Chanson:Que Sont Ils Devenus

Que sont-ils devenus ces hommes aux rêvés démesurés ?
Ces hommes qui se prenaient pour des demi-dieux, sur une terre dont ils ignorent l’histoire ?
Personne n’a jamais vu d’où venaient les premières heures d’un nouveau-né
Personne n’a jamais su ce que serait un nouveau-né, demain
Même pas celui qui l’a mis au monde
Et qui, jusqu’aujourd’hui, a pu créer les quatre éléments de la vie ?
Ils pensaient avoir le contrôle sur tout, détenir le pouvoir de la vie
Ces horribles sangsues de notre contrée dont le rêve n’était rien d’autre que de nous faire sombrer, dans les profondeurs de l’oubli
Assombrir ce Pays qui leur a pourtant tout donné
Cette terre, je me dis, dont ils pensaient faire leur propriété
Qu’ils pouvaient tout faire à leur guise
Aujourd’hui, leurs visages ont perdu de leur charme rayonnant, au profit de leurs terreurs semées
Aujourd’hui, ils n’ont plus que leurs larmes stériles qui ne cesseront de couler

Mieux être net sous sa peau avec un costume sale
Être Fier d’un combat mené en toute civilité et pacifiquement
Que de vivre le regret perpétuel, sous un visage lugubre, depuis des lustres
Nous avançons tout en dessous et à pas réguliers, eux ne peuvent que nous admirer continuer
Continuer cette vie qu’ils aimaient tant, leur vie vécue à long train et d’un coup
Calmement et doucement, nous avançons vers le bonheur promis par les amoureux de la nation
Nous continuons notre train-train quotidien tranquillement
Et nous ne souffrons pas davantage qu’à l’accoutumée
Nos petits-enfants hériteront du fruit de nos sacrifices,
Et nos adversaires continueront à perpétuer leurs hérésies sur des générations.

Ils sont tombés, ne sachant trop pourquoi
Se croyant inamovibles, malins et perfides
Et pourtant, et pourtant
Ils n’ont pas bien semés les semences de la Providence
L’hypocrisie sociale a pris le dessus sur eux
Ils se croyaient déjà des maîtres absolus, pour peu de connaître quelque faiblesse du grand maître
Ils ont rendu la somptueuse vue illustrative de mon village à néant
Créer des déluges de sang un peu partout
Créer des divisions et des haines dans la famille
Je me demande parfois s’ils étaient encore sensibles à la souffrance humaine
C’est dire qu’ils ont vendu l’estime au profit de l’argent
En faveur d’une idéologie, assoiffée de sang et de pouvoir !

Ces vautours de la nation
Ils passaient leurs temps à vendre des illusions aux nouveaux bacheliers
Aux agriculteurs, léguaient des parcelles dépourvues de ressources nourricières
Au fil du temps, s’amenuisaient les réserves laissées par nos aïeux
De nos jours, ils ont tout dilapidé, pour assouvir leurs rêves sanguinaires
Ou alimenter la haine un peu de partout
Aujourd’hui, mon propre frère me renie
Il se dit même de n’être plus des miens
Ces prédateurs prétendent maintenant être victimes du système.
Mais, qu’ont-ils fait en prémisse ?
La vie de leurs frères valait-elle moins qu’un sicle d’argent ?
Certes, nous sommes tous égaux dans ce bas monde
Mais, nous ne vivons pas les mêmes heures, les mêmes peines, les mêmes tribulations
Tous les humains ont les mêmes ambitions, celles de vivre leurs rêves, je crois.
Mais, tout rêve vaut-il la peine d’être réalisé ? Et à quel prix ?