Poème:Brume

Ce semblant d’espoir mais de sang sans vertus
Ni morales, tu es venue avec ta raison qui n’est plus la notre.
Pourquoi cette question et tant de desespoir dans leurs regards
Qui curvent de douleur, pourtant cette lueur abaissent le teint,
Peint ces vies, ces cadavres de nos envies infinies.
On danse ensemble les mains liées,
Les yeux vers toi impassibles tu vois
Ce spectacle lugubre de pauvres et misérables esprits percés d’humanité,
D’erreurs et de fatalité.
Alors prend ma main, n’hésite pas cette fois,
Le temps n’a plus de libre inconnue,
Visible dans tes yeux braisés de remords,
Un tel espace de métaphysique qui nous lie ensembles.
Une cause, pas d’effet,
Quelle conséquence paradoxale nous échappe de ce monde imperceptible
Ne vivant que pour une seule règle, la tienne que personne ne comprend,
Ce cercle de passion centré de tristesse joint ses angles d’amour
Pour une seule et même destinée, le néant, le flou de ta mémoire
Ou le tout de l’inconnu.
L’eternel te décrit comme mon amour insatiable, mais tu sais,
Ce sentiment figé, l’oeil fermé je sens ton cœur, le temps s’écume
Tel le spectre de ton âme qui s’évanouit, silencieux,
Dans l’horreur de la brume.