Poème:Espoirs Meurtriers

Et voilà.
Il ne suffisait pourtant que de ça.
Un soir, une minute, un instant,
Pour qu’à nouveau tu me fasses rêver.

Constant maux de cœur, emballés dans des pleurs,
Ce sentiment qui à la longue s’était effacé redevient soudain réalité.

Envie d’espérer, le plane pendant une soirée,
Puis, tous mes espoirs se retrouvent assommés par mes pensées.
Elles qui après tant de souffrance croyaient être libérées.

Ce n’est pas qu’une question de volonté,
Les sentiments sont à jamais reliés.
Ecœurée, je ne pourrais jamais m’en délivrer.

Me voilà prisonnière d’un présent passé,
Face à tant d’espérences, sentiments rassasiés.
Envie de te serrer dans mes bras, mais je n’ai plus aucun droits,
A mes souvenirs déchus se colle l’espoir d’un toi et moi,
Celui qui à jamais survivra, celui qui peut-être me permettra,
De transformer tout ceci,
En un beau souvenir d’un bonheur infini.