa,
ʒε ublje də tə lə diʁə,
sε də sa fotə,
ʒə mə sɥiz- ɛ̃kjete də lə vwaʁ aʁive ɑ̃ ʁətaʁ e dy ku,
sa mε sɔʁti də la tεtə,
εkskyzə mwa mɔ̃ ʃeʁi,
ʒə tε fε fεʁə dy susi puʁ ʁjɛ̃,
ɔ̃ ʁɑ̃tʁə mεʁkʁədi swaʁ taʁ,
nə nuz- atɑ̃ pa,
bizus mɔ̃ kœʁ.

εllə ʁakʁoʃa avɑ̃ kə ʒə pɥisə ɑ̃ plase ynə,
sε bjɛ̃ mamɑ̃ sa,
zyt,
ʒoʁε vʁεmɑ̃ vuly mə debaʁase də sə pwa tu də sɥitə,
mεmə si ʒavεz- œ̃ pø pœʁ də la ʁeaksjɔ̃ də mamɑ̃,
ʒoʁε kɑ̃ mεmə pʁefeʁe εtʁə fikse tu də sɥitə,
la, il va falwaʁ kə ʒatɑ̃də sɔ̃ ʁətuʁ,
ʒə nə vε pa εtʁə bjɛ̃,
latɑ̃tə va mə mine lə mɔʁal,
tɑ̃ pi, ʒə vε bjɛ̃ dəvwaʁ fεʁə avεk,
ʒə vεz- esεje də mɔkype lεspʁi puʁ nə pa tʁo i pɑ̃se.

epizɔdə kɛ̃zə fɛ̃.

vy kə mamɑ̃ e maʁjo nə ʁɑ̃tʁe kə mεʁkʁədi swaʁ,
ʒə vεz- ɑ̃ pʁɔfite puʁ kɔmɑ̃se mε ʁəʃεʁʃə,
a savwaʁ ynə mεzɔ̃ pa tʁo lwɛ̃ dɑ̃ɡulεmə ni də ʃe mamɑ̃,
mε puʁ oʒuʁdɥi, ʒə sɥi tʁo fatiɡe,
lə wikɑ̃t- e tutə sε nuvεllə mɔ̃ miz- a pla,
ʒə vεz- atɑ̃dʁə lə mesaʒə də mali mə dizɑ̃ kεllə
ε bjɛ̃ ʁɑ̃tʁe e ale mə kuʃe to,

ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃, ʒə filə su la duʃə pɥi mə pʁepaʁə a dine,
ʒə mə fεz- œ̃ kafe e mɛ̃stalə dəvɑ̃ la tele vεʁ vɛ̃ œʁ,
ʒɑ̃tɑ̃ lə bip də lɔʁdinatœʁ mɛ̃dikɑ̃ kə ʒε ʁəsy œ̃ mesaʒə,
sε mali ki mə di : ʒə sɥi bjɛ̃ ʁɑ̃tʁe, ʒə sɥi fatiɡe sə swaʁ,
ʒə vε mə kuʃe to, ɡʁo bizusz- a dəmɛ̃ bɔnə nɥi mɔ̃ kœʁ,
ʒə lɥi ʁepɔ̃z- imedjatəmɑ̃, bɔnə nɥi kœʁ, ʒə tεmə,
ʒə sɥi kʁəve osi, ʒə vε fεʁə paʁεj a twa,
dəmɛ̃, ʒə kɔmɑ̃səʁε lε ʁəʃεʁʃə puʁ la mεzɔ̃,
pɥi, ʒə mə ʁavizə, si ʒə kɔmɑ̃sə a diskyte, sε fiʃy,
ɔ̃ va ɑ̃kɔʁə sə kuʃe taʁ, dy ku,
ʒefasə pʁεskə tu, e lεsə ʒystə,
bɔnə nɥi kœʁ, ʒə tεmə, ʒɑ̃vwa lə mesaʒə,
etɛ̃ lɔʁdinatœʁ e filə mə kuʃe.

ʒə mə ʁevεjə də bɔnə œʁ,
ʒə ʁεstə œ̃ pø o li, pɥi mə lεvə mə fεʁə mɔ̃ kafe,
ʒə mɛ̃stalə avεk a kote də lɔʁdinatœʁ sɑ̃ lalyme,
ʒə lə deɡystə tʁɑ̃kjmɑ̃, sudɛ̃ ynə ide mə tʁavεʁsə lεspʁi,
pɥiskil ε tʁo to puʁ paʁtiʁ o bulo,
ʒə vε ʁəɡaʁde syʁ buɡlə la distɑ̃sə ɑ̃tʁə bɔʁdoz- e ɑ̃ɡulεmə e
sitye œ̃ peʁimεtʁə də ʁəʃεʁʃə puʁ la mεzɔ̃,
la distɑ̃sə ɑ̃tʁə lε dø, ε də sɑ̃ vɛ̃t- sɛ̃k kilɔmεtʁə,
ʒə ʁəɡaʁdə ɑ̃ mεmə tɑ̃ kεl vilaʒə sə sitɥ ɑ̃tʁə lε dø,
il i a ʃəvɑ̃so, mεz- œ̃ pø lwɛ̃ də ʃe mamɑ̃ e mɔ̃tljø la ɡaʁdə,
ki səʁε ɛ̃pεkablə swasɑ̃tə dø kilɔmεtʁə
də ʃe mamɑ̃ e swasɑ̃tə tʁwa dɑ̃ɡulεmə.

kɔmə mɔ̃tljø la ɡaʁdə ε syʁ mɔ̃ ʃəmɛ̃ puʁ
mə ʁɑ̃dʁə o tʁavaj e kil ε to,
ʒə desidə də paʁtiʁ ɑ̃n- avɑ̃sə e fεʁə lə tuʁ dy vilaʒə a la ʁəʃεʁʃə də
mεzɔ̃ avεk œ̃ pano a vɑ̃dʁə,
ʒə tuʁnə e ʁətuʁnə dɑ̃ lə vilaʒə ʁjɛ̃ pa ynə sələ mεzɔ̃ a vɑ̃dʁə,
ʒə sɥiz- œ̃ pø desy,
ʒə mapʁεtεz- a ʁəpaʁtiʁ ɑ̃ diʁεksjɔ̃ də mɔ̃ tʁavaj,
kɑ̃ ʒapεʁsysz- ynə pεʁsɔnə aʒe pʁɔmənɑ̃ sɔ̃ ʃjɛ̃,
ʒə stɔpε a sa-otœʁ e lɥi dəmɑ̃da a tu-azaʁ si
εllə kɔnεsε ynə mεzɔ̃ a vɑ̃dʁə,
bɔnə inisjativə paʁsə kεllə mə ʁepɔ̃di ui, la mεzɔ̃
dε pikaʁ syʁ la ʁutə də pɔliɲak,
ʒə lɥi ʁepɔ̃di kə ʒi etε pase mε kə ʒə
navε pa vy də pano a vɑ̃dʁə ?
ui, ui sε nɔʁmal, səla sε deside jεʁ a sə kə ʒə sε,
sa nə dəvʁε pa mεtʁə lɔ̃tɑ̃z- avɑ̃ kil lə mεte,
ʒə lɥi dəmɑ̃dε ladʁεsə εɡzaktə e lə nɔ̃,
ala pʁɑ̃dʁə ynə fɔto puʁ mɔ̃tʁe a mali,
ʒapεllʁε dy tʁavaj,
ynə ɡʁɑ̃də ʃɑ̃sə kə vwala,
εllə nε pa ɑ̃kɔʁə ɔfisjεllmɑ̃ ɑ̃ vɑ̃tə,
ʒε də ɡʁɑ̃də ʃɑ̃sə dεtʁə lə pʁəmje,
ʒə ʁezεʁvε la vɑ̃tə ɑ̃ depozɑ̃ dε fɔ̃ ʃez- œ̃ nɔtεʁə,
e pʁi ʁɑ̃de vu puʁ lə samədi matɛ̃ puʁ ɔfisjalize
la vɑ̃tə ɑ̃ pʁezɑ̃sə də mali,
ʒavε mɔ̃tʁe la fɔto a mali avɑ̃,
εllə etε ɑ̃tuzjastə.

nuz- esjɔ̃ kɔ̃tɑ̃ lε ʃozəz- alε vitə,
il mə ʁεstε ʒystə a anɔ̃se a mamɑ̃ noz- ɛ̃tɑ̃sjɔ̃,
lε ʒuʁ sɥivɑ̃ sə pasεʁe kɔmə dabitydə,
lə swaʁ, laplikasjɔ̃ e diskysjɔ̃ ɑ̃ mesaʒə pʁive avεk mali,
aʁive mεʁkʁədi swaʁ,
ʒə kɔmɑ̃sε a stʁese,
mamɑ̃ va ʁɑ̃tʁe,
ʒatɑ̃di ʒyskə vɛ̃t- tʁwaz- œʁ,
nə la vwajɑ̃ pa aʁive,
ʒə desidε kil etε tɑ̃ də mə kuʃe,
ʒə diskytəʁε avεk εllə dəmɛ̃ swaʁ,
εllə səʁa ʁəpoze,
il vo mjø, εllə senεʁvəʁa mwɛ̃ vitə.

lə lɑ̃dəmɛ̃ swaʁ ʒə ʁɑ̃tʁε də bɔnə œʁ,
vεʁ sεzə œʁ tʁɑ̃tə,
ʒə tʁuvε mamɑ̃ e maʁjo dɑ̃ lə salɔ̃,
il diskytε tʁɑ̃kjmɑ̃,
ɑ̃n- ɑ̃tɑ̃dɑ̃ la pɔʁtə suvʁiʁ,
mamɑ̃ dəmɑ̃də sε twa ʃeʁi ty ʁɑ̃tʁə- bjɛ̃ to,
ʒə lɥi ʁepɔ̃di, ui sε paʁsə kil fo kə ʒə tə paʁlə,
a, dε bɔnə nuvεllə ʒεspεʁə ?

ʒə lε ʁəʒwaɲi dɑ̃ lə salɔ̃,
pɥi kɔmɑ̃sa paʁ lɥi anɔ̃se kə mali
alε vəniʁ tʁavaje a ɑ̃ɡulεmə,
e kə dy ku,
nuz- avjɔ̃ deside də nuz- ɛ̃stale a mɔ̃tljø la ɡaʁdə,
kə laʃa dynə mεzɔ̃ etε pʁɔɡʁame puʁ samədi,
εllə ʁεsta silɑ̃sjøzə kεlkz- ɛ̃stɑ̃,
pɥi mə di də tutə fasɔ̃,
ʒə nε pa mɔ̃ mo a diʁə,
vu vuz- εmez- alɔʁ fεtə puʁ lə mjø puʁ vu,
pʁəmje pa də fʁɑ̃ʃi,
ʁεstə lə plys difisilə a fεʁə,
sεtə pilylə va tʁε sεʁtεnəmɑ̃ mwɛ̃ bjɛ̃ pase kə la pʁesedɑ̃tə,
ʒɑ̃ʃεnə də sɥitə puʁ nə pa lɥi lεse lə tɑ̃ də sə ʁəpʁɑ̃dʁə,
də byt ɑ̃ blɑ̃,
ʒə lɥi anɔ̃sə kεllə a œ̃ pəti fis,
εllə mə dəmɑ̃da tεllə εt- ɑ̃sɛ̃tə ?

ʒə lɥi ʁepɔ̃di kə nɔ̃, il a ɥit ɑ̃,
kɔmɑ̃ sa ɥit ɑ̃,
il sɔʁ du sə ɡamɛ̃ ?
ʒə lɥi εksplikε kɔmɑ̃ εllə setε ʁətʁuve ɑ̃sɛ̃tə,
maʁjo ki setε kɔ̃tɑ̃te dekute ʒyska pʁezɑ̃,
sadʁesa a mamɑ̃,
ʒə pɑ̃sə kə tu lə mɔ̃də a lə dʁwa a leʁœʁ,
mamɑ̃ ʁepɔ̃di,
ʒə sypozə kə ty a ʁεzɔ̃ maʁjo,
bɔ̃ kɔmɑ̃ sapεllə til sə ʃənapɑ̃ ?
εtɑ̃
e bjɛ̃, bjɛ̃vənɥ dɑ̃ la famijə εtɑ̃.

va dɔ̃k nu ʃεʁʃe œ̃ veʁə də pino,
il fo kə lɔ̃ tʁɛ̃kə œ̃ miʁaklə sε pʁɔdɥi,
nu sɔməz- ynə vʁε famijə.

ty diʁaz- a sə ɡaʁnəmɑ̃ kil na pa ɛ̃teʁε a mapəle ɡʁɑ̃ mεʁə,
mamu a la ʁiɡœʁ, sa fε pa tʁo vjεjə.

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12/03/2018 00:30

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
04/03/2018 09:16Mick-Jhon

Merci d’avoir suivi cette aventure Exinstas, désolé pour le retard, problème de souris, j’ai du la remplacer.

Texte Histoire
Du 04/03/2018 09:13

L'écrit contient 1883 mots qui sont répartis dans 20 strophes.