Poème:Separation

Balancements fracassant d’un cœur fragil
Peurs, hontes, tristesse, non rien n’est facil.
Tu te rabaisses plus bas que terre
Et vois ta vie comme un Enfer.
Tu tombes dans des flammes sombres,
Tu attends un mot un sourrire dans cette penombre,
Mais ne reçois que des flots de douleur,
Plus fort et plus interminables à chaque rafale.
Et cette chose qui te ronge et rampe au plus profond de ton être
Ne cesse de te hanter et de te faire du mal.
C’est dans ton ouvrage que tu penetres,
Tu n’as que ce que tu merites…
Tu te perds et tatonnes dans cette souffrance,
Que tu as batti si vite
Et subis le jugement et ce que les autres pensent,
Tu t’y es engagé toi même.
On recolte ce que l’on seme.
Cet amour te fait encore saigner,
Tant de fois tu tentes de le stopper et l’oublier,
Le malhêtre s’accroît, gronde et resonne.
Pâle, frissonante, les mains glacées,
Tu prends la dernière porte qui s’offre à toi
Et donne la seule chose qu’il pouvait te rester ;
Ce qui t’animait chaque jour dans ce monde sans pitié.
La vie te quitte elle aussi, la douleur s’échappe,
Tout le monde un jour ou l’autre passe par cette étape.
Nous sommes tous mortels,
Rien n’est éternel.