Poème:Bientot Fachos

Jeudi 16 novembre 2006 au cœur de la plaine à marseille,
4 flics surentrainés maintiennent un mec bourré à terre
Pour l’électrocuter, et pas le contraire. (bis)
A distance une bonne foule assiste sagement à la scène,
Comme pour une pendaison, tout le monde trouve ça normal, spectaculaire
Enfin y en a une que ça gène.
Qui ose traiter les flics fachos
Alors moi je reprends le flambeau, et je m’extirpe de la foule
Pour bondir au secours du mec toujours sous électrocution.
Mais un de ces bâtards de flic, se retourne et d’un coup de poing m’envoie à terre.
C’est vrai, je ressemble à une crevette, il avait au moins besoin de ça pour arrêter une telle vedette, il m’a démonté la mâchoire. Tout le monde trouve ça toujours normal. Toujours personne ne réagit, mais comme j’ai du shit dans les poches, je retourne parmi la foule.
Je traite quand même ces bâtards de flics, il n’y a toujours que moi qui ose, et ces huitres qui jouent la foule ne trouvent rien de mieux à me dire que de toute façon ça sert à rien, ça c’est sûr que seule j’y peux rien. C’est magnifique comme c’est normal quatre flics qui battent un mec à terre, et comme ça leur semble anormal à ce troupeau de veaux de s’interposer. Mais ça m’arrête pas, moi je tiens à mes droits, je veux pas de gros fachos, alors j’envoie un coup de poing sur la tête chauve d’un des sales flics, qui me menace de m’embarquer, alors comme j’ai toujours mon shit, comme personne n’en a rien à chier, je me casse chez moi loin de tous ces lâches. Sur la route, pour un mec à terre et toujours sous électrochoc, je croise 6 voitures pleines de flics, et quelques motards en renfort.