Poème:Abstraction

Ceux qui s’en vont,
Ceux qui nous laissent,
Petit à petit sans faire de bruit.
Ceux qui nous abandonnent,
Parce qu’on interresse plus personne,
Ceux qui ne se soucient plus de notre sort,
En nous livrant à cette vie monotone,
Déchirant notre cœur diminué.
Il y a tant de séparations,
Qui pourraient être évitées,
Sans pour celà blesser.
Se retirer doucement,
Sans négliger les sentiments,
Qui eux sont bien présents.
Mener à bien se départ :
Sans bagages, sans billet de retour.
Un aller simple, pour je ne sais où !
Confier aux autres, ceux qui sont « biens » !
D’autres lendemains.
Puisque moi, je ne vaux rien ;
Ce vide je le comblerai
Avec de faux amis.
Je me contenterai de cette indifférence,
Je ne suis pas exigente.
Je cherche juste une amie, un ami, les miens,
Un sourire dans une journée,
Pour rendre cette vie plus gaie…
Loin de tous, abandonnée.
Oui, je sais ce n’est pas l’idéal,
Mais peu importe ma peine,
Passez votre chemin,
Si celle-ci vous est égale.
Parler à quelqu’un de tout et de rien.
Lancer un SOS,
Pour un peu de tendresse.
Je ne demanderai pas la lune,
Loin de moi cette idée,
Sans faveur aucune,
Je voudrais être écoutée, rire et être appréciée !
Là s’arrête mon écrit,
Devant mes yeux, un voile s’est installé,
Plein de douceur et de rancœur,
Pour ceux que j’aime et me délaissent.